Séquence introductive
[00’22 - 1’14]
L’émission débute par une photo en gros plan de jeunes garçons qui jouent au rugby. Travelling latéral, la journaliste présente le sujet de réflexion du jour qui porte sur l’enfant et les sports. Zoom arrière, les deux protagonistes apparaissent dans le champ occupé par un plateau : la présentatrice et l’invité, le Dr Guy Azémar, ancien médecin de l’équipe de France d’escrime à l’INSEP (institut national du sport, de l'expertise et de la performance) et actuel intervenant dans la commission médicale de la fédération internationale d’escrime.
La pratique de la gymnastique chez l’enfant
[01’14-03’26]
La journaliste présente des images documentaires du Tournoi mondial de gymnastique féminine qui s’est déroulé à Antibes, au mois d’août 1980. Une jeune enfant accomplit l’épreuve des barres asymétriques. Le commentaire insiste sur ses caractéristiques morphologiques : l’enfant mesure 1m28 pour 25 kilos. Guy Azémar, interrogé par la journaliste, juge ces images extraordinaires. Elles témoignent de la rigueur nécessaire pour progresser dans cette discipline sportive. Montrant deux photos d’assouplissements techniques de jeunes gymnastes, il décrit les caractéristiques morphologiques que requiert cette discipline, lesquelles doivent être « détectées très jeune ».
Présentation des enfants sujets de l’expérience, images de leurs premières interactions dans l’eau
[03’55 - 06’45]
L’objectif de cette expérience n’est pas de mener une « spécialisation précoce », mais de montrer les étapes qui ponctuent la découverte d’un nouveau milieu chez l’enfant. Dans cette étude il est aussi question de la manière dont les parents peuvent favoriser cette approche de l’eau. Présentation des deux bébés filmés : Anne, qui a 4 mois et Delphine qui a trois semaines de plus qu’Anne.
Sur les premières images, Delphine semble plus à l’aise qu’Anne. Elle a une plus grande initiative de mouvement. Toutefois, ses parents semblent anxieux en la regardant évoluer. Leur attitude va avoir répercussions sur le développement futur de Delphine dans le milieu aquatique.
Anne, elle, glisse progressivement sur un tapis qui la mène vers l'eau, jusqu’à être complètement immergée. Son père la récupère sans précipitation et avec beaucoup de souplesse, il laisse jouer l’effet porteur de l’eau qui rassure l’enfant.
Des chemins de développement différent pour Anne et Delphine
[06’45 - 08’10]
Suite de l'expérience menée quelques semaines plus tard. Les deux bébés se font face sur un tapis. Anne paraît davantage à l’aise que Delphine, contrairement à la séquence précédente. Delphine ne joue plus, reste statique, se cramponne au tapis au moindre déséquilibre provoqué par Anne. Cette dernière joue, elle a une grande amplitude de mouvement, elle bouge beaucoup, prend des initiatives corporelles. Déjà, les comportements des deux enfants se différencient beaucoup, alors qu’elle semblait avoir le même potentiel initial d'évolution motrice.
Le « stade du pédiluve »
[8’10 - 09’00]
Delphine, à deux ans. Elle aménage le pédiluve avec des éléments du grand bassin, afin de se constituer un environnement plus sécurisant. Elle prend du recul pour trouver les « ressources » qui lui permettront de se sentir à nouveau à l’aise dans le grand bassin. Pour le professeur, c'est un comportement du « stade du pédiluve » qu'elle traverse.
Conclusion de l’étude du Dr G.Azémar
[09’15 - 10’55]
Sur le plateau, le Dr. Azémar revient sur le cheminement des deux petites filles. In fine, elles atteindront le même niveau d’aisance dans l’eau, mais le processus prendra davantage de temps pour Delphine. Le point important de cette expérience est que son retard s'explique par l’attitude anxiogène de ses parents : ils ont communiqué leur nervosité à leur enfant. Il est donc essentiel de laisser l’enfant s’exprimer dans des milieux différents, et de « laisser très ouvert l’éventail des expériences motrices ».
Conclusion par la journaliste qui annonce le thème de la prochaine émission : le choix de l'enfant.