Introduction : présentation anecdotique du sujet
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Zoo de Vincennes, sur des prises de vues de visiteurs devant les aires pour animaux, le commentaire commence, strictement scientifique : « La respiration pulmonaire est un phénomène inconscient. Elle augmente proportionnellement avec le travail fourni. » Vue d’un employé du zoo qui charge une brouette de branches coupées. Pourquoi le zoo ? Il semble que n’importe quel lieu d’activité pouvait faire l’affaire. Pourquoi Vincennes ? Comme pour les premiers films de la RTF, les réalisateurs privilégient un site parisien comme cadre de leur film, de façon à économiser sur les déplacements.
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Dessiner la respiration pour l'observer
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« 1re partie : la ventilation pulmonaire – mécanisme des volumes thoraciques. » Plein cadre sur le torse d’un homme. « Le sujet étant au repos, son observation est difficile. » Sur un squelette, la caméra resserre sur la cage thoracique. Images radiologiques. Pour illustrer le système des muscles intercostaux, séquence animée qui montre des agencements de pièces de mécano. Un homme juché sur un vélo d’appartement « ergométrique » pour montrer les autres muscles respiratoires que ce type d’efforts met en jeu. À l’aide d’une seringue, injection d’air dans un poumon de lapin anesthésié. Autre exemple : fixation sur le thorax d’un homme d’un pneumographe relié à un tambour inscripteur. Analyse du cycle respiratoire représenté plein cadre par une ligne blanche sur un fond noir. Le sujet est invité à effectuer de grands gestes : il n’y a pas de proportion entre la hauteur des courbes et l’amplitude des mouvements. La méthode pneumographique étant appliquée à un chien, on observe que le tracé analytique est analogue à celui de l’homme.
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les méthodes d'analyse
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« La ventilation pulmonaire » : exposition des méthodes pour analyser les mouvements d’air. Séquence animée pour monter le fonctionnement de l’appareil de Benedict, « analogue au spiromètre de Hutchinson. » Les éléments de l’appareil apparaissent successivement : cloche, thermomètre, cuve, contrepoids, dispositif d’inscription. Au vu de la succession des appareils de mesure montrés dans le film, on comprend que celui-ci insiste autant sur les méthodes d’étude que sur leurs résultats. En vues réelles, la préparation de l’expérience appliquée avec l’appareil, la caméra insistant sur ses éléments activés. La notion de « capacité vitale » est abordée par l’« inscription du volume de réserve respiratoire ».
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Le rôle des nerfs pneumogastriques, expérience sur un cobaye : observation de son agonie
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Carton : « seconde partie ». Schéma animé des « centres respiratoires » avec ajout des éléments cités par le commentaire, en dessin et en légende. « Les afférences pneumogastriques » : pour montrer les répercussions de l’incision (sur un cobaye) des nerfs pneumogastriques sur la respiration, les images chirurgicales sont relayées en montage parallèle par des vues graphiques. La courbe, d’abord régulière, se met à dérailler en se haussant exagérément, les amplitudes deviennent de plus en plus grandes. C’est la respiration qui ralentit de plus en plus. Dans cette vue abstraite d’une ligne se mettant à tressauter sur un fond noir, le spectateur voit la représentation d’une agonie, celle de l’animal qu’il a vu tout à l’heure. Réflexes des régions articulaires illustrés en vues réelles qui montrent un homme relié à un appareil inscripteur. À présent, et c’est l’objet de cette seconde partie, il s’agit davantage d’un exposé physiologique que la description des appareils inscripteurs.
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