Le service des fractures. Hôpital 17 à Châlons-sur-Marne. Docteurs Alquier et Foisy (1916) (1916)
Espaces de noms
Plus
- Plus
Actions de la page
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.
Sommaire
Générique principal
Contenus
Sujet
Les appareils orthopédiques utilisés pour réparer les fractures aux bras et aux jambes
Genre dominant
Résumé
Le film recense les différentes fractures qui peuvent rencontrer les médecins du service des fractures de l’hôpital de Châlons-sur-Marne dans l’exercice de leur mission. Il peut s’agir de fractures de l’épaule, du fémur, de l’humérus. Présentation et démonstration des appareils orthopédiques Delbet et Alquier, qui ont été mis au point pour améliorer la réparation des os et des tissus.
Contexte
Au cours de l’année 1916, environ 216 000 blessés sont pris en charge par les services médicaux de l’armée française. Celle-ci enregistre de grandes pertes et il devient nécessaire voire crucial de récupérer le maximum de soldats blessés pour poursuivre la guerre. Comme tous les hôpitaux militaires français, celui de Châlons-sur-Marne et son service des factures doivent faire face à un afflux important de blessés. Pour relever la lourde tâche qui lui est confiée, le personnel médical fait preuve d’innovation et invente des appareils pour traiter aux mieux des fractures diverses et remettre au plus rapidement les soldats sur pied.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le premier carton présente le thème abordé. Les scènes suivantes montrent les différentes fractures auxquelles sont confrontés les médecins. Puis est montré la mise en place d’un appareil pour le traitement d’une fracture du bras. Les différents appareils et leurs spécificités sont ensuite présentés sur les patients. Enfin, dans un esprit plus théorique, leur fabrication et leur essai sont eux aussi détaillés. Cette progression reprend le cheminement des médecins dans la recherche et l’invention pour un meilleur traitement des fractures.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
La médecine est présentée comme innovante. Plusieurs patients sont présentés et chacun dispose d’un appareil adapté à sa blessure.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Dans les cinémas Omnia Pathé, à Paris, du 22 au 28 mars 1918
Communications et événements associés au film
Visite de M. Godart, sous-secrétaire d’État aux formations sanitaires de l’avant et de l’arrière. Inauguration du bateau hôpital Charles-Roux, transport des blessés par wagon ou auto et embarqués dans des péniches. Revue de pupilles de la nation par M. Godart. Mutilés de la face et miracles de l’aide major Pont. Nerveux et aveugles au dépôt des convalescents de Reuilly.
Public
Grand public
Audience
Descriptif libre
Lors de la présentation des différents types de fractures, des plaies ouvertes sont montrées au spectateur. Cette succession de membres fracturés ressemblerait presque à un catalogue des horreurs. Des membres bandés nous sont montrés puis des appareils orthopédiques qui soulagent les blessés.
Dans un second temps, un médecin installe un appareil d’extension de l’humérus, après avoir présenté l’instrument. Plusieurs appareils orthopédiques sont montrés en particulier l’appareil Delbet, l’appareil Alquier et l’appareil en celluloïd ainsi que leur utilisation.
Dans un troisième temps, le film montre les ateliers de fabrications au sein des hôpitaux des appareils. Les médecins font des démonstrations des appareils pour mettre en évidence leur fonctionnement. Enfin les appareils seuls sont exposés.
Le film s’ouvre sur le plan fixe d’une jambe ayant une « vaste plaie », profonde et bien visible, et une « fracture des deux os ». Le genou et le talon, recouvert par des bandages, sont posés sur un coussin et un « appareil à anse extensible » assure le maintien de cette jambe. Un bandage supplémentaire est enroulé autour de la zone de fracture, qui était encore à découvert.
Plan fixe des jambes de deux patients ayant chacun l’une d’elles fracturée, bandée et équipée d’un « appareil de marche (Delbet) avec attelle externe en feuillard ». En s’appuyant sur des béquilles, ils s’avancent vers la caméra, font demi-tour et repartent dans l’autre sens.
Dans une salle d’opération, plan mi-moyen de deux patients ayant un « appareil en huit de chiffre pour résection du coude ». Celui de gauche à la coude à découvert alors qu’un bandage recouvre celui de son camarade. Plans mi-moyens successifs de l’un puis de l’autre patient, qui tournent sur eux-mêmes. A l’arrière-plan, un chirurgien, ses assistants et une infirmière s’activent autour du patient dont la jambe avait été montrée au début du film.
Nouveau plan fixe des jambes de trois patients ayant chacun d’une d’elle bandée et équipée d’un « appareil de marche (Delbet) ». A l’aide de leurs béquilles, ils s’avancent vers la caméra, font demi-tour et retourne à leur point de départ. Plan identique au précédent, avec deux patients.
Plan mi-moyen d’un patient avec une « vaste plaie » à l’avant-bras droit, dont les deux os sont fracturés et qui est maintenu par un « appareil à anse ». Il lève son bras puis le baisse à nouveau. Un infirmier le fait tourner sur lui-même tandis qu’au second plan, ses collègues s’occupent d’un autre patient avec une fracture à la jambe. Plan panoramique lent sur les thorax de trois patients équipés chacun d’un « appareil à béquillon extensible » suite à un « fracture de l’humérus ». Plan mi-moyen de l’un d’eux qui tourne sur lui-même. Une balle a apparemment traversé son bras gauche de part en part. A l’arrière-plan, un autre patient est équipé d’une prothèse identique.
Autre plan mi-moyen d’un patient équipé lui-aussi d’un « appareil à béquillon » pour la « résection » d’un « énorme fracas de l’épaule ». Le patient tourne sur lui-même, révélant l’état lamentable de son épaule et de son bras gauche. A l’arrière-plan, un autre patient est pris en charge par des médecins et une infirmière pour une fracture de la jambe.
Plan sur les jambes d’un patient, dont celle de droite est équipée d’un « appareil pour immobilisation du genou avec anses en feuillard non extensibles ». Le patient tourne lentement d’un quart cette jambe.
Plan mi-moyen d’un membre du personnel hospitalier qui présente un « appareil Leclerq pour contention et extension des fractures de l’humérus ». A l’arrière-plan, l’autre patient vu précédemment lors de sa prise en charge pour une fracture de la jambe regarde la scène avec trois médecins à ses côté, dont l’un achève le bandage de sa jambe.
Plan mi-moyen d’un patient dont le bras droit est bandé. Sous le regard de ses collègues et d’une infirmière, un médecin-major lui bande l’avant-bras puis il place l’appareil Leclercq sous l’aisselle droite. Il insère ensuite deux morceaux de tissus entre les barres de l’appareil et l’aisselle à l’avant et à l’arrière de celle-ci pour éviter les frottements. Le thorax et l’épaule du patient sont enroulés dans des bandages, de même que le bras et l’avant-bras avec l’appareil. Une écharpe est ensuite mise en place au niveau du poignet, avec un nœud coulant autour du cou. Le médecin-major fait ensuite se lever et se baisser la main du patient pour vérifier la bonne tenue de l’appareil. Un des collègues de médecin-major fume alors qu’il se trouve dans une salle d’opération.
Plan fixes sur les jambes de patients allongés. Le genou est bandé et elles sont équipées d’un « appareil Alquier pour résection du genou permettant l’écartement des surfaces réséquées ». Autre plan fixe sur les jambes d’un patient assis sur un lit. Celle de gauche, dont le genou a été traversé par une balle, a elle-aussi un « appareil Alquier ».
Nouveau plan fixe sur les jambes d’un patient, dont celle de gauche est équipée d’un « appareil Delbet pour fracture de cuisses, fermées avec collier sus-condylien d’A1quier (celluloïd) ». Il s’avance vers la caméra en s’appuyant sur ses béquilles, fait demi-tour et retourne à son point de départ.
Plan identique d’un patient ayant à la jambe gauche un « appareil en celluloïd pour résection du tiers supérieur du fémur ». Il ne dispose que d’une seule béquille et un médecin l’aide à se déplacer.Plan analogue de trois patients ayant chacun un « appareil Delbet modifié (tige extensible) pour fracture de cuisse » et de trois autres patients équipés chacun d’un « appareil Delbet pour fracture de jambe permettant la marche le lendemain de l’appareillage ».
Plan mi-moyen de deux membres du personnel hospitalier en train de fabriquer les « appareils en celluloïd » avec un pinceau et un riflard. Plan identique de l’un d’eux essayant un « appareil pour fracture de l’avant-bras » et un « appareil pour résection du coude ».
Plan fixe d’un « appareil Alquier pour fracture de cuisse » et d’un « appareil Delbet pour fracture de jambe », posé sur une table. Le film se termine sur des plans d’appareils Alquier fixés sur les jambes droites de deux patients.
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Marie Dutertre