Accouchement sans douleur (1970)

De Medfilm



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Titre :
Accouchement sans douleur
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
13 minutes
Format :
Muet - Couleur - Super 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Accouchements et premier bain d'un nouveau-né à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux.

Genre dominant

Vue amateure

Résumé

« [film accompagné de sons en prise directe] Scènes d'accouchement à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux. » (source: CICLIC)

Code CICLIC: 16711


« [film viré au rouge] [seq:1] Scènes du premier bain d'un nouveau-né à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux. [seq:2] Scènes d'accouchement à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux. » (source: CICLIC)

Code CICLIC: 16712


« [film viré au rouge] Accouchement à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux. » (source: CICLIC)

Code CICLIC: 16714


« Scènes d'accouchement à la maternité des Bleuets de la clinique Montaigne à Châteauroux. » (source: CICLIC)

Code CICLIC: 16890

Contexte

L'accouchement sans douleur, ASD

La méthode d'accouchement sans douleur, introduite dans les années 50 en France par le Dr. Lamaze, "consistait, par un enseignement approprié donné aux femmes enceintes, à analgésier leurs couches par une action essentiellement psychologique." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, " L'accouchement sans douleur, histoire d'une révolution oubliée" ; éd. de L'Atelier, 2004, p.11). Venu de l'Union soviétique, l'ASD a d'abord été pratiquée dans une clinique appartenant à la CGT, il a également été promu par les cercles chrétiens, protestants aussi bien que catholiques : un discours du pape en 1956 a favorisé sa généralisation en France. Mais cette méthode s'est mal adaptée aux exigences des pouvoirs publics d'être systématiquement pratiquée en établissement hospitalier. "L'Accouchement Sans Douleur, qui repose avant tout sur une relation de confiance entre l'accoucheur et l'accouchée tout au long de la grossesse, est une pratique artisanale qui résiste mal à la division du travail liée à la concentration. La généralisation actuelle de la péridurale s'explique autant par cette évolution que par son indéniable efficacité anesthésiante." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, p. 12).

L'action de Max Ploquin

Max Ploquin, médecin gynécologue accoucheur, a débuté sa carrière comme médecin généraliste de 1959 à 1964. Avec l'aide de sa première épouse Nicole, alors sage-femme, il avait incité les femmes enceintes du Boischaut à suivre une préparation théorique et pratique destinée à leur rendre la maîtrise de l'accouchement. Dans les six premiers mois, le couple réalisera une soixantaine d'accouchements, le plus souvent à domicile mais aussi dans la clinique Pasteur, à La Châtre. 

Le Dr. Max Ploquin a ensuite exercé à la clinique Montaigne de Châteauroux. Sa devise était : « Accoucher ici comme à la maison ». La liberté de la mère était respectée, comme ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d’accompagnement d’amis et familiers, de mode d’accouchement, d’alimentation, etc. La préparation vise à permettre à la future mère de faire naître en respectant le plus possible la physiologie durant toutes les phases de l’accouchement. Laisser le bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience », en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son mouvement naturel.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Les prises de vues sont instables, pas de carton intermédiaire, pas de son. Nous sommes dans le registre du film amateur. La réalisation met en scène la fabrication du film : on voit, dans la dernière séquence, une lampe braquée sur un ascenceur que prennent les jeunes parents, puis, dans la chambre qu'ils ont quitté, une infirmière qui range un microphone.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La pratique du Dr. Max Ploquin a une double vocation : assister l'accouchement en allégeant la souffrance, et éduquer les femmes pour les émanciper. Dans le film, la médecine ne se limite pas à mettre en oeuvre le savoir qu'elle détient, elle associe à son action les femmes sur lesquelles elle intervient. Par leur comportement, que détermine la connaissance qu'elles ont acquise de leur corps et des gestes qui conviennent, les femmes enceintes deviennent les partenaires du soin.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Espaces de formation

Communications et événements associés au film

Public

Professionnels de santé, milieux associatifs

Audience

Descriptif libre

Deux scènes d'accouchement successifs filmées en plan général et en gros plan. Les plans généraux montrent les personnes rassemblées au chevet de la parturiente. Quoiqu'elles revêtent toutes une blouse blanche, on peut supposer que parmi elles se trouvent des proches. Un des hommes a avec l'une d'elles les gestes affectueux du conjoint. La caméra panote régulièrement pour montrer, se tenant contre le mur, une jeune femme visiblement très ému par l'événément. chacun des deux bébés, une fois qu'il est né, est porté dans un bac rempli d'eau.

A 12:03, la mère se lève pour quitter le lit. Elle est filmée dans l'acenceur avec son mari. Chacun porte un des deux bébés. En bord cadre gauche bas, une lampe est braquée vers eux pour éclairer le plan. Dernière scène, deux infirmières refont le lit, l'une d'elles range un microphone.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet