Soins d'urgence avant l'arrivée du médecin (1925)
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Sommaire
Générique principal
« Prises de vues de Edmond Floury et Géo Clerc ; Collection du Ministère de l'Agriculture »
Contenus
Sujet
Les premiers secours à apporter aux accidentés et aux personnes en danger, entre l'événement déclencheur et l'arrivée du médecin.
Genre dominant
Résumé
Divers exemples montrent les soins spécifiques à prodiguer aux personnes en danger ou victimes d'accidents, en fonction de la situation : une fracture de la jambe suite à une chute d'échelle, une noyade dans une rivière, une électrocution dans un appartement, une insolation aux champs, une brûlure suite à un début d'incendie, un malaise dû à une salle surchauffée, une hémorragie nasale consécutive à un jeu et un danger d'intoxication par des conserves avariées.
Contexte
Le manque de connaissances et de savoir-faire quant aux premiers secours à apporter aux personnes en détresse entraînent, dans les années 20, des séquelles parfois irrémédiables, voire la mort. Ce film a donc pour objectif de remédier à cette situation en instruisant le grand public sur les bonnes réactions et les bons gestes de secours à adopter dans les situation d'urgence.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Pour chaque exemple, le film fait la part belle à l'image pour restituer la situation et les mesures à prendre. Disposant d'un pouvoir d évocation moindre, le texte sert surtout de support ou d'accompagnement pour décrire et expliquer les faits et actions.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
S'agissant de premiers secours, la médecine et la santé sont présentes sous un aspect « primaire » et immédiat. Ce qui est montré dans ce film peut être assimilé à une forme de médecine d'urgence, de première urgence.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Villes et villages
Communications et événements associés au film
Public
Grand public
Audience
Descriptif libre
Première partie
Fracture de la jambe
[00'15"]
Le film s'ouvre sur une séquence représentant des paysans en train de faner le foin. L'un d'entre eux qui était monté sur une moissonneuse-lieuse, en saute se fracture la jambe. Deux de ses compagnons accourent, constatent la lésion et décident d'immobiliser la jambe. L'un pose deux planchettes de bois de part et d'autre de la jambe et les matelasse en ajoutant de la paille entre celles-ci et la jambe. Il assure ensuite leur fixation en enroulant l'ensemble dans une bande de toile tandis que le second compagnon maintient les deux planchettes.
[01'51"]
Fracture des côtes
[01'51"]
Un garçon de ferme est en train d'atteler un cheval de trait à une charrette. Soudain, le cheval avance et le garçon prend le limon gauche de la charrette en pleine cage thoracique. Sa sœur et sa grand-mère accourent et le font asseoir sur une charrue. Après lui avoir enlevé sa chemise, sa sœur lui enroule le torse dans un bandage très serré. Pouvant ainsi respirer plus facilement, le jeune homme retrouve le sourire.
[02'54"]
Asphyxie – noyade
[02'54"]
Deux hommes se promènent tranquillement sur un chemin. Soudain, alors qu'ils longent une rivière, ils aperçoivent un homme qui s'y noie. L'un de promeneurs enlève rapidement son veston, son chapeau et se jette à l'eau. Il nage jusqu'à l'homme en danger, le ramène sur la berge et, avec l'aide de l'autre promeneur, l'allonge sur le ventre. Il écarte ensuite les mâchoires du noyé pour faire sortir l'eau, puis lui applique la "méthode Schaefer" de respiration artificielle, qui consiste à exercer une pression des deux côtés de l'abdomen (méthode abandonnée depuis en raison de son efficacité très relative). Pour ne pas se fatiguer, il demande à l'autre promeneur de chercher un appareil "Panis-Charpin" de respiration artificielle (il peut sembler étonnant qu’un promeneur quelconque possède un tel appareil). Ils placent celui-ci sous le noyé, l'y sangle et l'un actionne le levier de l'appareil à quatre reprises. Dès que le noyé reprend ses esprits, il est déssanglé et couché sur le côté. Les deux promeneurs déboutonnent sa chemise et, pendant que l'un le frictionne énergiquement, l'autre lui fait boire de l'alcool. Son corps ainsi réchauffé, le noyé est lentement assis.
[06'43"]
Deuxième partie
Electrocution
[06'51"]
Une femme au foyer travaille dans la cuisine de son appartement avec sa fille. Celle-ci après avoir déposée une bassine d'eau sur la table, en sort un torchon qu’elle essore avant de le déposer sur la table. Elle commet alors l'erreur de prendre, dans sa main droite mouillée, un fil électrique qui se trouvait là. Etant électrocutée, elle s'effondre tout de suite au sol et sa main, tétanisée, reste agrippée au fil électrique. Sa mère court chercher un voisin et, l'ayant amené dans son appartement, lui explique la situation. Elle s'apprête à retirer le fil électrique de la main de sa fille, mais en est empêchée par le voisin, qui lui explique qu'elle serait elle-même électrocutée. Il coupe d'abord le courant pour lui enlever le fil électrique de la main, puis il lui applique la méthode Sylvester de respiration artificielle. Celle-ci consiste à tirer les bras au-dessus de la tête de la victime pour faire gonfler sa cage thoracique, puis à ramener les avant-bras de la victime sur sa poitrine et à appuyer pour comprimer celle-ci. A la quatrième fois, la jeune fille cligne des yeux, bat des paupières et reprend doucement ses esprits.
[08'32"]
Insolation
[08'32"]
C'est par une journée caniculaire que des paysans effectuent une fenaison. L'un d'eux enfourche les mottes de foin posées en tas et les jette à côté pour faire un autre tas, et cela à cadence soutenue. Sa tête ne porte ni chapeau, ni casquette et se trouve donc exposée sans protection aux rayons du soleil. La chaleur accablante oblige régulièrement ce paysan à s'arrêter pour s'éponger le front et, du fait de la diminution progressive de ses forces, ses gestes deviennent plus lents et moins précis. Pris d'insolation, il s'effondre par terre. Un de ses compagnon accourt, lui dégrafe sa chemise et le déplace contre le petit tas de foin. Il en dispose les mottes pour faire de l'ombre et place quelques poignées de foin sous la tête du paysan insolé. Il cherche ensuite un seau d'eau, y trempe les mains, lui en asperge la tête pour le rafraîchir et y ajoute quelque gifles sous l'effet desquelles la victime reprend ses esprits.
[10'01"]
Syncopes
[10'01"]
Une femme, prise d'une syncope dans une salle surchauffée, est évacuée par un employé qui l'allonge sur le sol. Il fait venir son collègue qui l'envoie chercher une serviette et un vase d'eau et prend lui-même en charge cette femme. Il lui desserre ses vêtements, prends son pouls au poignet gauche, flagelle son visage avec la serviette mouillée ramenée par le premier employé et, par quelques gifles énergiques, parvient à faire revenir à elle cette femme.
[11'09"]
Hémorragie nasale
[11'09"]
Des écoliers jouent dans la cour de leur école, sous la surveillance de leur maîtresse, lors d'une récréation. Soudain l'un d'entre eux reçoit un coup de son camarade et commence à saigner du nez. La maîtresse l'emmène à l'écart tandis que les écoliers commencent à rudoyer le coupable. Pendant ce temps, un des élèves est envoyé chercher une chaise par la maîtresse, qui y fait asseoir l'écolier blessé, dont elle asperge le front et la racine du nez avec un coton trempé dans un verre d'eau froide. Puis, avec le pouce de sa main droite, elle comprime la narine contre la paroi du nez afin de stopper l'hémorragie avant de terminer par un nettoyage du visage de l'élève, qui semble aller mieux, avec le coton imbibé d'eau froide.
[12'21"]
Secours aux brûlés
[12'21"]
Une ménagère travaille dans son appartement. Voulant faire chauffer le contenu d'une casserole, elle pose celle-ci sur une table où se trouve un réchaud à pétrole. Elle craque une allumette pour l'allumer, mais une partie du pétrole s'est répandu sur la nappe et prend feu, brûlant la ménagère. Sa fille se précipite, la couvre tout de suite, l'étend au sol et l'enveloppe dans une couverture, en prenant soin d'éteindre les dernières flammes présentes sur les vêtements de sa mère. Elle court ensuite chercher un médecin.
[13'10"]
Intoxication par les conserves
[13'10"]
Une mère au foyer prépare le repas de midi. Après avoir dressé la table, elle s'apprête à ouvrir une boite de conserves pour mettre les poissons qui s'y trouvent dans une coupelle. Mais le couvercle de la boîte étant bombé, il est probable que son contenu ait fermenté et, effectivement, il dégage une odeur pestilentielle à l'ouverture de celle-ci. La mère prend alors une autre boîte de conserve dont le couvercle est plat, signe que les poissons qu'elle contient peuvent être consommés sans danger. Son ouverture révèle en effet un contenu bien conservé et pouvant être consommé. La mère dispose donc les poissons dans la coupelle.
[14'04"]
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss