Peut-on jouer au docteur (1985)

De Medfilm



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Titre :
Peut-on jouer au docteur
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
60 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

AUJOURD'HUI LA VIE
RÉDACTION DOMINIQUE ROUCHAUD JACQUES MERLINO
PEUT-ON JOUER AU DOCTEUR ?
ÉMISSION PRÉPARÉE PAR PERNETTE CHABOUREAU
RÉALISÉE PAR ANDRÉ VEYRET

Contenus

Sujet

L'auto-médication

Genre dominant

Émission de plateau

Résumé

L'auto-médication, ses dangers, ses risques, ses conséquences et le rapport des Français par rapport à cette pratique.

Contexte

L’auto-médication est une pratique qui consiste à se soigner seul, sans avis médical avec des médicaments vendus sans ordonnance en pharmacie. Ces médicaments sont normalement disponibles car ils sont utilisables pour des maux bénins et facilement diagnosticables par le patient. Ils sont destinés à des symptômes courants mais surtout, pour une courte période. Ils sont évidemment contrôlés par l'Agence française de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé avant la mise sur le marché. Pour être en vente libre, un médicament doit cibler une pathologie courante et bénigne, ne nécessitant pas un suivi médical particulier et le patient doit toujours rester averti de la nécessité éventuelle de consulter un médecin si certains symptômes persistent ou apparaissent par la notice et les mentions de l’étiquetage.
L'auto-médication est une pratique courante dans les années 80, et pour preuve, une proposition de définition de spécialité avait été proposée en 1985. En effet, la commission d'Autorisation de Mise sur le Marché souhaitait créer une spécialité de médicament à utiliser sans l'avis du médecin. Cela posait beaucoup de questions par rapport à la durée adaptée de tels traitements, la nécessité ou non de consulter un professionnel de la santé et la définition précise des cas où le patient pouvait se traiter seul sans risques. Cette proposition a finalement été rejetée.
Les sondages montrent qu'en France dans la fin des années 80, ce sont davantage les femmes qui pratiquent l'auto-médication car ce sont elles qui achetaient les médicaments sans ordonnance pour toute la famille. Le premier enfant est souvent moins l’objet de l'automédication par rapport aux frères et sœurs qui suivent car la mère acquiert plus d'expérience. Ces sondages sont alors assez représentatifs de ce que l'on peut voir à travers les témoignages de cette émission.
Enfin, il est important de noter que la consommation de médicaments sans ordonnance est plus basse en France que dans la plupart des autres pays développés, contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Oui.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

L'émission a pour but d'alerter les Français sur les pratiques de l'auto-médication. Dès le titre, on utilise l'expression « jouer au docteur », montrant le non-sérieux d'une pratique telle que l'auto-médication. On veut montrer que les médicaments ont des effets sur la santé, qui ne sont pas uniquement que bénéfiques. Si l'on prend un mauvais médicament ou un médicament inutile, cela peut aussi avoir l'effet inverse de l'effet recherché, c'est à dire un effet négatif. Il est donc important de comprendre ce que cela produit sur notre corps. Pour aider à la compréhension, en supplément de cette émission, les téléspectateurs sont largement invités à communiquer davantage avec les spécialistes de la santé comme les médecins ou les pharmaciens. Toutes les invitées sur le plateau réalisent une auto-médication très réduite et s'informent énormément dans les livres et auprès des spécialistes. C'est cette attitude que l'émission encourage.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

L'émission cherche à vulgariser la médecine. Les termes et pratiques médicaux sont précisément documentés et expliqués à l'aide de documents durant l'émission. De plus, la présence d'invités médecins sur le plateau donne un certain poids à l'émission, une crédibilité supplémentaire face aux spectateurs qui peuvent comprendre un discours scientifique de médecins, depuis leur salon et qui ont donc accès à la connaissance de l'actualité médicale. Ainsi, la médecine et la santé sont présentées comme accessibles à tous, et surtout comme importantes, donc nécessaires d'en informer une majorité de Français, peu importe leur place sociale.
De façon plus précise, la médecine est tout de même montrée comme un domaine sérieux, nécessitant des connaissances. Il est donc question d'informer mais tout de même de rester vigilant. L'auto-médication a des risques et la société doit en être consciente. On ne peut pas s'improviser médecin.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Antenne 2, chaîne de télévision nationale et publique.

Communications et événements associés au film

L'émission fait la promotion de trois livres : 'Comment ça va la santé ? de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto ; le Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1 000 médicaments en vente libre ? par le professeur Jean-Paul Giroud et le docteur Charles G. Hagège ; et Les secrets d'une herboriste, 250 plantes médicinales de Marie-Antoinette Mulot.

Public

Tout public

Audience

Descriptif libre

Générique : deux livres sont montrés, Comment ça va la santé ? de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto, et Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ? par le professeur Jean-Paul Giroud et le docteur Charles G. Hagège. Il est tout à fait possible de lire les titres exacts des livres entre les différents éléments du générique. De plus, le fait que l'image de fond de générique soit fixe permet de bien visualiser les couvertures. On peut se rendre compte en faisant de rapides recherches que ces livres existent réellement et qu'ils ont été publiés en 1984, c'est à dire environ moins d'un an avant l'émission. Ce sont donc des livres très récents lors du déroulement de l'émission et qui touchent un sujet d'actualité. On se rendra compte plus tard que ces livres seront non seulement présentés dans la deuxième partie de l'émission par la présentatrice mais également que leurs auteurs sont les invités professionnels de l'émission. Il y a donc aussi une part de stratégie marketing de la part de la chaîne.
Dès le commencement de l'émission, la présentatrice Pernette Chaboureau évoque les problématiques liées au sujet en faisant immédiatement passer le message voulu : il faut prendre garde aux médicaments que l'on achète en libre-service à la pharmacie car nous n'avons pas eu d'avis médical. L'expression « jouer au docteur » est très éloquente sur ce qui est sous-entendu : l'auto-médication pourrait s'apparenter à un jeu comme lorsque l'on est enfant alors que ce sont véritables médicaments qui peuvent avoir des effets très néfastes sur la santé. Il paraît beaucoup plus sûr de consulter un médecin car on ne peut pas réellement savoir ce qui est bénin ou non.
L'émission se découpe en deux parties : tout d'abord, cinq téléspectatrices viennent expliquer sur le plateau comment elles se comportent par rapport à l'auto-médication. Elles ont visiblement été sélectionnées par des lettres qu'elles ont écrites sur le sujet, certainement en répondant à une question posée préalablement. On remarque que ce ne sont que des femmes qui viennent s'exprimer. On peut alors se demander s’il n'y a que des femmes qui ont répondu ou s’il a été décidé de sélectionner que des femmes. Mais selon des sondages réalisés dans les années 1990, il est établi que c'était les femmes qui achetaient le plus de médicaments sans ordonnance, donc c'était certainement également le cas en 1985, au moment de l'émission. De plus, il y a encore beaucoup de femmes au foyer à cette époque, c'est donc elles qui sont en charge de la famille et qui s'occupent notamment des enfants malades. Dans la deuxième partie, des spécialistes de la santé qui ont écouté tous les témoignages, donnent leurs avis personnels sur la « vulgarisation » de la santé et l'auto-médication. Ils apportent notamment des conseils pour mieux s'informer et mieux agir. C'est à ce moment que les livres vus durant le générique sont présentés. Au niveau du mouvement de la caméra, les personnes qui ont la parole sur plateau sont presque toujours en gros plan. De plus, lorsque l'on introduit une nouvelle personne, le plan se rapproche progressivement pour passer d'un plan d'ensemble à un plan rapproché.
Madame Chirat ;St-Laurent-la-Conche (Loire) :
Cette première téléspectatrice est mère de quatre enfants et est assistante maternelle, elle a donc beaucoup d'expérience avec les enfants, ce qui lui permet d'avoir un certain instinct sur la gravité de la situation médicale. Elle fait attention à limiter l'achat de médicaments. De plus, elle cherche constamment à en apprendre davantage sur le domaine de la santé, d'abord en lisant des livres et revues médicales spécialisées. Ensuite, elle pose beaucoup de questions aux personnes ayant une formation médicale comme les médecins ou les pharmaciens. Si elle consulte un médecin, elle va l'interroger pour comprendre son diagnostic et ses prescriptions. Elle réalise alors des fiches en fonction des différents cas qu'elle a déjà rencontrés. Mais lorsqu'une situation semble se répéter, elle ne suit pas bêtement sa fiche sans se poser de questions. Elle est toujours en réflexion et n'hésite pas à demander l'avis de son pharmacien. Enfin, elle se limite tout de même dans son intervention et ne prend pas beaucoup de risques. Par exemple, en cas de fièvre, elle préfère consulter. En somme, elle ne soigne que de petites choses, à première vue bénignes.
Madame L'Amoulen ; Clohars-Carnoët (Finistère) :
Responsable d'un village de vacances, elle possède environ 76 livres en rapport avec la santé dans son logement de fonction et une vingtaine à son propre domicile. Elle a également reçu une formation sur la santé grâce à la sécurité agricole. Mais elle pense que c'est en étant femme au foyer que l'on acquiert le plus d'expérience. Cette téléspectatrice ne supporte pas être malade car elle considère que les conditions de vie de son époque sont assez élevées pour avoir une bonne hygiène de vie, et donc ne pas être malade. Ainsi, elle ne fait pas réellement de l'auto-médication, mais plutôt de la prévention pour empêcher la maladie, par exemple avec des petites doses de compléments d'alimentation. Madame L'Amoulen a perdu une grande partie de sa confiance envers les médecins quand ceux-ci n'ont pas trouvé de solution à son problème de santé alors qu'elle oui, en testant plusieurs choses d'après ses recherches. Elle a également peur des effets secondaires des médicaments, et notamment de tous les nouveaux qui sortent. Cependant, lorsqu'elle et sa famille sont malades, ils se rendent tout de même chez un docteur. Sa pratique est donc davantage préventive.
Madame Chrétien ; Clamart (Hauts de Seine) :
Madame Chrétien est éducatrice pour jeunes enfants, elle a donc eu une formation pour les maladies bénignes chez les enfants en bas âge. Cependant, elle ne pratique pas l'auto-médication pour sa famille et se rend immédiatement chez un spécialiste au moindre problème. Elle est d'ailleurs suivie par deux pédiatres différents afin de pouvoir confronter les avis. Cette téléspectatrice considère qu'elle est prioritaire de son corps et elle fait donc très attention à ce qu'on souhaite lui donner. C'est pour cette raison qu'elle discute toujours longuement avec le médecin pour bien comprendre son diagnostic et ses prescriptions. Si les explications ne lui conviennent pas, elle ne se risque pas à prendre le traitement. Elle a donc plutôt tendance à chercher un médecin qui veut bien la soigner avec les produits qu'elle préfère. Elle pratique finalement très peu d'auto-médication puisqu'elle n'utilise que des tisanes et des baumes. Sinon, elle se rend tout de même automatiquement chez le médecin car elle est consciente des conséquences d'une maladie mal soignée.
Madame Vuillaume ; St-Bon-Courchevel (Savoie) :
Vivant à la montagne, il peut être très difficile de voir un médecin lorsqu'on est malade. Elle est généralement en excellente santé et ne tombe jamais malade. D'après elle, cela est aussi en grande partie grâce à une nourriture très saine. Madame Vuillaume se soigne exclusivement à base de plantes. Grâce à un dictionnaire qu'elle possède et un apprentissage auprès de ses aïeux, elle connaît les remèdes et le dosage à appliquer. Elle recommande généralement la diète, le repos au chaud et des tisanes lorsque quelqu'un de son entourage est souffrant.
Madame Montfajon ; Taverny (Val d'Oise) :
La dernière téléspectatrice à s'exprimer est pharmacienne. Le fait qu'elle soit le dernier témoignage est peut-être une stratégie afin de faire une sorte de médiation entre les invités téléspectatrices et les invités spécialistes de la santé puisqu'elle appartient un peu aux deux côtés. Elle considère que faire de l'auto-médication sans aucun avis est vraiment dangereux, d'autant plus que le pharmacien est souvent très accessible . Cependant, elle rappelle bien que le pharmacien ne peut pas se substituer au médecin. Elle tâche de réguler l'auto-médication sans l'encourager. Pour elle, il est essentiel de poser des questions afin de bien comprendre.
Le premier invité du domaine de la santé est le professeur Jean-Pierre Piroud, pharmacologue à l'hôpital Cochin de Paris. Il est co-auteur du livre « Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ? » que nous avons déjà vu dans le générique. Pour lui, le pharmacien a un rôle essentiel car il est le seul à pouvoir avertir une personne qui décide de prendre un médicament sans l'avis du médecin. Il doit donc donner des informations au consommateur (les contre-indications notamment). Mais malheureusement, si les médicaments sont chez une personne depuis longtemps, il est largement probable que celle-ci ait oublié les informations qui lui ont été données préalablement. Cela est donc dangereux puisque ça conduit à prendre des médicaments qui ne sont pas forcément nécessaires de prendre. Il faut se souvenir que tous les médicaments peuvent apporter des incidents ou des accidents si on en fait un mauvais usage. Ainsi, avec l'ouvrage qu'il a co-écrit, chacun peut trouver facilement des informations utiles et sécuritaires. Donner un livre de médecine à tous n'est pas le meilleur moyen de faire avancer les connaissances des gens car la compréhension est difficile. C'est pour cela qu'il est important de vulgariser, comme c'est le cas de l'ouvrage ici. Il doit être simple à utiliser et à déchiffrer.
Catherine Dolto est médecin généraliste et est l'auteur du second livre du générique : « Comment ça va la santé ? ». Il s'agit d'un livre plus général à propos de la santé, il ne traite pas uniquement de l'auto-médication. Il est question de l'état de santé en général, la maladie étant une étape sur le parcours de santé. Pour cette médecin, il est essentiel de connaître son corps et son fonctionnement dès l'enfance pour pouvoir le comprendre et donc bien le traiter. C'est pour cette raison qu'elle a choisi d'adresser son livre à tous les publics, enfants compris. On peut alors découvrir des illustrations un peu amusantes au fil des pages. Pour vérifier la compréhension de ce livre auprès des enfants, la rédaction a réalisé un reportage ( réalisation : Anne Amado) à propos d'une petite fille de 7 ans et demi qui fait ses commentaires après la lecture du livre. Ce reportage ( de 37:50 à 39:52) montre les illustrations du livre de façon dynamique pendant que la voix off de l'enfant fait ses commentaires et répond aux questions de la présentatrice. La petite fille relève alors que c'est un docteur qui a écrit l'ouvrage, ce qui, pour elle, valide donc automatiquement le discours. De plus, elle souligne que l'auto-médication peut être dangereuse si les doses sont inutiles ou trop exagérées : « pas forcément prendre du sirop de suite ». Il vaut tout de même mieux aller voir un médecin pour ne pas faire d'erreurs.
Pour cette généraliste, il y a un important problème d'éducation médicale. Souvent, de simples règles d'hygiène de vie sont suffisantes mais les gens voient les médicaments essentiels à la guérison et en demandent à la pharmacie. Elle déplore que le médecin soit généralement associé à médicaments. C'est pour cela qu'elle pense que les spécialistes de la santé doivent être des meilleurs appuis afin d'aider, expliquer et orienter les patients. D'autant plus que la vente libre de médicaments ne veut pas dire qu'ils ne sont pas dangereux même si ils sont mal employés. Même de la vitamine à trop haute dose peut être néfaste. Il faut donc montrer que les règles d'hygiène de vie sont prioritaires dans le domaine de la santé et que les médicaments viennent ensuite au deuxième plan. Mais ils ne doivent pas être automatiques et le plus souvent, la prise est réduite à trois jours.
Un débat s'ouvre alors sur les méthodes actuelles de publicité et de marketing autour des médicaments. Une téléspectatrice trouve cette banalisation regrettable car ils sont présentés comme quelque chose d'aussi consommable qu'un simple produit alimentaire. Le pharmacologue Jean-Pierre Piroud dénonce également l'auto-prescription, c'est-à-dire le fait de reprendre des médicaments qui restant (dans notre boîte à pharmacie par exemple). Ces restes révèlent d'ailleurs que les ordonnances ne sont pas forcément bien respectées car le plus souvent, le médecin essaie de donner les doses justes pour qu'il n'en reste pas. On évalue à près de 60 à 70 % de personnes qui ne prennent pas la prescription correctement, en arrêtant trop tôt par exemple. Il y a donc certainement un manque de dialogue entre le médecin et son patient. Tout cela est évoqué dans le dictionnaire présenté, afin de faire comprendre tout l'enjeu du médicament et ne pas oublier qu'il peut être dangereux.
L'émission se termine sur la présentation très rapide d'un dernier livre : Les secrets d'une herboriste, 250 plantes médicinales de Marie-Antoinette Mulot, dernière herboriste diplômée d'état en exercice à cette époque.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Automédication, autoprescription, autoconsommation: 2e colloque de l'APNET, Palais du Luxembourg, John Libbey Eurotext, 2000

Dolto, Catherine. Comment ça va la santé ? La nouvelle encyclopédie de la jeunesse, Hachette, 1984

Fainzang, Sylvie, L'automédication ou les mirages de l'autonomie, Presses Universitaires de France, 2015.

Hagège, Charles G et Giroud, Jean-Paul. Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ?, Editions du Rocher, 1984.

Mulot, Marie-Antoinette. Les secrets d'une herboriste, 250 plantes médicinales, Editions du Dauphin, 1984.

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Marie Janot
  •  :
Erc-logo.png  Cette fiche a été rédigée et/ou traduite dans le cadre du projet BodyCapital, financé par l'European Research Council (ERC) et le programme de l'Union européenne pour la recherche et l'innovation Horizon 2020 (grant agreement No 694817).