Let there be light (1946)

De Medfilm



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Titre :
Let there be light
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
58 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Le film débute avec deux cartons : le premier superpose son titre (« Let There Be Light ») sur un plan fixe de l’entrée de l’hôpital militaire Mason General. Le deuxième résume son contexte sur un lent enchainement de deux plans qui nous montrent des bateaux militaires en mer. Le complément textuel défile comme suit : « Environ 20% de tous les blessés au combat dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale étaient de nature neuropsychiatrique. Les méthodes de traitement spéciales présentées dans ce film, telles que l'hypnose et la narco-synthèse, ont été particulièrement efficaces dans les cas aigus comme la névrose de combat. Le même succès n'est pas à attendre lorsqu'il s'agit de névroses de paix qui sont généralement de nature chronique. Il n’y a aucune mise en scène. Les caméras ont simplement enregistré ce qui se passait dans un hôpital militaire ». Le générique d’ouverture se clôt avec une voix over qui commente le retour des soldats américains sur le continent après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Le film vise à montrer comment des soldats atteints de névroses de guerre (« war neuroses » ou « shellshock ») peuvent réintégrer la vie civile en suivant des traitements psychothérapeutiques adaptés, dans le cadre de l’hôpital militaire Mason General situé sur l’île de Long Island dans l’état de New-York. Il s’agit de déstigmatiser des troubles nerveux encore tabous à l’époque, de sorte à encourager les potentiels employeurs à engager ces hommes une fois revenus à la vie civile.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Ce film documentaire suit le quotidien d’un groupe de soldats atteints de troubles névrotiques sur deux parties relativement distinctes : la première décrit les diverses étapes du traitement des malades, de leur diagnostic jusqu’à l’usage de méthodes psychothérapeutiques représentatives de la psychiatrie moderne . La seconde suit les thérapies de groupe et les discussions entre le thérapeute et les patients en rémission, lesquelles ont pour enjeu d’amorcer leur réintégration dans la vie civile. Le spectateur est alors témoin de la guérison progressive des soldats, de leur admission à l’hôpital jusqu’à leur sortie (« discharge ») .

Contexte

Ce film fait partie d'un vaste corpus de films consacrés aux troubles psychologiques et psychiatriques des soldats tournés par la Navy ou d'autres divisions de l'armée américaine dans les années 1940 et 1950. Ce corpus comprend :
Combat Exhaustion (1943)
Introduction To Combat Fatigue (1944)
The Inside Story (1944)
The_N.P._Patient (1944)
Combat Fatigue Irritability (1945)
Insomnia (1945)
Assignment Home (1945)
Combat Fatigue Psychosomatic Disorders (1946)
Shades of grey (1948)
Combat Psychiatry - The Battalion Medical Officer (1954)
Combat Psychiatry - The Division Psychiatrist (1954)


Ce film fait partie d’un corpus filmiques traitant des troubles psychologiques et psychiatriques des soldats mandatés par la Navy ou d’autres divisions de l’armée américaine dans les années 1940 et 1950. En effet, après les bombardements de Pearl Harbour en 1941, les forces armées prennent la décision de commissionner des professionnels de l’industrie cinématographique pour produire plusieurs types de documentaires destinés à la fois, à l’éducation de leurs enrôlés et du grand public, mais aussi à entretenir le soutien civil pour « l’effort de guerre » . Deux sections au sein de l’armée seront créées dans ce but : la First Motion Picture Unit, qui appartient à l’armée de l’air, ainsi que le Signal Corps Army Pictorial Service. Le réalisateur John Huston, appelé à faire partie de la sélection des cinéastes militaires, produira alors trois films documentaires pour l’armée : Report from the Aleutians en 1943, The Battle of San Pietro en 1945, ainsi que Let There Be Light en 1946.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film invite le spectateur à avoir de l’empathie pour le patient par l’intermédiaire d’un discours combinant approche documentaire et dramatisation. Il alterne en effet des séquences de « cinéma direct » avant la lettre où le vécu intime des soldats surgit avec des effets criants de vérité et des séquences plus construites dignes des films classiques hollywoodiens (emploi d’une musique orchestrale, jeux d’ombres et de lumières, prises de vue à plusieurs caméras permettant de réaliser des champs-contrechamps, etc.). Le récit adopte une logique de causalité linéaire : nous avons la mise en situation (les soldats revenant d’outre-mer), la perturbation (les névroses), la réparation (les traitements psychothérapeutiques) et finalement la résolution (la sortie de l’hôpital).

Résolument optimiste, cette dynamique narrative s’attache à décrire l’évolution psychologique des soldats en filmant au plus près leurs visages, leurs paroles, leurs mouvements : lorsqu’ils racontent leur vécu au thérapeute, ils sont filmés de sorte à ce qu’ils occupent le centre de la composition visuelle du plan, souvent en gros plan. La caméra prend toujours soin d’articuler le son et l’image à la thématique abordée dans la conversation. Durant la première séance de narco-synthèse, le soignant demande au soldat « qui ne peut plus marcher » de se lever après le traitement : la caméra se focalise alors sur ses jambes, tandis qu’il effectue quelques pas sans l’aide du personnel (« alright, now walk out here, walk over the nurse all by yourself »). Enfin, lorsque le patient souffrant d’aphasie se met à parler normalement après l’injection d’amytal de sodium, la caméra se focalise longuement sur son visage en pleurs, puis maintient ce cadrage en gros plan lorsqu’il confie son vécu au soignant (« I can talk ! I can talk ! Ho god listen, I can talk ! »).

Nous remarquons que ce synchronisme est particulièrement sensible dans les moments forts du traitement des névroses, comme lorsque nous sont montrés les efforts de guérison des soldats , renforçant du même coup l’adhésion et l’empathie du spectateur. Il est intéressant aussi de noter comment la voix over invite à l’empathie en usant d’une forte dramatisation dans la description des patients (« These are the casualties of the spirit ») et de leurs troubles. Cette approche humaniste n’empêche pas le film de donner une image « objective » des névroses de guerre présentées comme une réalité dont il faut prendre acte, au même titre que les maladies somatiques (« physically ills often have psychic causes, just as emotional ills may have a heavy physical basis »).

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le personnel soignant est présenté comme une entité compétente qui maîtrise les outils de la psychiatrie moderne : la caméra filme le thérapeute dans une perspective de valorisation de son savoir-faire, mettant l’accent sur sa parole, ses gestes, ses interactions avec les patients, ainsi que sur l’emploi de diverses méthodes (test de Rorschach, hypnose, thérapie de groupe, ergothérapie, etc.). Ses compétences et leur mise en pratique supplantent dès lors son individualité et son identité, lesquelles ne jouent pas un rôle essentiel dans le cadre du film (la voix over ne donne d’ailleurs pas les noms du personnel soignant). La maladie et le récit des malades sont alors privilégiés, le soignant ayant comme mission de guider ces soldats sur le chemin de la guérison.

Le psychiatre (le colonel Benjamin Simon, directeur de l’hôpital) est désigné comme un médecin de l’esprit qui pratique la psychothérapie à travers la cure par la parole, mais qui administre aussi à ses patients des médicaments pour les calmer ou les faire parler, le choc nerveux induisant des amnésies passagères que la narcothérapie permet de débloquer. Découvert au début des années 1930 le sodium amytal ou sodium penthotal permet de provoquer un état dans lequel le patient est plus relaxé et communicatif. Appelée aussi l’ivresse au pentothal ou l’hypnose chimique, cette substance agit comme une sorte de sérum de vérité induisant une relaxation du système nerveux central (mise en veille du cerveau), une hypotonie musculaire (ralentissements de mouvements) et une dépression respiratoire (ralentissements des mouvements respiratoires). Utilisé dans le contexte de conflits militaires pour obtenir des informations d’un sujet non consentant, comme les prisonniers des armées ennemies, la narcosynthèse est créditée dans le cinéma d’une efficacité magique puisqu’elle offre la possibilité de faire dire la vérité à des sujets qui la dissimulent ou qui l’ont oubliée suite à un choc nerveux. Dans la réalité, les études montrent que l’information obtenue sous l’effet de cette drogue chimique n’est pas fiable puisque le sujet interrogé mélange souvent faits réels et imaginaires, sans compter que chaque individu réagit différemment au produit selon sa sensibilité.

Les patients sont présentés comme des hommes meurtris par les horreurs de la guerre (« the names and the places are different, the circumstances are different. But through all the stories runs one thread – death and the fear of death »). Leur vie personnele est placée au cœur du récit, renforçant l’identification du spectateur grâce à un ensemble d’éléments familiers comme la visite de leurs proches.

Let There Be Light, dans sa dimension profondément humaine, accorde une place significative à la famille : les patients admis à l’hôpital Mason General ont le droit, avant leur première nuit, à de longs appels téléphoniques sans frais avec leurs proches (« after months and years of silence, familiar voices are heard once again »), tandis que la journée des visiteurs montre les soldats passant du temps avec des membres de la famille dans les jardins de l’hôpital.

Quant à la névrose de guerre, elle est présentée comme une maladie concrète, ayant des causes explicables et dont les symptômes peuvent être traités comme n’importe quelle autre maladie. On soulignera notamment la volonté du film de décrire les psychonévroses de guerre à travers un langage clair et accessible – par exemple pour la narco-synthèse : « the use of this drug serves a twofold purpose : like hypnosis, it is a shortcut to the unconscious, as a surgeon probes for a bullet. The psychiatrist explores a submerging regions of the mind attempting to locate and bring to the surface the emotional conflict which is the cause of the patients emotional distress »). Le recours aux analogies permet à la fois d’assurer la bonne transmission de l’information et de sensibiliser le public aux conséquences psychiques de la guerre .

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Il n'a jamais été diffusé car il a été censuré par l'armée.

La première projection de Let There Be Light a lieu dans le cadre privé de l’armée au Pentagone, séance à laquelle John Huston n’assiste pas. S’ensuit de nombreuses controverses au sein des autorités militaires, certains accusant le long métrage de faire de la propagande pacifiste, en cherchant, entre autres, à décourager de potentielles nouvelles recrues. L’armée choisit d’annuler l’avant-première publique initialement planifiée au Musée d’Art Moderne de New York et interdit ensuite toute exploitation publique du film de John Huston . Malgré les protestations pour lever l’interdiction de diffusion du film, la censure durera trente-cinq ans, durant lesquelles quelques rares projections privées seront données devant des associations de santé mentale , toujours dans le cadre strictement privé de l’armée.

Les raisons d’une telle censure restent encore aujourd’hui sujet à discussion, d’autant plus que John Huston répond parfaitement à la commande qui consistait à faire un film de propagande au bénéfice de l’armée. Si l’effet potentiellement démoralisateur sur les futures recrues est un argument récurrent dans la littérature critique et académique, à celui-ci s’en ajoute d’autres : l’armée aurait voulu préserver l’identité des personnes filmées, alors que Huston avait obtenu d’elles leur accord signé (mais ces documents semblent avoir mystérieusement disparus au moment où le cinéaste se défend d’avoir commis une faute éthique) (voir Edgerton) ; le film mettrait trop frontalement en question le mythe du soldat américain, fort et viril ; il développerait un discours contradictoire, partagé entre célébration de la psychiatrie moderne et mise en évidence de la fragilité des soldats, entre efficacité d’une cure-éclair de huit semaines et insistance sur la longévité nécessaire du processus de guérison (voir Köhne). Selon Richard Ledes, les choses sont encore plus complexes : la conception essentiellement psychique du trauma défendue par le film – qui se réfère à la théorie freudienne selon laquelle, derrière une névrose de guerre se cache un trauma personnel plus profond, lié à la vie affective et sexuelle – ne correspond pas au modèle de trauma que la nouvelle psychiatrie psychanalytique souhaite promouvoir après la guerre. Soucieux d’acclimater les préceptes psychanalytiques à la culture américaine d’après-guerre, les psychiatres américains défendent une conception sociale et environnementale des troubles psychiques. Leur pragmatisme les pousse en effet à mettre l’accent davantage sur les causes extérieures du trauma que sur les conflits psychiques internes à l’individu, l’enjeu consistant à maintenir le paradigme de l’intégration, de la réconciliation et de l’adaptation sociale qui sera au cœur de la psychologie du moi des années 1950.

Communications et événements associés au film

Ce film a fait partie de la sélection Un certain regard du Festival de Cannes en 1981.

Peu avant la censure, l’armée américaine autorise l’utilisation des plans du film en guise d’illustrations pour un article traitant du syndrome « d’épuisement au combat » paru dans la revue Life Magazine, le 29 septembre 1945.

Début 1947, compte tenu les controverses suscitées par la décision de censure, l’armée américaine passe commande, auprès du cinéaste Joseph Henabery, d’un remake de Let There Be Light basé en grande partie sur les dialogues et les situations du documentaire original, mais entièrement joué par des acteurs. Sorti en 1948, le long métrage intitulé Shades of Grey traite toujours du sujet des psychonévroses, mais selon une perspective idéaliste qui sauvegarde l’intégrité du mythe du « guerrier ».

En 1962, l’anthologie du film de guerre et de paix de Robert Hugues obtient également la permission de publier des images du film, malgré l’interdiction de toute diffusion publique.

Sous l’impulsion de plusieurs personnalités d’Hollywood , la censure est levée en 1980 et la toute première projection publique du film a lieu le 16 janvier 1981, au théâtre Talia à New-York. La même année, Let There Be Light est présenté au Festival de Cannes dans la section spéciale Un certain regard. Cette dernière permet de mettre en lumière un cinéma moins conventionnel que celui sélectionné dans la section officielle.

Public

Le ministère des affaires militaires aspire à éduquer le grand public américain vis-à-vis de la réalité des psychonévroses de guerre, en ciblant tout particulièrement les industries : l’armée souhaitait en effet démontrer aux employeurs que les soldats blessés psychiquement peuvent réintégrer la vie civile en ayant suivi un traitement psychothérapeutique adapté et rendu possible par la psychiatrie moderne . L’inquiétude remonte à la Première Guerre mondiale, lorsque l’on constate que de nombreux combattants marqués psychiquement par les combats, sont très difficilement engagés, et ce en raison d’une méconnaissance de la névrose réduite souvent à un état dépressif ou à une instabilité .

Audience

Descriptif libre

Dès les premières minutes du film, John Huston ne fait aucun éloge de l’art de la guerre et des forces armées malgré la victoire des alliés, concentrant son regard sur des hommes meurtris par des horreurs contre lesquelles personne n’est naturellement préparé. Le discours de la voix over qui commente la séance d’accueil est éloquent sur ce point : la guerre est la vectrice des troubles qui paralysent le psychisme des survivants, la caméra montrant des vétérans la tête baissée, le visage sans expression et le regard perdu (« born and bred in peace, educated to hate war, they were overnight plunged into sudden and terrible situations. Every man has his breaking point »). Ce regard empathique permet non seulement une identification au soldat, mais aussi une remise en question de l’image traditionnelle du guerrier vaillant et victorieux.

De ce fait, l’existence de Shades of Grey réalisé en 1947 est sans doute l’explication la plus éloquente de la censure : entièrement fictionnalisé , le remake de Let There Be Light révèle, moins une volonté de l’armée de corriger les controverses, que d’orienter l’opinion publique vers une image plus flatteuse du soldat fragilisé par la guerre. Il s’agit donc de défendre des valeurs patriotiques, des intérêts politiques , ainsi que la réputation de l’armée dont l’héroïsme doit rester intact aux yeux des civils . Shade Of Grey s’emploie en effet à alimenter le mythe du guerrier à l’esprit indestructible, en présentant le champ de bataille comme un simple stimulus réveillant des peurs inhérentes à chaque homme. Le soldat traumatisé n’a plus alors qu’à s’en remettre au psychiatre qui bénéficie d’un pouvoir magique de guérison, ce qui permet au passage de mettre en exergue le caractère passager et remédiable de la névrose de guerre.

L’adaptation de Let There Be Light montre finalement comment le médium du cinéma devient le véhicule idéal pour promouvoir l’idéologie de la psychiatrie américaine, laquelle se préoccupe davantage de diffuser par ce biais les intérêts politiques et institutionnels de la branche de diffuser, que de livrer un savoir médical .

On peut regretter que l’intention initiale de John Huston n’ait pas toujours été comprise puisqu’il ne s’agissait pas pour lui de montrer la psychiatrie sous l’angle d’une science magique qui guérit chaque patient atteint de shell-shock. Il a cherché surtout à indiquer la possibilité « d’ouvrir le chemin » vers un diagnostic et un traitement adaptés, et ce grâce au développement de méthodes psychothérapeutiques à même de traiter les blessures mentales. Le ton du film est d’ailleurs à la prudence (la guérison est progressive, dit-il), même si l’aspect « miraculeux » des thérapies a fini par occulter cette importante nuance : « the fact that he walks now does not mean that his neurosis has been cured - That will require time but the way has been opened for the therapy to follow ».

Dans tous les cas, John Huston donne admirablement à voir ce qui sont les névroses de guerre, dont les premières études remontent aux nombreux cas cliniques entraînés par la Première Guerre mondiale et dont la psychiatrie moderne se saisit pour mettre au point de nouveaux traitements.

Notes complémentaires

En 2006, La National Film Preservation Foundation procède à une importante restauration visuelle et sonore de Let There Be Light. En 2012, le film est entièrement remasterisé.

Musique : Dimitri Tiomkins

Photo : Stanley Cortez

Voix off : Walter Huston (père de John Huston)


Sources

HAMMEN, Scott, « At war with the army : John Huston made a great war trilogy. Now if we could just see it », Film Comment, vol. 16, no2, mars-avril 1980, pp.19-23.

Références et documents externes

C. A. Morgan III, From Let there be light to Shades of Grey: the construction of authoritative knowledge about combat fatigue (1945-1948) in Signs of life, Cinema and Medicine, edited by Graeme Harper and Andrew Moor, Wallflower Press, London and New York, 2005.
Lowy Vincent & Cantor David, Conversion Narratives, Health Films, and Hollywood Filmmakers of the 1930s and 1940s in Health Education Films in the Twentieth Century, edited by Christian Bonah, David Cantor and Anja Laukötter, University of Rochester Press, Rochester, 2018.

C. A. Morgan III, From Let there be light to Shades of Grey: the construction of authoritative knowledge about combat fatigue (1945-1948), in Signs of life, Cinema and Medicine, edited by Graeme Harper and Andrew Moor, Wallflower Press, London and New York, 2005, pp. ?

CROCQ, Louis, « La culpabilité du soldat occidental », Revue des Deux Mondes, mars 2011, pp. 129-148 [en ligne] : https://www.jstor.org/stable/44193025?seq=1#metadata_info_tab_contents

EDGERTON, Gary, « Revisiting the Recordings of Wars Past: Remembering the Documentary Trilogy of John Huston », in Gaylyn Studlar & David Desser (dir.), Reflections in a Male Eye. John Huston and the American Experience, Washington-Londres, Smithsonian, 1999, pp. 33-61.

KÖHNE, Julia Barbara, « Gegenläufige Erzählungen. Filmische Verfertigung individualer und kollektiver Heilung und ihre Subversion – LET THERE BE LIGHT (1945/6) von John Huston », Medizinhistorisches Journal, vol. 52, n°2/3, 2017, pp. 180-218.

LEDES, « Let There Be Light: John Huston’s Film and the concept of trauma in the United Sates after WWII », conférence donnée. Le 13 novembre 1998 dans le cadre de l’association psychanalytique Après-coup [pdf en ligne].

LOWE, Bryce, Let There Be Light, Library of Congress, 2012.

MCBRIDE, Joseph, « Casualties of the Spirit: Liberating John Huston’s Let There Be Light (1946)  », Brightlightfilms, 11 juin 2017 [en ligne] : https://brightlightsfilm.com/casualties-spirit-liberating-let-there-be-light-john-huston-1946/?__cf_chl_captcha_tk__=pmd_h7JxQR9nOsM2bdylZjGATmfYecInUVm.opvHeRLcRW8-1635260395-0-gqNtZGzNA5CjcnBszQel#.YX gYAJrP02w

SIMMON, Scott, « Let There Be Light (1946) et its Restoration », Filmpreservation, 2012 [en ligne], URL : https://www.filmpreservation.org/

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Audrey Beeler
  • Transcription Anglais : Séverine George, William Sabot