Service de santé : douches, chirurgie, gaz (1917)

De Medfilm



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Titre :
Service de santé : douches, chirurgie, gaz
Année de production :
Pays de production :
Durée :
20 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Transport des blessés vers les hôpitaux par des automobiles, douches démontables, opérations chirurgicales des blessés, entraînement pour la lutte contre les attaques chimiques, entraînement du maniement de la baïonnette.

Genre dominant

Résumé

Le film présente les ambulances automobiles (autochirs) transportant les blessés sur des brancards vers les hôpitaux, où le soldat est pris en charge par des infirmiers avant d'être conduit vers le bloc opératoire. Des soldats s'entraînent à simuler une attaque au gaz et répètent les gestes à suivre. Le film se termine par un entraînement où des soldats s'exercent à manier la baïonnette.

Contexte

Dans une guerre où toutes les armées utilisent largement les transports hippomobiles, l'apparition des ambulances automobiles représente un progrès certain. Il donne une chance supplémentaire au blessé de survivre en étant évacué plus rapidement vers un hôpital de l'arrière pour y recevoir des soins adaptés. Ces ambulances sont mises en place dès 1914 auprès des armées et corps d'armées. Le soldat blessé se voit pris en charge par le service de santé où à chaque étape un tri s'opère, d'abord sur le champ de bataille où les brancardiers l'évacuent vers le poste de secours avancé ou parfois les postes chirurgicaux avancés, on le conditionne pour l'envoyer plus loin à l'ambulance intermédiaire qui se présente sous la forme d'un hôpital démontable avec un bloc chirurgical, puis c'est l'hôpital auxiliaire dans un bâtiment réquisitionné, parfois une école ou un couvent, enfin le blessé se rend dans un hôpital d'évacuation (HOE) hors de la zone de combat.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film est très didactique, progressivement on découvre les installations, d'abord de l'extérieur, puis de l'intérieur avant de finir en gros plan, soit sur l'ambulance, soit sur l'opération chirurgicale.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film présente la chaîne du service de santé sous un aspect moderne et efficace, où tout est prévu de l’évacuation à la prise en charge.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Audience

Descriptif libre

Le film présente différents thèmes, lesquels n'ont pas forcément de liens entre eux, et l'absence de carton peut laisser supposer à des rushes collés ensemble.
Le film débute dans la cour d'une grange où un groupe de soldats fument et jouent aux cartes autour d'une table, derrière eux se trouve une ambulance automobile. En pleine campagne, une dizaine de véhicules sanitaires sont alignés dans un pré ; l'opérateur fait un gros plan sur l'un des camions flanqués d'une croix rouge comme l'impose la convention de Genève. Un panneau indique « Attention ! L'ennemi vous voit ! Dispersez-vous ! », indiquant la proximité des lignes ennemies. Une tente ayant fonction de douche est équipée d'une chaudière pour fournir de l'eau chaude aux soldats. Filmé en gros plan, un militaire l'actionne pendant qu'un groupe d'officiers et de politiques entourent un général inspectant l'installation. On découvre l'intérieur de la tente équipée de douches, pour permettre aux soldats de se laver, chose très importante dans la politique hygiénique afin d'éviter les maladies présentes dans les tranchées où le soldat n'a pas l'occasion de se nettoyer convenablement.
La séquence suivante montre le fonctionnement d'un bloc opératoire. Une ambulance arrive devant des baraquements ; des infirmiers y sortent de la caisse arrière un blessé sur une civière et l'amènent à l'intérieur où le chirurgien le prend en charge dans le bloc opératoire. Entouré d'infirmiers, il désinfecte la plaie au thorax et retire la balle. Le blessé est mis sous assistance respiratoire. L'opérateur filme ainsi plusieurs opérations en gros plan, permettant de bien voir les gestes du chirurgien extrayant des fragments d'obus de la plaie. Il termine par un plan d'ensemble des baraquements.
La dernière séquence nous montre un exercice d'alerte au gaz, dans un baraquement équipé d'un sas fermé par deux toiles hermétiques ne laissant pas passer le gaz. Un soldat équipé d'un masque à gaz porte un fumigateur et asperge les portes pour les décontaminer. Les soldats doivent en entrant marcher dans du bicarbonate de sodium pour enlever les résidus de gaz présent sur eux. Seul un soldat porte une combinaison complète pour lutter contre l'attaque chimique ; les autres n'ont qu'un masque à gaz. Le film se termine par un entraînement de troupes serbes encadrées par des instructeurs français maniant la baïonnette et défilant dans un pré devant la foule.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Alain Larcan, Jean-Jacques Ferrandis, Le service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale, Paris, Éditions LBM, 2008, 596 p.

Contributeurs