Les autopathes (1971)

De Medfilm



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Titre :
Les autopathes
Série :
Année de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Interprétation :
Durée :
30 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Mise en scène des types caractériels retrouvés chez l'homme au volant.

Genre dominant

Fiction

Résumé

Sur le ton de l'humour, Jacques Dufilho est chargé ici de jouer six types caractériels retrouvés chez l'homme au volant. Selon le synopsis officiel des laboratoires Sandoz : « Les auteurs classiques ont décrit un certain nombre de types caractériels dont le nombre est variable selon la conception de chacun. On peut entre autres retenir : les caractères obsessionnel, pervers, paranoïaque, maniaque, déprimé, mythomane. (…) Quelles que soient ces dispositions innées, l'homme au volant, fort de la puissance du moteur de sa voiture, se transforme facilement et volontiers en un personnage livré au seul complexe de supériorité. Il s'identifie alors à son engin, fait corps avec sa machine : c'est l'autopathe. Georges Duhamel écrivait : « Voici la grand-route, voici la jungle » ».

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

La caméra est très souvent dans voiture, aux côtés de l'acteur ou directement face à lui, ce qui permet de mieux embarquer le spectateur dans l'histoire de ce film. Il est directement témoin des différents comportements de J. Dufilho.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical

Audience

Descriptif libre

Chacun de ces six types caractériels est écrit sur les plaques d'immatriculation. Le film est ainsi rythmé, comme découpé en six parties qui débutent et finissent de la même manière. Un gros plan sur une plaque d'immatriculation indique le type caractériel qui sera présenté. Jacques Dufilho commence alors sa représentation puis repart en voiture pour laisser place à un autre personnage.
Logo Sandoz. Musique Sandoz. Le film commence sous les roulements de tambours, alors que le spectateur assiste à une bagarre à mains nues entre deux hommes des cavernes, qui se changent en hommes de Néandertal se battant au gourdin, puis deux chevaliers à l'épée, et enfin deux chevaliers à cheval. Les sons du roulement de tambour s'arrêtent pour laisser place à des bruits de collisions. Le titre et le générique apparaissent sur le fond d'une scène d'autos-tamponneuses. À chaque collision, l'image s'arrête pour faire place à un élément du générique. Au son de tic-tac, le titre « Obsessionnel » apparaît sur la plaque d'une voiture. La caméra dévoile un homme sous la voiture qui semble la réparer. Il se lève, vérifie la pression des pneus, prend un plumeau et époussette la voiture, se rhabille. Il rentre dans la voiture, mais en ressort de suite pour vérifier d'autres réglages. Il remonte dans la voiture et roule sur une route de campagne, sous une musique de carrousel. Il s'arrête à un garage, puis repart. La caméra suit la route, puis le visage de l'homme. De ce type de caractère, le synopsis officiel des laboratoires Sandoz dira : « L'obsessionnel est perfectionniste, vérificateur. Il contrôle incessamment ses actes, il est capable de conclure ».Un gros plan sur une nouvelle plaque d'immatriculation indique « Pervers ». Un homme en treillis militaire est assis sur le bas-côté. On entend des cris de femme en hors-champ. Un gros plan dévoile l'homme qui est en train de décortiquer un papillon. Il voit des enfants jouer au ballon à côté de sa voiture ; il se lève et éclate le ballon avec une aiguille puis entre dans la voiture sous des sons de pleurs d'enfants puis de rires. Il arrive à un garage où il s'arrête. Nous le voyons successivement, voler un fusible au garage, changer un panneau de signalisation au bord d'une route, se moquer d'une femme dont la voiture est en panne sur le bas-côté... : « Le pervers est un antisocial. Il est cruel, agressif, inintimidable et se complaît aux actes de méchanceté gratuite ». Nouvelle plaque : « Le paranoïaque ». L'homme récupère sa voiture dans son garage ; il surveille ; donne une leçon de morale à un autre homme. Au garage, sur la route, il ennuie les autres clients, il mesure exactement la dose d'essence qu'il prend. Sur la route, il est énervé par les autres conducteurs, surveille sans cesse… : « Le paranoïaque est d'un orgueil extrême. Il se surestime et sous-estime autrui. Il se croit volontiers brimé, persécuté. Il est psychorigide, revendicateur ».
Nouvelle plaque : « Maniaque ». Sous des sons de rires hors champ, l'homme monte dans une voiture qui se trouvait au milieu d'un champ. La musique de carrousel revient. La voiture est carrée, complètement ouverte, pleine de fleurs rappelant celles des hippies. Il est lui-même habillé en hippie. Il rit, change de lunettes à la monture et aux verres multicolores… : « Le maniaque est agité ; ses mouvements sont exagérés, vifs, amples, rapides. Il est facétieux. Il rit, s'agite, il joue les pitres ».
Nouvelle plaque : « Déprimé ». Au bord de l'eau, un homme est assis sur une caisse devant sa voiture. Il est vêtu de noir, sous le son des cloches d'église et des ambulances. Il rentre dans sa voiture sous la pluie. Nous distinguons à l'arrière de l'automobile, une couronne de fleurs pour enterrements. La musique de carrousel déjà utilisée à chaque partie est déformée pour être plus mélancolique : « Le déprimé est plongé dans un état d'extrême tristesse. Il est prostré. Son visage exprime une intense douleur morale. Son regard est éteint. Sur son front se dessinent les plis de l'oméga mélancolique ».
Nouvelle plaque : « Mythomane ». Sous une musique triomphante, la porte du « gardien » s'ouvre. L'homme en sort, habillé noblement ; il fait tomber sa valise, qui se trouve être vide… : « Le mythomane ne cesse de falsifier ses rapports avec autrui. Il est hâbleur, fabule en permanence. Cette fabulation est presque toujours utilitaire, mais cette insincérité connaît des éclipses et, tel un acteur, le mythomane peut se prendre à son jeu ».
Une brochure de journal du France-Soir du mercredi 24 mars 1971 titre « Des dizaines de voitures écrasent le même corps ». Le titre du journal s'alterne avec plusieurs vues sur nos six automobilistes, conduisant leurs voitures. Ceux-ci se retrouvent ensemble à l'arrêt suite à cet incident et se querellent.
Logo Sandoz.
Fonds Eric Duvivier code 382.

Notes complémentaires

CIL - Cote 382 + dossier sur le film (pas de textes)
CERIMES - DVD n° 08466

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht
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