Symptomatologie mélancolique (1971)

De Medfilm



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Titre :
Symptomatologie mélancolique
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
14 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse
Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne

Contenus

Sujet

Présentation clinique d'un cas de symptomatologie mélancolique.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Carton : " Symptomatologie mélancolique.* 1. Forme simple – Malade de 62 ans ; accès mélancolique au cours de l’évolution d’une psychose périodique ayant débuté par un épisode maniaque.[…]* 2. Expression délirante – (Idées de damnation)"

Le film est composé de deux parties, chaque partie correspond à un entretien avec une patiente différente.
la patiente s'assoit en face d'un médecin (un homme) vêtu d'une blouse blanche. Il l'interroge sur la dépression dont elle souffre. Elle décrit sa perte d'envie de faire quoi que ce soit, son ennui, sa absence de volonté. Elle explique qu'elle est sombre, qu'elle ne rit plus, qu'elle malheureuse. Comme dans d'autres films de la série "Séméiologie psychiatrique", la patiente est amenée à faire part de son incompréhension devant son ressenti et les causes de sa souffrance. Selon elle, son état actuel est la rechute d'une dépression antérieure. Elle fait référence au suivi par le médecin qui l'interroge ("Je crois que vous m'aviez donné du Tofranil à ce moment là..."). A la fin de cette séquence, elle explique qu'elle "est vraiment désolée, [il] l'avait si bien remontée... Pourquoi ça vous retombe dessus cette chose-là [la dépression] ?"
Dans la seconde séquence du film, la patiente est une femme âgée, vêtue de noir. Quand elle entre dans la pièce, elle marche péniblement jusqu'à la chaise qui lui est destinée. Elle s'y assoit et dit immédiatement au médecin, avant toute question qu'il pourrait lui adresser : "Docteur, je suis certaine d'être maudite. Pour l'éternité, puisque l'esprit ne meurt pas". Elle regarde fixement le médecin avec une expression anxieuse. Elle explique qu'elle ne fait plus rien et qu'elle n'a plus goût à rien. Elle ne pense qu'à cette damnation dont elle se sent victime. Elle évoque sa fille, mais "c'est comme si elle n'en avait plus" depuis qu'elle est convaincue de sa damnation. Presque immobile, elle s'exprime avec effort. Son attitude reflète fait écho l'impossibilité qu'elle évoque pour entreprendre quoi que ce soit dans la vie de tous les jours. Elle éprouve une grande détresse, puisque "même la mort ne pourra pas [la] délivrer". Elle part en s'excusant de ne pas pouvoir en dire plus...

Contexte

Voir la notice de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce films appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le mode de réalisation de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (« La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 K + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht