La pizza d'Obélix (1967)

De Medfilm



Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
La pizza d'Obélix
Série :
Année de production :
Pays de production :
Durée :
13 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

« La Mini-Cuisine avec Michel Oliver »

Contenus

Sujet

Dans cet épisode de l’émission culinaire pour enfants La mini-cuisine tournée au parc Floralix à Orléans, Michel Oliver réalise une pizza en forme d’Obélix en compagnie d’un groupe d’enfants.

Genre dominant

Émission de plateau

Résumé

Après quelques plans rapides montrant le parc Floralix, Michel Oliver explique le principe de la « pizza d’Obélix » aux enfants présents autour de lui, et montre les ingrédients qui entrent dans sa composition. Le chef attribue ensuite les différentes tâches aux enfants : tomates concassées, champignons au beurre et fromage râpé. Il étale la pâte feuilletée qu’il garnit des différentes préparations puis enfourne la pizza. Pendant la cuisson, il réalise avec les enfants le décor d’Obélix avec des olives, des anchois et des morceaux de poivrons. Les enfants le reproduisent sur la pizza sortie du four puis la dégustent.

Contexte

La mini-cuisine est une émission culinaire pour enfants diffusée par l’Office de Radio-Télévision Française (ORTF) entre 1967 et 1968. Elle met en scène le chef Michel Oliver, fils de Raymond Oliver, qui apprend à deux enfants à réaliser une recette de cuisine. L’émission est diffusée le jeudi, jour de la pause scolaire jusqu’en 1972, dans le cadre de la programmation enfantine Jeudimage, à une heure variable entre 16h et 17h. D’une durée de 10 à 15 minutes, chaque épisode est consacré à l’élaboration d’une recette de cuisine adaptée aux enfants, salée ou sucrée.

La mini-cuisine constitue, à notre connaissance, la deuxième émission culinaire spécifiquement destinée aux enfants. La première émission intitulée Le goûter était animée par le père de Michel Oliver, Raymond Oliver, et la speakerine Catherine Langeais. Prenant l’apparence d’un concours culinaire, elle faisait intervenir un duo d’enfants âgés de moins de 12 ans qui réalisaient en plateau une recette de goûter apprise à la maison. Diffusée entre 1957 et 1958 sur la Radio-Télévision Française (RTF), elle constituait en fait une variante de l’émission pour adultes à succès Art et Magie de la Cuisine.

L’émission du 29 juin 1967 est tournée au sein du parc touristique Floralix, construit à l’occasion de la manifestation horticole internationale des Floralies à Orléans. Le parc éphémère Floralix, inspiré des aventures d’Astérix et d’Obélix, reproduit en grande nature un village gaulois et un campement romain. La ville d’Orléans souhaitait en effet faire des Floralies un grand événement touristique et commercial en profitant du succès des aventures d’Astérix pour créer un « parc à thème ». La bande dessinée d’Uderzo et de Goscinny connaissait à ce moment un succès grandissant avec plus d’un million d’exemplaires vendus pour le dixième album en 1967. Afin d’attirer toujours plus de touristes, des animations en tout genre sont organisées au sein du parc : illuminations quotidiennes, spectacles de variétés, émissions TV de l’O.R.T.F,….

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Dans cette émission culinaire pour enfants, dont le but est de faire la démonstration d’une recette de cuisine adaptée au public enfantin, les considérations nutritionnelles sont quasiment absentes, malgré la montée en puissance depuis les années 1950 d’un discours diététique qui associe alimentation et santé. Les recettes proposées sont variées, ne se cantonnant pas uniquement aux gâteaux et autres gourmandises traditionnellement associés à l’enfance. Michel Oliver ouvre en effet la palette des possibilités, alternant des recettes sucrées ("le gâteau marbré aux chocolat", "le cake aux fruits confits", "les cigares en chocolat",…) et des plats salés ("sandwich géant", "tomates en accordéon", "salade niçoise",…). Contrairement aux recettes proposées dans Le goûter, l’alcool est ici quasiment absent des recettes. Et s’il est utilisé, le chef essaye de le cacher et s’en excuse immédiatement (comme dans la recette du « Cake aux fruits confits »). Les campagnes anti-alcooliques des années 1950 semblent avoir porté leurs fruits car, avec une décennie de retard ; les mentalités ont changé. La consommation d’alcool par les enfants est désormais fortement condamnée par la société.

La mini-cuisine se caractérise également par l’utilisation de produits industriels dans les recettes : mayonnaise en tube, crabe en boîte, pâte feuilletée sous vide. L’émission s’inscrit dans la modernité de la société de consommation qui bat son plein dans les années 1960. La consommation de produits transformés – conserves, bocaux, etc., explose en effet à ce moment, notamment grâce à la multiplication des supermarchés sur tout le territoire. Ces aliments tout prêts sont présentés dans l’émission comme un moyen de rendre la cuisine plus accessible, et surtout plus simple, afin de toucher le public des enfants.

Par ailleurs, la cuisine est représentée comme un espace à risques pour l’intégrité physique des enfants. Comme dans la première émission pour enfants Le goûter, les dangers potentiels liés à l’activité culinaire sont exposés : principalement les coupures et les brûlures. Michel Oliver délivre régulièrement des messages de prévention des dangers domestiques, en répétant les consignes de sécurité (utiliser un torchon pour sortir un gâteau du four), mais surtout en faisant certains gestes à la place des enfants. Il se fait ainsi garant de la sécurité des enfants.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

La mini-cuisine est diffusée entre 1967 et 1968 sur la première chaîne de l’Office de Radio-Télévision Française (ORTF) qui compte depuis 1964 une deuxième chaîne. La télévision devient dans les années 1960 un loisir privilégié des Français, comme le révèle l’augmentation massive du nombre de téléviseurs en une décennie. On passe d’un million de téléviseurs à près de 10 millions en 1968[1], pour un taux d’équipement des ménages de l’ordre de 50 % selon l’Annuaire rétrospectif de la France (1948-1998), Paris, 1990[2].

Communications et événements associés au film

Public

La mini-cuisine s’adresse spécifiquement aux enfants. L’émission est en effet diffusée le jeudi, jour de la pause scolaire jusqu’en 1972, dans le cadre de la programmation enfantine Jeudimage. Son heure de diffusion varie entre 16h et 17h. En émettant à une heure de grande écoute des enfants, et surtout à l’heure du goûter, le programme propose ainsi aux jeunes téléspectateurs de cuisiner eux-mêmes à la maison. Ce programme jeunesse se caractérise par une proximité avec le public beaucoup moins forte que dans Le goûter. Si Michel Oliver invite les enfants à lui envoyer des lettres pour proposer des recettes à réaliser avec lui en plateau, jamais il n’indique l’origine des recettes proposées.

Audience

Descriptif libre

*00:00 – 00:31 Le décor des Floralix

L’émission s’ouvre sur plusieurs plans courts représentant le parc Floralix à Orléans. Gros plan sur un sanglier puis mouvement de caméra vers d’autres sangliers dans un enclos. Gros plan sur une enseigne « Au rieur sanglier ». Plan large sur la reconstitution d’un temple dédié à Mars Mullo[3] puis travelling à 180° donnant à voir tout le parc qui est encore relativement vide. Ralentissement sur une cabane dans un arbre. Plan américain sur une statue d’Astérix puis zoom in sur sa tête. Gros plan sur la tête d’Obélix puis zoom out. Travelling vers le bas de la statue. La musique rythmée, soutenue par la batterie, souligne le montage rapide.


*00:32 – 01:48 Présentation des ingrédients, promotion du tout prêt

Michel Oliver apparaît au bas de la statue qui est entourée d’une palissade en bois. Il salue un groupe d’enfants qui se trouvent au pied de la statue d’Obélix, la plupart déguisés en Gaulois avec un casque ailé faisant penser à Astérix, puis les invite à le suivre vers une table. Sur celle-ci se trouvent les ingrédients et les ustensiles nécessaires à la recette du jour : la pizza d’Obélix. Le chef explique le principe : « et bien aujourd’hui, on va faire une pizza Obélix, avec la forme d’Obélix, et va y avoir des parfums différents partout pour faire les couleurs […]. Alors ici son gros menhir, on va le faire avec des tomates concassées […] le corps, on va le faire avec du Port-Salut, du fromage râpé, ici nous avons les couettes, on va les faire avec des anchois, on va faire la moustache avec des olives que nous allons couper […] le bout des couettes, ici, on va les faire avec des olives vertes, […] et puis le corps avec des champignons, et dessus, là, les grandes raies, on va les faire avec des poivrons que nous allons couper en lamelles. ». Pendant que le chef parle, chaque ingrédient présent sur la table est filmé en gros plan. Michel Oliver explique ensuite que le fond de la pizza est réalisé à partir d’une pâte feuilletée industrielle : « mais ça, la pâte feuilletée, vous la faites pas vous-même, moi-même je ne sais pas la faire, c’est trop dur, alors vous l’achetez toute prête, comme ça, pas de problème, maman sera contente, il n’y aura pas de la farine partout, et tout sera parfait ». Michel Oliver tient ici un discours très favorable aux produits industriels dont il fait la promotion en vantant leur praticité, simplicité et propreté. Il se met à la hauteur des enfants en avouant ne pas être capable de faire la pâte feuilletée. La mini-cuisine s’inscrit ainsi dans la modernité de la société de consommation qui bat son plein dans les années 1960. La consommation de produits transformés – conserves, bocaux, …- explose en effet à ce moment, notamment grâce à la multiplication des supermarchés sur tout le territoire. Ces aliments tout prêts sont présentés ici comme un moyen de rendre la cuisine plus accessible, et surtout plus simple, afin de toucher le public enfantin. La caméra, qui est certainement portée à l’épaule, filme pendant ce temps, en gros plan et à leur hauteur, les enfants massés autour de la table.


*01:49 – 03:32 Confier les tâches aux enfants

Michel Oliver appelle ensuite quelques enfants, un à un, afin de leur confier une tâche. En les appelant avec leur prénom, le chef souhaite montrer qu’il est proche des enfants. Il n’hésite pas à agrémenter les prénoms d’un petit mot valorisant, comme pour Patricia qu’il appelle « mon chéri » et dont il met en avant l’habileté. Elle est chargée de couper le fromage en morceaux après que le chef lui a montré le geste et la mise en garde contre le risque de coupure. Zoom in sur les mains de la petite fille. Sophie, quant à elle, doit couper les champignons à l’aide d’une moulinette. « Monsieur Pascal » se voit confier la tâche de mélanger les tomates concassées à l’huile d’olive, au sel et au thym. En retour, les enfants ont le droit d’appeler Michel Oliver par son prénom, et non par le titre « chef » comme on pourrait imaginer. Cela dénote encore une fois une volonté de proximité avec les enfants, et peut-être aussi une volonté de rompre les codes de la cuisine. Michel Oliver leur demande ensuite s’ils aiment l’huile d’olive : une majorité dit spontanément oui, puis quelques voix se détachent pour affirmer leur dégoût. En bon souverain, il choisit de diminuer la quantité d’huile d’olive initialement prévue dans la recette et de la remplacer par du beurre afin de contenter ainsi tout le monde. Zoom in sur le saladier contenant les tomates.


*03:33 – 06:27 La pâte feuilletée

Michel Oliver, quant à lui, se charge d’étaler la pâte feuilletée. Cependant, il est rapidement interrompu par Patricia qui lui apporte les champignons qu’elle a déjà fini de mouliner. Le chef la félicite avec insistance (« c’est prêt ? Ah c’est formidable ! Fais voir tes champignons ? Ils sont très bien ! ») et n’hésite pas à arrêter un instant son activité pour lui confier une nouvelle tâche. Il demande à un autre enfant d’apporter un œuf, du beurre et du sel, casse l’œuf en séparant le blanc du jaune et demande à la petite fille de mélanger cette préparation. Il retourne ensuite à sa pâte feuilletée qu’il étale avec une bouteille en verre. En utilisant un objet du quotidien, le chef souhaite montrer que la cuisine est accessible à tous et qu’elle peut être faite partout. Il se met ainsi se mettre à la hauteur des enfants. Un peu déconcerté, il apprend que la majorité des enfants disposent d’un rouleau à pâtisserie à la maison. Gros plan sur la pâte feuilletée étalée puis zoom out. Un enfant lui tend la forme d’Obélix que Michel Oliver utilise comme patron pour découper la pâte. zoom in sur les mains du chef puis plan large sur le plan de travail. Gros plan sur la pâte découpée. Michel Oliver transfère la pâte feuilletée sur une plaque qui ira au four et badigeonne de jaune d’œuf ses contours afin d’y coller une bordure. À la question intéressée d’un enfant : « ça va être bon ? », le chef répond : « ohhhh si ça va être bon, tu n’auras jamais mangé une chose comme ça de ta vie ». Il se montre très enthousiaste afin de motiver les enfants et de les convaincre du plaisir gustatif que procure la cuisine. Il explique ensuite l’utilité de la bordure. Le plan est coupé net à 06:27.


*06:28 – 08:29 Garnissage de la pizza

L’émission se poursuit sur un gros plan montrant la pâte que le chef a désormais fini de cercler. Il garnit les différentes parties des mélanges préparés précédemment par les enfants. Les tomates concassées vont à l’emplacement du menhir. Il en rappelle les ingrédients : sel, huile d’olive et thym. Le fromage coupé va à l’emplacement de la tête. Le chef rassure en même temps un enfant qui demande à deux reprises si la pizza suffira pour tout le monde. Il dispose au niveau des jambes les champignons mélangés à du blanc d’œuf et à du beurre. Tel un conteur, Michel Oliver explique ensuite l’intérêt de disposer des lentilles tout autour de la pâte grâce à la référence au Petit Poucet. Il juge bon de rajouter sur ton très affirmatif : « Ne mangez pas les lentilles après, c’est pas bon ! ». En anticipant un possible comportement à risque des enfants, il se fait garant de leur sécurité. Cette remarque fait partie d’un discours plus général de prévention des risques domestiques. Enfin, Michel Oliver enfourne la pizza dans un four « gaulois », certainement un four portatif entouré de brindilles.


*08:30 – 10:38 Décoration d’Obélix

La nouvelle séquence s’ouvre sur un plan montrant Michel Oliver entouré des enfants, le temple de Mars Mullo à l’arrière-plan. Sur un mode très didactique, le chef annonce qu’il reste 10 minutes de cuisson. Il propose de réaliser pendant ce temps la décoration d’Obélix. Il décalque la forme du personnage sur une planche en bois et commence à dénoyauter et couper des olives noires pour représenter la moustache. Zoom in sur les mains du chef. Les enfants observent attentivement ses gestes et n’hésitent pas à faire des remarques (« oh elle [l’olive] est cassée »). Michel Oliver réussit à les maintenir concentrés en faisant des devinettes, en les invitant à concevoir le décor avec lui et en grandissant l’effet escompté (« jamais il a eu des moustaches comme ça ! »). Il passe ensuite aux tresses qu’il représente avec des anchois et des olives vertes. Pour le chapeau, il utilise une feuille de laurier ; pour les yeux, des morceaux d’olives noires ; et pour le pantalon, des lamelles de poivrons. Michel Oliver sollicite constamment les enfants, en leur posant des questions ou en leur demandant de lui tendre un aliment. Petit problème de raccord son-image : alors que le décor d’Obélix apparaît toujours à l’image, on entend déjà la voix du chef qui annonce la fin de la cuisson.


*10:40 – 12:39 Sortie du four et dégustation

Michel Oliver est filmé de profil alors qu’il sort la pizza du four. Les brindilles qui recouvrent le four obstruent en partie le champ, comme si la caméra le filmait à la dérobée. Les enfants s’exclament de joie à l’annonce du chef posant la pizza sur la table : « Regardez Monsieur Obélix en personne ! ». Il la soulève de la plaque avec quelques difficultés en raison des lentilles qui collent à la pâte. Il conseille d’utiliser plutôt des petits cailloux (allusion à la référence précédente au Petit Poucet) que des légumes secs. Une petite fille affirme que « ça sent le brûlé », mais le chef l’a rassure en disant que ce sont les lentilles qui dégagent une telle odeur, et non la pizza elle-même. Puis il laisse les enfants décorer Obélix à partir du modèle réalisé précédemment. S’ensuivent différents plans montrant les enfants d’âges divers qui garnissent la pizza. Alors que la musique du générique de fin commence à se faire entendre, Michel Oliver coupe la pizza en morceaux et la distribue aux enfants. Il veille par ailleurs à respecter les goûts respectifs de chacun, comme il l’avait annoncé plus tôt. L’émission s’achève sur plusieurs plans donnant à voir les enfants qui dégustent.

Notes complémentaires

Références et documents externes

"1967 : les Floralies internationales d'Orléans", Archives municipales et communautaires d'Orléans, URL : http://archives.orleans-metropole.fr/a/43/1967-les-floralies-/

"Floralies Internationales d'Orléans : 50 ans déjà", Parc Floral de la Source, URL : https://www.parcfloraldelasource.com/presentation/floralies-1967/

Cohen, Évelyne, et Lévy, Marie-Françoise (éd.), La télévision des Trente Glorieuses : Culture et politique, Paris : CNRS, 2007.

Gaillard, Isabelle, La télévision : histoire d’un objet de consommation, 1945-1985, Bry-sur-Marne : Institut national de l'audiovisuel, 2012.

Roger, Olivier, Les mises en scène de la cuisine dans les émissions de recettes à la télévision française, Mémoire de Master 2 Histoire, Université Paris I, 2014.

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Amélie Kratz


  
  1. Gaillard, Isabelle, La télévision : histoire d’un objet de consommation, 1945-1985, Paris, 2012, p.117-119.
  2. Cité dans Cohen, Évelyne, et Lévy, Marie-Françoise (éd.), La télévision des Trente Glorieuses : Culture et politique. Paris, 2007.
  3. Selon les Archives municipales d’Orléans et le site du Parc floral de la Source, le temple faisait 23 mètres de hauteur, 38 mètres de long et 22 mètres de large. Il avait pour ambition de reproduire fidèlement un temple gallo-romain découvert 15 ans plus tôt dans la Sarthe.