Annette Bon
Enseignante, Annette Bon pratiqua pendant quatre ans à l’École normale d’institutrices d’Amiens. Intégrant l’Institut pédagogique national (IPN), elle fut en 1966 nommée dans cet Institut en qualité de responsable des programmes de radio et de télévision pour la formation des enseignants. Par le décret du 11 septembre 1970, l’IPN fut scindé en deux organismes : l’INRDP (Institut national de recherche et de documentation pédagogique) et l’OFRATEME (Office français des techniques modernes d’éducation). Le premier était chargé d’assurer ou de faire assurer la recherche fondamentale ou appliquée, le deuxième devait promouvoir le développement des techniques modernes d’éducation, audiovisuelles notamment. Annette Bon fut affectée à l’OFRATEME en qualité de directrice adjointe du département des actions éducatives ; ses responsabilités furent alors élargies à l’ensemble des programmes concernant les professeurs et les élèves.
En avril 1976 le ministre René Haby publia deux décrets qui séparaient les activités de production-documentation et les activités de recherche ; la recherche était elle-même coupée de ses relais régionaux avec les enseignants : Centre régional de documentation pédagogique (CRDP), Centre départemental de documentation pédagogique (CDDP). Il y avait désormais un Institut national de recherche pédagogique (INRP) et un Centre national de documentation pédagogique (CNDP). L’OFRATEME étant rattaché au CNDP, Annette Bon y garda jusqu’en octobre 1979 son rôle de directrice adjointe du département de la formation des maîtres et des actions multimédias. Chargée ensuite de mission auprès du directeur général du CNDP, elle s’occupa de dossiers tels que les relations entre l’éducation, la radio et la télévision, les relations entre les ministères, l’opération « Jeune téléspectateur actif », etc. De 1985 à 1987, elle fut directrice pédagogique du CNDP, ayant en charge en particulier les actions concertées sur tout le réseau CNDP/CRDP/CDDP. En 1987, à nouveau chargée de mission, elle fit pour le Ministère de la communication et le Secrétariat d’État à l’enseignement technique, un rapport sur les médias, la télévision, l’éducation. En 1991 elle passa à l’INRP comme maître de recherches, chargée des relations avec les instituts de formation : IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), MAFPEN (Mission académique de formation des professeurs de l’Éducation nationale), etc. Elle s’intéressait également au transfert des résultats de la recherche dans la formation et comptait, en 2001, poursuivre ces activités jusqu’à la retraite. (d'après la notice du dictionnaire biographique Maitron).
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