Rythme au soleil (1938)
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Sommaire
Générique principal
Carton introductif : « Les établissements du professeur Rollier à Leysin et à Cergnat (Vallée des Ormonts) » Générique de fin : « Production Charles-Georges Duvanel » Musique par Hans Haug (non crédité au générique du film, mais mentionné dans un article du Courrier de Leysin [« Un beau film » 1938])
Contenus
Sujet
Les bienfaits de la gymnastique au soleil (héliothérapie) pour traiter la tuberculose dans les établissements du Dr Auguste Rollier à Leysin.
Genre dominant
Résumé
Le film expose les méthodes thérapeutiques du Dr Auguste Rollier pour lutter contre la tuberculose spécifiquement et pour le bien-être physique de manière plus générale, résultats de nombreuses recherches sur les bienfaits de l’héliothérapie. Filmés en extérieur, notamment devant les établissements du Dr Rollier à Leysin, les patients pratiquent la gymnastique issue de la méthode de Margaret Morris (1891-1980), associée à l’exposition au soleil. Des patients de tout âge effectuent divers exercices physiques et danses chorégraphiées en plein air pour entretenir leur musculature, afin de prévenir et soigner la tuberculose.
Contexte
« Avant que le Docteur Rollier ne s’installât à Leysin en 1903, la tuberculose osseuse ne savait être traitée qu’en enfermant le membre malade dans un corset de plâtre pour l’immobiliser.» (Une thérapeutique qui vise l'homme tout entier : ou les adjuvants de l’héliothérapie pratiquée dans les cliniques du professeur Rollier à Leysin. 1903-1953, p. 4).
En 1903, il s’installe à Leysin dans un « chalet » — qui deviendra plus tard une clinique à part entière — et y débute son activité médicale. Ce chalet, bien exposé au soleil, sur le flanc d’une montagne, devient le terrain de ses premières recherches et expériences sur les « radiations solaires et leur influence sur l’organisme », notamment pour le traitement et la prévention de la tuberculose (Une thérapeutique qui vise l’homme tout entier : ou les adjuvants de l’héliothérapie pratiquée dans les cliniques du professeur Rollier à Leysin. 1903-1953, p. 45).
En novembre 1935, il rédige à Leysin la préface de son nouveau manuel sur l’héliothérapie, qui s’inscrit dans les nouveaux travaux consacrés à l’héliothérapie au début des années 1930 : « [J]e me suis demandé si une nouvelle contribution de ma part à l’étude de cette thérapeutique serait encore opportune. La raison principale qui m’a déterminé est que l’héliothérapie — plus que jamais à l’ordre du jour — est souvent pratiquée de la manière la plus fantaisiste. Chacun prétend aujourd’hui faire de la cure solaire, mais rares sont les initiés qui en connaissent bien les principes, même parmi ceux qui la prescrivent ou la dirigent. Ainsi les accidents sont-ils multiples. Ils ne peuvent que discréditer la méthode. » (Rollier 1936, p. 7).
Il rappelle ses précédents travaux sur l’héliothérapie datant de 1914 (« un recul suffisant m’autorise à parler aujourd’hui des résultats éloignés de l’héliothérapie » [Rollier 1936, p. 7] ) et insiste notamment sur le fait que celle-ci n’est pas réservée à la guérison, mais sert aussi à la prévention (Rollier 1936, p. 8).
Cette méthode consiste à mettre les patient·e·s en contact avec le soleil et l’air de la montagne (Rollier 1936, p. 16). Elle stimule diverses pratiques exécutées en extérieur par patient·e·s exposé·e·s au soleil, comme des travaux manuels ou de la gymnastique. En effet, la gymnastique est souvent associée à l’héliothérapie pour que celle-ci soit efficace : « Il faut avoir assisté à l’une de ces démonstrations ou avoir vu le film “Rythme au soleil” pour réaliser que le souci de trouver une gymnastique a conduit à la naissance d’un art qui est à la portée de tout enfant malade, art qui lui donnera, par des découvertes successives, des joies nouvelles et une plus grande ferveur. Voilà pourquoi depuis 1932, les années de guerre mises à part, des élèves diplômés de l’École M.M.M. de Londres se sont succédé à Leysin pour enrichir les bienfaits de l’héliothérapie des trésors de leur art merveilleux. » (Une thérapeutique qui vise l’homme tout entier : ou les adjuvants de l’héliothérapie pratiquée dans les cliniques du professeur Rollier à Leysin. 1903-1953, pp. 13-14).
L’héliothérapie, telle que théorisée et mise en pratique par Auguste Rollier dans ses cliniques, est donc reliée à une gymnastique qui doit être praticable depuis un lit. Rollier exploite à cet effet la méthode de Margaret Morris pour accompagner l’ensoleillement des patients : « Margaret Morris comprit d’emblée la portée que sa méthode pourrait avoir dans les cliniques à Leysin et examina comment adapter les exercices respiratoires et les mouvements de base de ses figures aux positions particulières des enfants mobilisés. » (Une thérapeutique qui vise l’homme tout entier : ou les adjuvants de l’héliothérapie pratiquée dans les cliniques du professeur Rollier à Leysin. 1903-1953, pp. 13-14).
L’héliothérapie est ainsi adaptée par Rollier pour qu’elle soit pratiquée selon une posologie précise afin de renforcer la musculature et reconstituer les tissus des personnes atteintes (Rollier 1936, p. 14).
Le Dr Auguste Rollier deviendra Professeur honoraire de l’Université de Lausanne et membre correspondant de l’Académie de Médecine de Paris.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Les prises de vues idylliques de Leysin et de ses paysages montagneux ancrent le film dans le village où le Dr Rollier s’est installé au début des années 1930. Légèrement vêtus pour bénéficier des bienfaits du soleil, les patients sont filmés devant des paysages majestueux en train d’effectuer des exercices et des mouvements de danse. Le commentaire présente les principes généraux de la méthode, les pathologies et souligne les bienfaits thérapeutiques des exercices, le tout à travers un langage technique (quand il s’agit de désigner les affections), et un ton à la fois didactique et lyrique.
Les prises de vues des montagnes, la musique — dont le rythme imite celui des différents exercices —, ainsi que la danse participent à montrer la nature paisible et ludique de la thérapie. En insistant sur les traitements préventifs et sur les cas guéris de la tuberculose, le film brosse un tableau dédramatisé de la maladie, qui encourage tout un chacun·e à pratiquer un mode de vie sain, fait de mouvements et d’activités en plein air. Les modalités de prise de vue (cadrage, emplacement de la caméra, composition visuelle des plans, etc.) mettent en évidence l’idée d’équilibre, de bien-être, d’harmonie des corps en communication avec la nature. Seuls ou en groupe, les patient·e·s réalisent des gestes grâcieux où se rejoignent esthétique, expression corporelle et santé.
Le film adopte un régime informatif qui confine au ton publicitaire, tant le commentaire vante les mérites de cette méthode alliant héliothérapie et danse gymnastique. En ce sens, il combine des stratégies rhétoriques qui appartiennent au film de prévention sanitaire à visée prophylactique, au film d’éducation populaire et au film de danse. La rhétorique propagandiste est particulièrement sensible dans la conclusion qui défend les valeurs religieuses et patriotiques.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Les patients sont filmés sur les terrasses des différents établissements alors qu’ils et elles effectuent des mouvements de coordination et de renforcement musculaire, sans que le personnel soignant ne soit jamais montré à l’écran. En extérieur, ce sont des guides de montagne qui les accompagnent. Cela participe à mettre en avant l’autonomie d’une pratique tant solitaire que communautaire, qui ne nécessite aucun médicament ni intervention de personnel soignant.
Socles de la thérapie, l’activité physique et l’exposition au soleil sont dépeintes comme étant bénéfiques à la santé de chacun·e, personnes malades et saines. Elles sont donc présentées dans leur fonction préventive. Les patient·e·s qui servent d’exemples semblent avoir été sélectionnés pour leur agilité et leur forme physique. En effet, aucun cas de tuberculose grave n’est montré et l’accent est mis sur le pouvoir salutaire de la thérapie et des montagnes ensoleillées de Leysin.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Le film a principalement été montré lors d’événements organisés par des structures médicales. Toutes ces projections semblent être ouvertes au public, ce qui fait sens au vu du ton promotionnel du film qui vise à prévenir plutôt que guérir. Aucune mention du film n’a été trouvée dans la presse française ou internationale. C’est le Courrier de Leysin qui parle pour la première fois de Rythme au soleil, dans un article daté du 3 juin 1938 publié après une projection (« Un beau film » 1938). Par la suite, il sera régulièrement montré dans différentes villes suisses pendant une année environ. Les articles diminuent ensuite, à raison d’une mention en 1943 (« Chronique locale. Séance cinématographique » 1943), 1945 (« Société coopérative de consommation » 1945) et 1947 (W. J., « Visite d’étudiants » 1947). Ces deux dernières projections ont lieu autour de Leysin. Concernant la prise en charge de la diffusion du film, le Dr Rollier semble en être le principal responsable, comme le suggère la Feuille d’avis de la Vallée-de-Joux en 1943 : le film a été obtenu « de la complaisance du Dr Rollier» (« Chronique locale. Séance cinématographique » 1943).
Communications et événements associés au film
En octobre 1938, dans un auditoire de l’ETH à Zürich, le film est projeté avec un autre film (La Clinique Manufacture), lors d’une conférence du Dr Rollier, dont voici l’intitulé complet : « Prof. Dr. med. Auguste Rollier von Lausanne und Leysin über die Heilkraft der Sonne in der Behandlung und Verhütung des “chirurgischen” Tuberkulose» («Prof. Dr. méd. Auguste Rollier de Lausanne et Leysin sur le pouvoir curatif du soleil dans le traitement et la prévention de la tuberculose “chirurgicale” ») (« Kulturgesellschaft Zürich » 1938). L’annonce précise que la conférence sera donnée en français, mais les cartons seront en allemand. Rythme au soleil est mentionné avec le sous-titre suivant : « Rôle de la Gymnastique dans le traitement et la prévention de la tuberculose ». En 1939, le film est à nouveau projeté en accompagnement d’une conférence publique du Dr Rollier, intitulée « Occupation des enfants atteints de tuberculose chirurgicale », à la suite de l’assemblée générale de la section yverdonnoise de la Ligue contre la tuberculose dans le foyer du Casino de la ville. La même année, la Feuille d’avis de Lausanne mentionne la projection du film « devant une nombreuse assistance» (« De villes en villages » 1939), lors de l’assemblée annuelle de la Ligue Vaudoise contre la Tuberculose (L.V.T.). En 1945, le film est projeté dans la grande salle de la Tour d’Aï (Leysin) lors d’une conférence publique de la Société Coopérative de consommation intitulée « Des vitamines aux sulfamidés et à la pénicilline ». En 1947, le Courrier de Leysin mentionne qu’une projection du film a clos la visite de Leysin d’un groupe de « 45 étudiants de l’Institut de recherches touristiques de l’Université de Berne» (W. J., « Visite d’étudiants » 1947). L’article stipule aussi que la Société des Établissements héliothérapiques (de Leysin) est bel et bien propriétaire du film.
Public
Tout public.
Audience
Descriptif libre
Tout au long du film, une musique légère et rythmique dominée par le piano, ainsi que des bruitages, accompagnent les images et participe de l’atmosphère joyeuse, apaisée et ludique des établissements du Dr Rollier. La musique semble avoir été composée sur la base des images et doit sans doute se rapprocher de la musique jouée lors de leurs séances de gymnastique.
Introduction : Gymnastique en plein air
Après le générique d’ouverture, le film s’ouvre sur deux plans s’enchaînant rapidement qui montrent un enfant en culotte faisant de la gymnastique sur une terrasse en plein air, avec vue sur les montagnes. Des sons de claquement de mains sont synchronisés aux applaudissements de l’enfant effectuant une chorégraphie précise. Le commentaire précise les bienfaits de « la réflexion musculaire chez les malades atteint de tuberculose ostéo-articulaire ou de scoliose », tels que théorisés par le Dr Rollier. Ensuite, un panoramique latéral aller-retour de droite à gauche dévoile six patient·e·s qui font des exercices couché·e·s sur leurs lits, toujours en plein air et devant les montagnes. Le commentaire explique que ces exercices sont toujours accompagnés de musique et « selon la méthode de Margaret Morris ». La musique extradiégétique est synchronisée au mouvement des patients, effectuant un enchaînement de mouvements chorégraphiés.
[01:26] Plan d’ensemble sur des patients alités et un enfant debout au milieu faisant des mouvements synchronisés, que le commentaire décrit ainsi : « Voici une galerie de cure ». Il poursuit : ces exercices couplés à l’héliothérapie « ne nuisent en rien à l’immobilisation et à l’orthopédie ». Avec un raccord dans l’axe, le plan suivant ne cadre plus que les patients sur leurs lits, toujours en mouvement. Le commentaire affirme que « la gymnastique respiratoire est toujours au centre de ces exercices », puis un gros plan montre le ventre d’une patiente se contractant au rythme de ses respirations.(02:11)
Cas particuliers
Le plan montre une patiente allongée sur son lit en plein air devant les montagnes et faisant des exercices. Cette élève de l’école Margaret Morris est atteinte d’une « tuberculose du genou » et effectue des « exercices rationnels développant la musculature tout entière ». Un autre plan plus large montre la patiente continuer les exercices.(04:00)
Un plan moyen montre une patiente sur un balcon, debout et se tenant à une chaise. Le commentaire indique qu’il s’agit d’une « jeune fille convalescente d’une coxalgie grave, effectuant divers mouvements qui développeront les muscles autrefois atrophiés de la jambe et favoriseront le retour de la fonction articulaire ». Après avoir fini son exercice à la jambe gauche, la patiente s’assoit sur la chaise et le commentaire vante ses progrès. Plan frontal et large sur « une autre convalescente de coxalgie » qui fait des exercices plus avancés. Au second plan se trouvent d’autres patients sur leurs lits.
Plan rapproché sur un jeune garçon qui « était atteint d’une tuberculose fistulisée du coude droit ». Le plan coupe sur un cadre plus serré montrant le coude atrophié. Le commentaire indique qu’il est guéri et peut maintenant faire des mouvements de gymnastique lui permettant de fortifier son état général. Coupe sur le garçon en plan large qui se trouve sur le même balcon que la patiente précédente et qui fait des exercices en se déplaçant. La caméra le suit en panoramique. (05:18) Plan buste sur « une malade [qui souffre] de scoliose très prononcée » ; le cadrage permet de mettre en évidence son dos. Un plan plus large la montre ensuite de profil faisant des étirements sur une chaise pour renforcer son dos et sa colonne vertébrale. Retour au premier cadrage, avant de couper sur un plan en contre-plongée qui montre la patiente de dos, debout sur le même balcon, les montagnes enneigées à l’arrière-plan. (06:13)
L’héliothérapie associée aux sports de neige
Plan général sur un groupe de trois patientes faisant du ski de randonnée (le commentaire mentionne des « exercices rationnels de ski ») dans « la splendeur ensoleillée d’un paysage alpestre », guidées par un moniteur, la caméra les suivant selon un mouvement panoramique. Le groupe est ensuite filmé en train de descendre une pente douce, suivant les virages du moniteur. Ce dernier est simplement vêtu d’un pantalon et skie à torse nu. Ses élèves sont également peu vêtues : un short ainsi qu’un débardeur dévoilant leurs épaules nues.
Gros plan sur les visages heureux de patientes, puis plan général sur quatre patientes effectuant « de gracieux exercices de gymnastique, pratiqués sur skis. » Derrière elles se dresse un large massif montagneux. Le même groupe est encore filmé de manière plus rapprochée et de dos. Le commentateur précise que cette gymnastique est bonne tant pour les malades tuberculeux que les personnes saines qui souhaitent éviter une telle affection. Les cadrage et les angles de prise de vue soulignent les effets de symétrie produits par les gestes des jeunes femmes. (07:56)
Les enfants et la prévention
Une classe de l’École au soleil, « préventorium du Pr Rollier », fait des exercices en ski en culotte et chapeaux. Dans un premier plan fixe, on voit défiler des enfants emmenés par un professeur devant un paysage montagneux enneigé. La marche à ski se poursuit dans le plan suivant, mais cette fois les malades, cadrés de dos, sont guidés par une femme. Après une descente filmée en plan fixe, la classe s’arrête pour effectuer des exercices sur les skis ; debout en file indienne derrière leur professeure, les élèves exécutent des flexions inspirées de la gymnastique de Margaret Morris. Les gestes sont synchronisés et gracieux. Le commentaire mentionne : « Il est de règle d’y associer la gymnastique de Margaret Morris ». Un plan plus rapproché cadre l’autre profil des élèves cambrés en arrière, puis en avant. « On voit à quel point ces exercices développent la cage thoracique, fortifie les poumons et renforce la résistance de l’organisme ». Un dernier plan cadre l’ensemble des élèves, soulignant à nouveau les effets de symétrie, en accord avec les principes de la gymnastique rationnelle qui doit cultiver santé et beauté.
Plan fixe sur une rangée d’élèves couchés sur le ventre, le buste relevé, appuyé·e·s sur leurs coudes, toujours en culotte et chapeau. Ils et elles s’étendent sur des chaises longues au soleil.« [Cette] position ventrale, si rationnelle, contribue [...] à élargir le thorax en développant ses muscles. » Un plan large montre les chaises longues disposées sur une surface de pierre, à côté d’un piano. Les enfants quittent leur chaise, se lèvent et défilent devant la caméra (certains sourient) et le commentaire précise que « Les leçons sont suivies d’exercices physiques accompagnés de musique ». Sautillant, les enfants forment une ronde, puis une chenille, et ainsi de suite, tout en faisant des mouvements avec leurs bras : « les mouvements qu’ils exécutent leur permettent d’exprimer la joie de vivre retrouvée ». Le plan suivant, cadrant cette fois la vallée montagneuse à la saison estivale, montre des enfants qui réalisent des pas de danse. La caméra tourne lentement dans le sens de la ronde avec un cadrage plus large pour montrer l’ensemble. Un plan sur trois élèves exécutant des mouvements en rythme s’accompagne du commentaire suivant : « Ces mouvements, inspirés par des prises de la Grèce antique, aident aux enfants à développer le sens du rythme et de l’esthétique. Ils contribuent aussi à leur rendre l’équilibre physique et moral, sans lequel il n’y a pas de santé parfaite. » Retour au cadrage plus large avec les sept enfants exécutant des exercices d’équilibre, les sapins en fond ; le montage alterne entre un plan plus rapproché et un plan large sur eux. De plain-pied, les enfants debout, jambes écartées, réalisent des étirements sur les côtés. « Pratiquée dans le cadre de nos belles montagnes ensoleillées, ils élèvent leur âme dans un élan de reconnaissance envers le Créateur et la patrie ». Plan sur les élèves qui montent les bras au ciel. Coupe avec un plan sur le drapeau suisse flottant dans les airs au milieu des montagnes, accompagné de son de cloches.
Carton de fin : FIN — Production [C.G. Du]vanel GENÈVE
Notes complémentaires
Références et documents externes
Sources (articles de presse) • W. J., « Visite d’étudiants », Courrier de Leysin, 23e année, n° 50, 1er juillet 1947, p. 3. • Anon., « Un beau film », Courrier de Leysin, 14e année, n° 44, 3 juin 1938, p. 3. • Anon., « Kulturgesellschaft Zürich », Neue Zürcher Nachrichten, Vol. 34, n° 250, 27 octobre 1938, p. 4. • Anon., « Lutte contre la tuberculose », Journal d’Yverdon, 166e année, n° 36, 6 mars 1939, p. 2. • Anon., Journal d’Yverdon, 166e année, n° 37, 8 mars 1939, p. 6. • Anon., « De villes en villages », Feuille d’avis de Lausanne, 178e année, n°114, 17 mai 1939, p. 10. • Anon., « Chronique locale. Séance cinématographique », Feuille d’avis de la Vallée-de-Joux, 104e année, n° 10, 10 mars 1943, p. 3. • Anon., « Société coopérative de consommation », 21e année, n°88, Courrier de Leysin, 6 novembre 1945, p. 3.
Livres (monographies) • Rollier, Auguste, La cure de soleil, Paris, J.-B. Baillière, 1936.
Volumes collectifs • Une thérapeutique qui vise l’homme tout entier : ou les adjuvants de l’héliothérapie pratiquée dans les cliniques du professeur Rollier à Leysin. 1903-1953, Leysin, Société des établissements héliothérapiques, ca. 1953.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Lisa Mouquin, Samuel Damiani Jimenez, Zoé Loetscher