Psychose hallucinatoire chronique (1971)

De Medfilm



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Titre :
Psychose hallucinatoire chronique
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
15 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière – Docteurs André Féline, Nadine Rousselet et Jean-François Chevalier
Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat

Contenus

Sujet

Présentation clinique d'un cas de psychose hallucinatoire chronique.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Carton : "Psychose hallucinatoire chronique – Symptomatologie psychosensorielle, auditive et olfactive, automatisme mental, thématique persécutive chez une femme de 60 ans bien adaptée professionnellement. L’isolement social préexistait à l’apparition du délire."
Film
le médecin face à la patiente est vu de dos, on voit de lui que son bras ou un pan de sa blouse blanche. Le film commence par un plan serré centré sur le visage de la patiente. Celle-ci est une femme d'une soixantaine d'années, soigneusement coiffée et maquillée. Elle explique qu'à son retour de vacances, cela n'allait "plus du tout" : "[elle] ne parlait pas, [elle] voyait tous les gens contre [elle]". Le médecin pose de nombreuses questions et demande tout d'abord à la patiente ce qui se passait à ce moment-là. "Comme je ne parlais avec personne, on disait que j'étais folle. Je ne suis pas folle du tout. Je ne le suis pas, je crois... folle". La patiente évoque des pétitions contre elle au travail, des réveils avec des odeurs de gaz ou des odeurs étranges, l'impression que l'on cherchait à l’asphyxier, sans pouvoir identifier les personnes responsables de ces actes. La femme fait également référence à des injures qui lui ont été adressées, qu'elle entendait dehors ou seule dans son appartement. Le médecin évoque la solitude de la patiente, qui auparavant "avait sa mère", décédée depuis deux ans. Elle évoque également une hospitalisation antérieure de la patiente, pour une dépression.
Comme dans d'autres films de la série "Séméiologie psychiatrique", la patiente explique qu'au moment où les événements étranges se sont manifestés (injures, odeurs, etc.), elle a eu des doutes quant à la destination de ces choses malveillantes : était-ce bien à elle que ces choses s'adressaient ? La patiente explique qu'elle a fini par être convaincue que ces actes étaient effectivement tournés contre elle, même si elle a du mal à l'expliquer complètement ("tant qu'on n'est pas sûr, on ne peut pas dire"). Le film se termine par cette phrase de la patiente : "Ce qui m'a fait le plus de mal, c'est les grossièretés, les... ou alors de dire que j'étais folle. Je ne suis pas folle. Je ne crois pas..."

Contexte

Voir la notice "Séméiologie psychiatrique" auquel le film appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le mode de réalisation de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (« Strictement réservé au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 G + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht