La vie et l'œuvre d'Albert Calmette (1968)
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Sommaire
Générique principal
« L’Institut Pasteur présente. Ce film a pu être réalisé grâce au précieux concours : en France, des Pastoriens de Paris et de Lille, des Musées Nationaux, des Musées de la Marine et de Monsieur Brenet, peintre de la Marine, du Musée Masséna à Lille, de la Bibliothèque Nationale, du Service Cinématographique de l’Armée, de Madame la Directrice du Lycée Albert Calmette à Nice, de L’Institut Scientifique et Techniques des Pêches Maritimes, de la Société Fécampoise de Pêche ; dans les pays d’outre-mer, des Pastoriens de Saigon et de Nhatrang (Sud Viet Nam) et de Monsieur Fabre, cinéaste à Saigon, de Monsieur le Chargé d’Affaires de France à Formose, de Monsieur le Chef du Territoire des Iles Saint-Pierre et Miquelon, de Monsieur le Conseiller du Ministre de la Santé Publique de la République du Gabon. Réalisateur : P. Thévenard, Prise de vues : P. Ancrenaz, Commentaire : Jean Davy ex-Sociétaire de la Comédie Française, Montage : M. L. Barberot. »
Contenus
Sujet
Biographie d'Albert Calmette.
Genre dominant
Résumé
Albert Calmette (1863-1933) est avec Louis Pasteur et Emile Roux l’un des grands noms de la recherche médicale française. Né à Nice et scolarisé à Clermont-Ferrand, il intègre le Service de Santé de la Marine et prend part à des campagnes militaires en Chine et en Afrique. Devenu médecin, il s’installe après son mariage à Saint-Pierre-et-Miquelon puis revient ensuite en France et rejoint l’Institut Pasteur. Il est envoyé à Saïgon pour y créer un laboratoire antivariolique et antirabique. Durant ce séjour, il étudie aussi le venin des cobras et la fermentation du riz. A son retour en France, il fonde l’Institut Pasteur de Lille dont il assure la direction jusqu’en 1919. A cette fonction s’ajoutent des travaux de recherche, des cours en amphithéâtre, des voyages d’étude aux colonies et des conférences à l’étranger. Ses activités sont interrompues par le Première Guerre Mondiale, l’occupation de Lille et la déportation temporaire de son épouse en Allemagne. La paix revenue, il est nommé à la terre de l’Institut Pasteur de Paris et reprend ses recherches sur la tuberculose qui aboutissent à la mise au point du vaccin B.C.G. Epuisé, il décède en 1933.
Contexte
En 1939, le Docteur Noël Bernard avait déjà co-écrit avec son confrère Léopold Nègre une première biographie d’Albert Calmette, alors décédé depuis six ans. Vingt-deux ans après, il en écrit seul une nouvelle version complètement remaniée, éditée chez Albin Michel dans la série « Les savant et le monde ». Ce livre est utilisé comme base de travail par Pierre Thévenard pour réaliser en 1968 un film documentaire sur le père du vaccin B.C.G.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le film retrace toute la vie d’Albert Calmette en illustrant le commentaire de gravures, images d’archives, photographies et prises de vues réelles. Celles-ci correspondent aux différentes étapes de l’œuvre du médecin, ce qui permet au spectateur de mieux la saisir.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
La santé et la médecine sont abordées ici à travers leur histoire et l’apport qui y a été apporté par Albert Calmette. Parmi les représentations concrètes témoignant de ses travaux et de son héritage figurent des prises de vues réelles à l’intérieur de l’Institut Pasteur de Lille et des images d’archives d’une séance de vaccination au B.C.G.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Cinémas publics
Communications et événements associés au film
Public
Grand public
Audience
Descriptif libre
[00’00]
Dans le générique, titre du film apparait sous la forme d’une photographie de la page de garde de l’ouvrage du même nom écrit par le Docteur Noël Bernard.
[01’00]
Visite du Dr Noël Bernard à Mme Veuve Albert Calmette
[01’00]
Le film débute par divers plans du laboratoire de recherche antituberculeuse construit à l’initiative d’Albert Calmette. Plan moyen de sa veuve qui y occupe un logement. Plans d’ensembles. Noël Bernard, docteur en médecine et auteur d’une biographie sur le père du vaccin B.C.G. se rend chez elle. Il entre dans l’appartement et salue la vénérable dame, qui le remercie pour la dédicace du premier exemplaire de ce livre, qu’il lui a destiné. Il regrette de ne pas avoir pu l’illustrer de photographies. Elle l’informe avoir retrouvé « la première photographie » de son époux et la lui présente. Gros plan sur ce cliché représentant Albert Calmette « à l’âge de quatre ans ». Plan rapproché taille du Docteur Bernard qui explique à Madame Calmette qu’il souhaiterait surtout obtenir aux documents iconographiques des lieux fréquentés par son époux au cours de sa carrière et qui se trouvent dans ses « albums de photographies »
[02’44]
Enfance, jeunesse et médecine maritime
[02’44]
Fondu de transition. Un tableau représente l’entrée des Français à Mexico, « le 12 juillet 1863 », jour où Albert Calmette vient au monde à Nice. Le drapeau français flotte au fronton du bâtiment de la préfecture où son père travaille à l’époque comme « chef de cabinet du préfet ». Panoramique vertical sur le porche d’entrée puis horizontal vers une plaque rappelant la naissance du grand homme. Insert de celle-ci. Gros plan du visage du père sur une photo de famille. Insert du cliché puis autre gros plan du visage de la « seconde épouse de son père » qui fait son éducation durant les dix premières années de sa vie. Photographies d’Albert Calmette à l’époque de ses études au Collège de Clermont-Ferrand. Panorama horizontal d’une étendue maritime. Ne pouvant devenir marin pour cause de maladie, il s’oriente vers le métier de « médecin de marine ».
Ecran noir de transition. Sur un tableau est représenté le cuirassé « La Triomphante », première affectation d’Albert Calmette. Buste de l’amiral Courbet, commandant de l’escadre à laquelle appartient le bâtiment. Photographie d’un littoral, d’une forêt tropicale, d’une pagode, d’une rue, d’une jonque, d’une baie et d’une forteresse. Le peu de travail auquel est astreint le jeune médecin lui permet de découvrir la Chine. Peintures représentant les combats navals en Mer de Chine auxquels Albert Calmette prit part directement. Il fut marqué par les ravages des maladies tropicales parmi les soldats. Plan fixe de l’entrée d’un cimetière militaire et des quelques-unes des tombes qui s’y trouvent. Autre photo du buste de l’amiral Courbet dont le décès quelque temps après l’affecte beaucoup.
[05’00]
Séjour en Afrique, retour en France, mariage et départ pour Saint-Pierre et Miquelon
[05’00]
Fondu de transition. Couverture de la thèse sur les maladies tropicales qu’il soutient « le 6 juillet 1886 ». Photographie d’Albert Calmette à l’époque de son service à bord du ponton-hôpital « Alceste » à Libreville au Gabon. Photographie aérienne du port aujourd’hui (1968) et à l’époque (1886). Autre photographie aérienne d’un hôpital avec son église et plan d’ensemble du lit d’une rivière. La contraction de la malaria met Albert Calmette face au danger de la fièvre jaune et de la fièvre bilieuse hémoglobinurique pour l’Homme. Photographies d’Africains atteints de la maladie du sommeil. Son étude lui fait comprendre que l’évolution de la situation générale des autochtones doit passer par une amélioration de leur état sanitaire. Portrait de Pierre Savorgnan de Brazza, officier de marine et fondateur de Brazzaville. Gros plan de son visage. Gravures représentant son « épopée coloniale ». Albert Calmette le rencontre par l’entremise de son frère Gaston mais refuse de le suivre dans sa nouvelle exposition.
Photographie d’Emilie de La Salle, dont il fait la connaissance à la même époque. Autres clichés des deux jeunes gens entourés de leurs parents, d’une rue de Saint-Brieuc et de la propriété de la famille Calmette, « L’Hermitage ». Photographie Albert Calmette à cette époque. Insert de leur acte de mariage. Clichés du jeune couple avant son départ pour Saint-Pierre et Miquelon et du transport « Le Drac » qui les y emmène.
[07’00]
Séjour difficile mais riche de découvertes à Saint-Pierre et Miquelon
[07’00]
Photographie d’une maison en bois, semblable à celle où elle réside avec son mari, et de la jetée entourée par les glaces avec le phare au fond. Plan panoramique d’une partie de l’archipel français sous la neige, témoins des rudes conditions de vie décrites par Madame Calmette et rapportées par le commentaire. Plan d’ensemble des bateaux de pêche, d’une rue balayée par le vent, de la mer et d’habitants vaquant à leurs occupations. Emilie Calmette donne naissance à un premier enfant qui décède à dix mois. Photographie des époux Calmette avec d’autres habitants de l’île. Autre plan d’ensemble des rues de Saint-Pierre dans lesquelles marchent quelques habitants. Exerçant à l’hôpital maritime, Albert Calmette met aussi ses compétences au service de la population locale et se spécialise dans plusieurs domaines tels que l’obstétrique et la chirurgie générale.
Page de garde des « Annales de l’Institut Pasteur », par lequel il découvre la microbiologie et « se constitue une collection de culture de germes divers ». Plan fixe d’un portoir pour tubes à essai. L’étude de la maladie dite du « rouge de morue » est sa première recherche bactériologique. Plan moyen et gros plan. Des morues sont entassées et l’une d’elles est ouverte au couteau. Très gros plan du morceau du morceau découpé. Microradiographies de la bactérie en cause et du germe qui en est issu. Plans d’ensemble. Du sel, vecteur de la maladie, est jeté par pelletées dans la mer. Un bateau de pêche rentre au port et les corbeilles de poissons sont déchargées. Le docteur Le Dantec fait sur l’Île de Groix les mêmes constatations, sans toutefois se prononcer sur la dangerosité de la consommation de ces morues. Albert Calmette considère qu’il n’y a aucun risque et que la maladie peut être décelée en amont.
[09’38]
Retour en France, entrée à l’Institut Pasteur et envoi en Indochine
[09’38]
Première page d’un numéro du « Journal Officiel » de 1890 qui annonce plusieurs nominations « au grade de médecin de 1ère classe » du « Service de Santé Colonial », dont celle d’Albert Calmette. Clichés du paquebot « Bretagne », des Chutes du Niagara et du pont de Brooklyn, séparé par des fondus de transitions. C’est sur ce navire qu’il rentre en France après un voyage au Canada et aux Etats-Unis. Nouveau fondu de transition. Photographies de la façade de l’Institut Pasteur et d’Albert Calmette entouré de ses collègues et faisant un prélèvement sur un cheval. Au départ simple stagiaire pour trois mois, il y passera finalement toute sa carrière. Clichés d’Emile Roux qui lui fournit un laboratoire et de morues dont l’étude de la maladie l’aura engagé dans la voie de la recherche.
Portrait de Louis Pasteur qui envoie Albert Calmette à Saigon pour y créer un Institut. Photographie du navire qui l’emmène en Cochinchine en 1891. Signature typographiée du maire de Saigon au bas d’un avis informant de la création de cet Institut. Clichés de bufflons utilisés pour la préparation du vaccin contre la variole. Plan moyen. L’un d’eux est amené pour être inoculé. Photographie d’un groupe d’Annamites se faisant vacciner. Insert d’un article sur la rage. Clichés d’Albert Calmette dans son laboratoire avec ses assistants puis entouré de ses deux premiers patients. Photographies d’un groupe de personnes vaccinées, puis d’indigènes atteints de lèpre, dysenterie et choléra dans les rizières, sur une charrette et dans des huttes sur pilotis. Portraits d’Emile Roux et d’Alexandre Yersin dont le travail sur la diphtérie inspire Albert Calmette pour ses propres les recherches sur le venin des cobras. Insert d’une lettre. Plan d’ensemble d’un cours d’eau dans une forêt et photographie d’une embarcation. Plan rapproché taille d’Emilie Calmette relatant la mésaventure qu’elle a manqué d’avoir avec l’un des nombreux cobras de la région. Insert de la page de garde d’un ouvrage sur « le venin des serpents écrit par Albert Calmette à partir des résultats de ses travaux. Plan d’ensemble du bâtiment de l’Institut Pasteur de Saigon où a été mis au point le « sérum antivenimeux. Succession de photographies de cages à serpents entassées, de la décapitation de ces reptiles et de la dissection des « glandes à venin ».
[14’10]
Vie en Indochine et second retour en France.
[14’10]Plusieurs clichés illustrent la vie menée par la famille Calmette en Indochine et qui est aussi celle de tous les « coloniaux » qui y résident. Retour au plan rapproché poitrine d’Emilie Calmette qui se rappelle un repas chez « l’Administrateur » avec les tigres apprivoisés de celui-ci. Photographies du portail d’entrée de l’Institut où Albert Calmette mène d’autres recherches, de deux tubes à fermentation utilisés pour l’étude de ce procédé métabolique sur le riz, et de « galettes indigènes » d’où est issu « l’alcool de riz ». Insert de la page de garde d’un ouvrage sur « La fabrication de l’alcool de riz » et de pages du chapitre consacré à l’origine de « l’amylomyces Rouxii ».
Photographies du laboratoire créé par Albert Calmette et de l’Institut Pasteur auquel il est affilié à sa demande. Plan en contre-plongée du fronton en fer forgé et plan moyen d’un buste du médecin. Insert de deux coupures de journaux informant de sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’Honneur. Portait en uniforme à son retour en France en 1893.
Photographie de la façade de l’Institut Pasteur de Paris. Plan de boîtes de sérum antivenimeux qui illustrent la poursuite de ses recherches. Portrait en civil.
[17’18]
Direction de l’Institut Pasteur de Lille.
[17’18]
Photographie de la façade du nouvel Institut Pasteur de Lille. Albert Calmette en prend la direction en 1894sur nomination d’Emile Roux. Portrait de celui-ci à son bureau. Cliché représentant l’équipe de chercheurs de ce nouvel Institut. Portrait de Louis Pasteur et insert de la page d’un livre. Photographies du bâtiment définitif de l’Institut, construit de 1895 à 1898 et des cuves utilisés pour les recherches sur la scarification des grains, dont les résultats ont permis obtention d’un don des industriels de Lille pour la construction de l’édifice. Plan d’ensemble de la « Halle aux Sucres » qui abrite provisoirement l’Institut. Clichés de quelques-uns des élèves d’Albert Calmette parmi lesquels se trouve Camille Guérin. Photographies de la cérémonie d’inauguration et de l’érection d’une statue « à la gloire de Pasteur. Clichés d’Albert Calmette et de sa femme entourés des collaborateurs de l’Institut, des officiels lors de la cérémonie et du nouvel édifice. Fondu de transition, plan d’ensemble du même bâtiment aujourd’hui (1968) et plan panoramique des voitures stationnées devant lui. Bas-reliefs représentant Louis Pasteur et Emile Roux. Une porte s’ouvre sur le couloir donnant accès aux laboratoires. Buste d’Emile Roux au milieu de celui-ci. La caméra s’avance. Une porte s’ouvre sur un laboratoire qui fut celui d’Albert Calmette. Plan panoramique. Une technicienne y travaille. L’étuve qui se trouve à ses côtés est tout ce qui reste du mobilier d’origine. Clichés de l’intérieur de son appartement de fonction qui est aussi celui de ses successeurs et où demeurent quelques éléments d’origine.
[20’08]
Recherches sur le sérum antivenimeux et la tuberculose
[20’08]
Retour aux deux bas-reliefs de Pasteur et Roux puis plan moyen d’une plaque et d’un buste qui honorent Albert Calmette comme il l’a fait avec ses « maîtres ». Une tapisserie représentant l’action des « pastoriens » dans le monde orne le bureau du directeur. Un zoom fait apparaitre le motif d’un serpent, symbole des travaux menés par Albert Calmette sur ce reptile et qu’énumère le commentaire. Couverture du livre « Les venin et la sérothérapie qui couronne ses recherches sur le sujet. Deux gravures le représentent examinant un serpent. Plan fixe d’un portoir pour tube à essai. Le manque de temps le contraint en 1910 à cesser d’étudier le sujet. Des feuilles manuscrites illustrent les travaux de plus en plus chronophages qu’il mène sur la tuberculose, auquel s’ajoutent la direction de l’Institut et l’enseignement. Travelling. Des bovins sont regroupés deux par deux dans des box. Plan d’ensemble de l’amphithéâtre où Albert Calmette donnait ses cours. Fondu de transition. Un cours y est donné. Le professeur et les élèves, majoritairement étrangers, sont en blouse blanche.
Portrait d’Albert Calmette à cette époque. Photographie d’une voiture devant un Institut à l’étranger, où il doit souvent missionné pour observer des épidémies et définir les moyens de les combattre. Insert des page de gardes des livres sur « l’épuration biologique et chimique » qu’il a mise au point et sur l’ankylostomiase des mineurs. Photographies d’un groupe de « gueules noires ». Plan fixe de la pancarte du préventorium fondé sous son égide en 1901 et devenu le « Dispensaire Emile Roux ». Insert de la page de garde de son ouvrage sur la tuberculose, où il décrit une méthode de prophylaxie qui donnera naissance au métier d’assistance sociale. Des photographies du Palais de Westminster, de la Statue de la Liberté, d’un palais et du Colisée illustrent les nombreuses conférences données par Albert Calmette à l’étranger et sa participation aux Congrès Internationaux de la Tuberculose. Photographies de l’Institut Pasteur d’Alger qu’il met en place entre 1909 et 1912, et de lui-même entouré de ses collaborateurs, dont Camille Guérin avec lequel il met au point le vaccin B.C.G. Insert d’un portoir pour tubes à essai.
Cliché du bâtiment abritant le laboratoire de Camille Guérin où a été mis au point le B.C.G. comme le rappelle une plaque. Plan fixe de la porte d’entrée aujourd’hui (1968). Le nom de « Monsieur Guérin » figure toujours à côté de celle-ci. La caméra explore le bureau et la chambre-étuve qui ont conservés dans son état d’origine. La « machine à broyer » est elle-aussi d’époque. Cliché du bâtiment abritant les animaux destiné aux inoculations expérimentales. Plans moyens d’un ovin et d’un bovin dans leur box.
[24’55]
Première Guerre Mondiale et occupation allemande
[24’55]
Le déclenchement de la guerre en 1914 interrompt les activités d’Albert Calmette. Images d’archives de l’entrée des Allemands à Lille en 1914. La population prend connaissance des « avis » de l’occupant. Insert de plusieurs de ces affiches. En voix off, Madame Calmette raconte une perquisition menée chez eux par la troupe qui menace son mari d’arrestation pour possession illégale de pigeons. Plan fixe du couloir de l’Institut et de l’escalier menant à l’appartement des Calmette. Insert d’une « Réglementation ». Plan panoramique des rues de Lille dévastées par le siège d’octobre 1914. Photographie du frère d’Albert Calmette, Gaston, assassiné avant le conflit dans une affaire politico-médiatique. Insert du bas d’un document informant la population de la déportation de « personnalités » en Allemagne. Madame Calmette connait le même sort en janvier 1918. Elle raconte ce douloureux épisode de sa vie. Gravure représentant deux uhlans prussiens. Plans panoramiques et plan d’ensemble de Lille détruite et occupée et de sa population. Tandis que la vénérable dame décrit ses conditions de vie au camp de Holzminden (Duché de Brunswick, Basse-Saxe) se succèdent des photographies de celui-ci et des dessins de l’intérieur des baraques. Emilie Calmette décrit les motifs peints sur une boite qui lui a été offerte par ses compagnes à son départ du camp. Elle ouvre la boite et en sort le contenu : des lettres écrites par son mari sur du papier à cigarette.
[29’12]
Retour de la paix et dernières années
[29’12]
Insert d’un sauf-conduit. Plans d’ensemble et plans panoramiques. La guerre se termine et Lille est libérée par les troupes britanniques. Albert Calmette relance l’activité de l’Institut Pasteur de Lille avant d’assurer la sous-direction de la maison-mère de Paris à partir « de juillet 1919 », aux côtés d’Emile Roux. Photographies de lui-même à cette époque, de son collègue et ami Camille Guérin, à nouveau de lui-même avec ses collaborateurs et de deux d’entre eux, Léopold Nègre et Alfred Boquet.
Plans rapprochés et gros plans. Un technicien déverrouille un cadenas et ouvre les deux battants d’une armoire. Celle-ci renferme une collection de tubes contenant le bacille tuberculeux. Il prend l’un d’eux et le présente à la caméra. Au-dessus un bec bunzen, ll ouvre le tube et effectue un prélèvement qu’il dépose dans un ballon rempli d’eau à la moitié de sa capacité. Fondu de transition. La fiole dans laquelle le bacille s’est développé est bouchée et placée sur une « machine à broyer » qui est mise en route.
Photographies d’Albert Calmette procédant à la première vaccination sur un nourrisson en 1924 et de technicienne procédant au conditionnement des capsules contenant le vaccin. Insert d’articles de journaux allemands relatifs au « drame de Lübeck ». Cliché d’Albert Calmette à la même époque. Insert d’un manuscrit écrit de sa main. Photographie des instituts Pasteur de Téhéran, Athènes et Kindia en Guinée, d’un singe anthropoïde, à nouveau de l’Institut de Kindia et d’une expérimentation en vue de la mise au point du vaccin antipoliomyélitique. Plans divers de l’extérieur du laboratoire de recherche antituberculeuse inauguré « à la fin de 1931 » avec son « logement personnel » en annexe.
Succession de photographies d’Albert Calmette à la fin de sa vie et sur son lit de mort, « le 29 novembre 1933 ».
[33’50]
Postérité
[33’50]
Succession de plans fixes des décorations et distinctions reçus par Albert Calmette au cours de sa carrière, ainsi que de boites, timbres et puzzles sur lesquels il est représenté. Autres plans fixes d’un médaillon à son effigie. Insert d’une invitation adressée à « Madame Albert Calmette » pour l’inauguration d’un buste de son mari. Photographie de l’inauguration d’une plaque commémorative. Nouveau plan fixe d’une autre plaque, d’une statue, d’une rue et de l’enseigne d’un pavillon d’hôpital, qui entretiennent sa mémoire.
Le film se termine sur l’inauguration en 1961 du lycée de jeunes filles de Nice au nom d’Albert Calmette. Plan panoramique des officiels. Plan moyen du sous-directeur de l’Institut Pasteur et de maire de la ville pendant leurs discours, ainsi que de Monsieur Calmette dévoilant la plaque qui honore son père. Plan moyen de la chorale qui chante « La Marseillaise ». Divers plans de la fin de la cérémonie. Dans sa conclusion, le commentaire estime qu’Albert Calmette « a bien mérité de l’Humanité ».
[36’55]
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Association du Musée Hospitalier Régional de Lille pdf (2012)
Cette biographie rédigée par le Professeur Philippe Scherpereel de l’Association du Musée Hospitalier de Lille retrace toute la vie d’Albert Calmette, de sa naissance à sa mort et dans ses principales étapes au Gabon, à Saint-Pierre et Miquelon, en Indochine, à Lille et à Paris. - Association du Musée Hospitalier Régional de Lille ppt (2012)
Cette présentation diaporama réalisée par le Professeur Philippe Scherpereel de l’Association du Musée Hospitalier de Lille complète et illustre la biographie d’Albert Calmette rédigée par celui-ci. - Médecine Tropicale vol.71 n°3 p235 (2011)
L’article retrace dans le détail le séjour d’Albert Calmette au Gabon en 1886-1887. Il y rencontre l’explorateur Savorgnan de Brazza et se confronte aux maladies tropicales qui ne l’épargnent pas lui-même. La figure de Camille Mortenol, officier de marine d’origine gabonaise, est aussi évoquée. Après avoir rappelé la carrière de la frégate L’Alceste, l’article se termine sur le retour de Calmette en France. - Imprimerie du Gouvernement (1892)
Cette note sur la maladie dite « du rouge de morue » a été rédigée par Albert Calmette à la demande du Gouverneur de la Colonie de Saint-Pierre et Miquelon. Le jeune médecin de Marine y décrit les causes de cette maladie, les expériences qu’il a menées et les moyens de lutte qui doivent selon lui être mis en œuvre.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss