Le peuple des sourds (1992)

De Medfilm



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Titre :
Le peuple des sourds
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
102 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

La marche du siècle Le peuple des sourds

Proposée par Jean-Marie CAVADA [présentateur, producteur], Jean-Pierre BERTRAND [producteur], Sylvie FAIDERBE [productrice] Avec LaCroix

Réalisée par Philippe LALLEMANT

Participants : Joël CHALUDE, Daniel ABBOU, Jean GRÉMION, Yvette ZEGERS DE BEYL, Claude FUGAIN, Oliver SACKS

Contenus

Sujet

Genre dominant

Émission de plateau

Résumé

Consacrée au peuple des sourds, l'émission est entièrement sous-titrée et traduite en langage des signes par un interprète. Jean Marie CAVADA rappelle les 3 500 000 malentendants et 300 000 sourds en France dont 90% seraient illettrés. Pour les uns c'est un handicap, pour les autres une planète différente et des richesses personnelles insoupçonnées. Joël CHALUDE, comédien, mime, auteur dramatique, sourd de naissance, et Daniel ABBOU technicien de communication dans un Centre d'Aide au Travail Universitaire, sourd profond, vont participer largement à faire comprendre cet univers.

- PLATEAU:Jean GREMION, écrivain, raconte sa rencontre avec le peuple des sourds et insiste sur l'importance de la mobilité du visage. Mme Yvette ZEGERS DE BEYL, mère d'une petite fille sourde de 8 ans retrace les difficultés rencontrées pour faire accéder son enfant à la communication et fait la différence entre oraliser et maitriser la langue française. - Le Docteur Claude FUGAIN décrit les différents cas de surdité, explique la technique de l'implant cochléaire, et se défend de pratiquer cette technique de façon abusive. Oliver SACKS, neurologue américain, se dit fasciné par cette langue visuelle, et pose le problème de l'identité du sourd. - Joël CHALUDE, est sourd oralisant. Il choisit de s'exprimer dans sa langue maternelle (orale) parce que sa langue naturelle (les signes) ne lui permet pas actuellement de disposer d'un vocabulaire équivalent en ce qui concerne les concepts. Il se dit contraint avec les entendants au port de la prothèse. Il s'élève contre la dimension psycho clinique que l'on donne à la surdité "je suis heureux d'être sourd, ma tristesse c'est de voir que les entendants nous considèrent comme des éléments cliniques, nous sommes des citoyens à part entière et non des assistés". - Daniel ABBOU a une petite fille de 4 ans sourde et un fils entendant bilingue à qui il a donné sa alngue. Il dresse un rapide historique de la langue des signes réhabilitée seulement en 1975, du réveil des sourds et de leur refus d'en faire des entendants à tout prix. Il insiste sur la fierté d'être sourd et regrette que les entendants se permettent de parler pour eux. Le public sourd sur le plateau manifeste et se fait entendre... [source : InaMediaPro]

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Contributeurs