De longs plans présentent le poste de secours près des lignes. Les grands blessés sont transportés jusqu’à une péniche. Dans la péniche, ils sont alités et ils reçoivent la visite d’un médecin qui s’assurera de leur santé jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’hôpital d’évacuation. À l’hôpital d’évacuation, ils reçoivent la visite du médecin major. Dès que leur été le permet, ils sont transportés vers les hôpitaux de l’intérieur par train.
Le « poste de secours »
Le film s’ouvre un plan d’ensemble d’un « poste de secours » de première ligne : trois grands bâtiments et un alignement d’ambulances à cheval. Alternance de plan panoramique et de plans d’ensemble : une chaumière abrite le poste « n°64 », des membres du service de santé posent devant la caméra, deux soldats sont dans les ruines d’une maison, des ambulances automobiles sont alignées devant un bâtiment et deux soldats s’activent autour d’une ambulance stationnée devant un baraquement.
La « péniche ambulance »
Plan panoramique lent d’une « péniche ambulance » à quai, qui accueille des blessés ayant reçu un « pansement sommaire » pour leur transport vers « l’hôpital d’évacuation », et de l’intérieur de celle-ci avec des lits alignés et superposés. Plusieurs officiers et soldats du service de santé sont présents, ainsi qu’une infirmière qui couvre d’une couverture un blessé. Plan de demi-ensemble du quai depuis la péniche. Un soldat, le bras gauche bandé et marchant avec une canne, monte sur la péniche avec l’aide d’un officier et d’une infirmière. Deux brancardiers transportent un autre blessé depuis l’ambulance automobile jusqu’à la péniche. Ils le font descendre à l’intérieur de celle-ci au moyen d’un monte-charge. Des officiers, des soldats et une infirmière observent la scène. À l’intérieur de la péniche, d’autres officiers et soldats du service de santé réceptionnent le blessé et le déposent sur un lit. Tandis que le monte-charge est remonté, ils font se redresser le blessé pour lui retirer les bandages qui enserrent sa tête et les remplacer par d’autres, neufs.
« L’hôpital d’évacuation »
Plan panoramique de l’arrivée d’une ambulance automobile dans l’enceinte d’un hôpital militaire où « à l’abri des obus », les blessés sont confiés aux bons soins des médecins-majors. Le véhicule s’arrête devant le perron et des membres du personnel hospitalier descendent les marches de celui-ci pour sortir les blessés de l’ambulance, avec l’aide des deux ambulanciers, et les transporter sur des brancards à l’intérieur du bâtiment. Plans d’ensemble, dont l’un en plongée, et plan panoramique de baraquements et de tentes d’où sortent des soldats et des infirmiers, dont certains portent des blessés sur des brancards. Le déplacement se fait sur des allées en bois. Plan panoramique et plan fixe d’une salle d’opération. Un médecin, son assistant et deux infirmières s’activent autour d’un patient en train d’être opéré.
Le « train sanitaire »
Plans panoramiques lents. Deux blessés sont sortis sur des brancards d’un baraquement et placés l’un en dessous de l’autre dans une ambulance. Six ambulances quittent « l’hôpital d’évacuation n°36 ». Plans de demi-ensemble d’un quai de gare. Des blessés, dont certains sont allongés sur des brancards, sont embarqués dans un train sanitaire. Plans d’ensemble. Des soldats apparemment valides montent depuis les voies dans ce même train. Le film se termine sur le départ de celui-ci.