Lutter pour votre vie - Campagne en faveur du BCG en Algérie (1950)
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Main credits
« Images de Jean Hudelot, Assisté de Paul Saffar, Montage de Suzanne Gaveau ; Réalisation des Actualités Françaises ; Nous remercions très sincèrement tous les services de la direction de la santé publique du gouvernement général de l'Algérie qui nous ont aidés pour la réalisation de ce film. »
Content
Theme
La lutte antituberculeuse en Algérie
Main genre
Résumé
La tuberculose continue à faire des ravages en Algérie malgré les mesures de préventions déjà prises. La population la plus touchée est toujours celle qui a quitté les campagnes pour s'installer en ville. Le seul remède est le vaccin BCG, qui a déjà fait ses preuves chez les bovins. Son application à l'homme se fait en deux temps : le test de cuti-réaction et la vaccination proprement dite. Pour prémunir toute la population européenne et musulmane contre la tuberculose, des caravanes de l'ONU sillonnent le pays et procèdent à des campagnes de vaccination dans le bled, les écoles et les usines.
Context
La tuberculose est une maladie transmissible par voie respiratoire. En 1945, les malades atteints par la tuberculose peuvent bénéficier de thérapies adaptées. Le dépistage de la tuberculose se met en place progressivement. En 1946, le Dr Walsman met à la disposition des Français un antibiotique. En 1950, la vaccination par le BCG inventé quelques années plus tôt est obligatoire. De nombreuses campagnes de sensibilisation, de dépistage et de vaccination sont lancées aux quatre coins de la France.
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : No.
- Host : No.
- Voix off : Yes.
- Interview : Yes.
- Music and sound effects : Yes.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
Entre personnages et paysages, le film suit une progression logique dans l'image en alternant les éléments montrés. La première partie constitue un rappel du danger représenté par la tuberculose, danger omniprésent, sournois et mortel. La seconde partie fait la promotion de tous les moyens mis en œuvre pour vaincre ce fléau, en insistant sur son principal bienfait : la sauvegarde de la vie.
How are health and medicine portrayed?
La santé est ici représentée par des médecins et infirmières en blouses blanches qui se chargent de la consultation et de la vaccination des patients. Les auscultations, rôle emblématique des médecins, sont très présentes dans cette vidéo. La santé est représentée avec les laborantins créant le vaccin en blouses blanches, entourés de fioles en tout genre.
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Cinémas d’exploitation
Presentations and events associated with the film
Audience
Grand public
Local, national, or international audience
Description
Première partie
La peur du mal
La première partie du documentaire est entièrement consacrée aux malades et aux mourants. Le film s'ouvre sur une série de malades atteints de la tuberculose. Le documentaire met en avant le fait que la maladie touche toutes les classes sociales. Ouvriers, employés, femmes de ménage et cadres, tous doivent se sentir concernés. Afin de faire prendre conscience à la population du danger de la tuberculose, un enterrement et un cimetière montrent qu'il n'y a pas d'espoir lorsqu'une personne est atteinte de tuberculose. Pourtant, des centres spécialisés existent. En fournissant un accompagnement aux malades, ils permettent de ralentir la maladie et parfois de la guérir. Sur plusieurs plans, le réalisateur met en avant la prévention sur la maladie, les auscultions des médecins sur les patients atteints ou non de la maladie.
La comparaison entre campagne et villes
Le documentaire montre ensuite les bienfaits de la campagne et de son air frais sur la maladie et la compare avec la ville et ce qu'elle peut engendrer. En effet, à cause d'une plus forte précarité, de l'alcool et d'autres mauvais facteurs, le risque tuberculeux y est plus fort que dans les campagnes.
Les tests sur animaux
Le vaccin BCG a déjà fait ses preuves dans divers pays, en Suède notamment. En Algérie comme dans le reste de la France, c'est aux bovins, décimés par cette maladie, qu'a d'abord été inoculé le vaccin qui les atteint tout autant que les humains. Après quelques essais les chercheurs ont constaté une baisse effective de la propagation de la maladie, donnant ainsi de très bons espoirs pour les humains.
Deuxième partie
Les dépistages
La seconde partie du documentaire met en avant la campagne de vaccination qui a eu lieu en Algérie. En ville, les habitants peuvent aller chez leur médecin et dans les hôpitaux pour procéder à un dépistage de la maladie. Pour les enfants de bas âge, des timbres de tuberculine sont imposés sur leur corps. Pour les plus grands, une simple injection détectera ou non la présence de la tuberculose. Si, au bout de trois jours après l'application du sérum, l'enfant n'a aucune réaction cutanée, il a besoin d'être vacciné. Si au contraire l'enfant a eu une réaction, il n'est pas nécessaire d'effectuer une vaccination.
La vaccination dans les campagnes
L'accès aux hôpitaux et aux médecins n'est cependant pas facile pour tous. C'est pourquoi une campagne mondiale de vaccination préventive a été lancée par l'ONU. Des caravanes de « Lutte pour la Vie » circulent à travers la campagne et vont dans les villages les plus reculés. Infirmiers et médecins y effectuer les tests de dépistages et les vaccinations.
Des enfants en bonne santé
Le documentaire insiste sur le fait qu'un homme meurt toutes les 7 secondes dans le monde à cause de la tuberculose : la vaccination préventive est nécessaire. En ville, dans les écoles et les usines d'Algérie, le dépistage et la vaccination sont obligatoires. Le documentaire montre des enfants en pleine santé, souriant et heureux. Cette dernière image a pour but d'inciter les parents à emmener leurs plus jeunes enfants se faire dépister.
Supplementary notes
References and external documents
Contributors
- Record written by : Emmanuel Nuss, Marie Horvais