L'alcoolisme 2. Au-delà de la nuit (1966)
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Thèmes médicaux
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La prise en charge des malades de l'alcoolisme dans un établissement de post-cure
Genre dominant
Résumé
Le film constitue la suite de Alcoolisme 1. Une maladie contemporaine. Un montage parallèle nous permet d'écouter les analyses des médecins sur l'alcoolisme auxquelles fait écho le récit des expériences vécues par les malades. La seconde moitié du film réunit autour de son auteur des médecins, une assistante sociale et des patients qui sont membres d'une association locale d'anciens alcooliques.
Contexte
Politique sanitaire et alcool
Aux XIXe et début XXe siècles, place de choix de l'alcool dans le quotidien des classes laborieuses. Le vin, présent à table, était considéré comme une boisson vitalisante dans les sociétés rurales traditionnelles. Cet usage du vin se retrouve dans les modes de vie du prolétariat urbain. Les campagnes anti-alcooliques se multiplient depuis le dernier tiers du XIXe siècle (répression de l'ivresse publique par la loi du 13 février 1873, interdiction de l'absinthe juste avant le début de la guerre de 1914, obligation de l'enseignement "sur les dangers de l'alcool au point de vue de l'hygiène, de la morale et de l'économie sociale et politique"). Le cinéma participe rapidement à ces campagnes, cf. les films de Comandon et O' Galop, Petites causes, grands effets ou L'oubli par l'alcool réalisés en 1918.
À partir de 1954, sous l'impulsion du gouvernement Mendès-France, développement de l'action publique contre l'alcoolisme :
- fermeture des débits de boissons et réglementation des points de vente (sur les lieux de travail notamment : les employeurs doivent désormais mettre de l'eau potable à disposition de leurs salariés)
- développement de la prévention routière et prévention scolaire
- lancement de campagnes publicitaires anti-alcool
- réglementation de la publicité avec interdiction d'associer l'alcool au sport et à la conduite en automobile.
En 1954, le Haut Comité d'Études et d'Informations sur l'Alcoolisme est créé.
Psychiatrie et alcoolisme
Le psychiatre Philippe Paumelle ouvre la consultation de La colonie (13e ardt), crée par l’Office d’hygiène mentale, initialement dévolue à la lutte contre la tuberculose et orientée vers la désintoxication alcoolique. Elvin Morton Jelinek aborde l’alcoolisme comme maladie ; Pierre Fouquet, alcoologue, contribue à renforcer cette médicalisation de l’alcoolisme, rompant avec son traitement moral. Le traitement peut alors s’appuyer sur de nouveaux médicaments : l’Esperal notamment, qui permet des prises en charge en ambulatoire. Philippe Paumelle reprend à son compte la définition de Fouquet : « la perte de liberté de s’abstenir de l’alcool ». La cure doit être aussi d’ordre psychothérapique. IL travaille avec une assistante sociale, puis un second médecin. Les patients sont de milieu populaire, les ouvriers de Paris, 75% hommes. Le suivi est variable, de quelques semaines à plusieurs années.
La question du couple se pose depuis la sphère du travail social, notamment dans les EU. En France ; Paul Perron, « Compagnes de buveurs » dans La revue de l’alcoolisme juil-sept. 1961, p. 169-176 / Comment l’épouse est impliquée dans la genèse de l’alcoolisme. « On n’y comprend plus rien si on n’étudie que le mari ». On voit bien que l’alcoolique étudié, envisagé, est avant tout homme. La littérature sur l’alcoolisme des femmes existe, mais questionne rarement le rôle du mari dans sa maladie. Les récits des patients montrent l’intrication entre les problèmes du couple et l’alcoolisme. Le moment de l’internement psychiatrique est celui de la rupture de confiance dans le couple. L’alcoolisme est souvent partagé dans le couple, un dossier devient deux. Quelle devient la place du conjoint dans la relation de soin ? Les publications s’accordent sur l’importance de la collaboration des épouses dans la sortie de l’alcoolisme de leur mari. Certaines d’entre elles mettent au jour les stratégies des patients pour dissimuler la poursuite de leur alcoolisme. Philippe Paumelle estime que cette coopération peut devenir contreproductive quand elle ressemble à une prise de contrôle. IL peut recommander la séparation. Des rendez-vous alternés permettent de désamorcer les tensions au sein du couple : d’abord avec le mari, puis avec la femme, enfin il les réunit. Le rôle du médicament est celui de médiateur : les effets sont très désagréables si le patient boit. Les médecins, dont Fouquet, déconseillent de donner au conjoint la responsabilité de la médication.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Le personnel soignant est montré comme un personnel à l'écoute, attentif aux besoins psychologiques du patient. La parole est longuement laissée aux médecins interrogés pour qu'ils fassent part de leur analyse et de leur expérience. Certains ont déjà acquis une notoriété, comme le Dr Raby, fondateur du centre.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
établissements scolaires
Communications et événements associés au film
Public
classes de transition
Audience
Descriptif libre
La maladie de l’alcool
Plan rapproché de Gilbert Raby, « Président de la Santé et de la famille » (on comprend plus tard qu’il s’agit d’une association d’anciens buveurs appelée à intervenir auprès de foyers dont un membre ou plusieurs ont sombré dans l’alcool) : « Le malheur avec cette maladie est qu’elle touche tous les organes et d’abord le plus noble, le cerveau. Les facultés sont diminuées. On devient alcoolique sans s’en rendre compte. C’est quand le malade s’est mis dans une situation impossible, ne trouvant pas d’autre issue, qu’il accepte de se faire soigner. » PG dans un parc, une silhouette auprès d’une table e d’un mobilier de jardin. Même procédé que dans le premier opus, Alcoolisme : une maladie contemporaine, la voix des malades est off, s’apposant à des vues du parc du centre de post-cure. « C’est au chemin de fer, en allant lire au tableau que je me suis aperçu que ma vue baissait. Le docteur m’a dit : je vous laisse le choix, la cure de désintoxication ou le bâton blanc. »
Prendre en charge
Gros Plan du Dr Fouquet : « On a toujours cherché à porter secours aux alcooliques. Nos nouvelles méthodes ne diffèrent pas fondamentalement de celles qui existaient dans l’ancien temps. » Là encore, un passage représentatif du discours modeste auquel le film s’astreint. On refuse d’invoquer des méthodes ultra modernes et des innovations inouïes à propos de la prise en charge par le centre de post-cure. Cette posture a l’avantage d’inspirer confiance. « Ce qui m’intéresse chez le malade, c’est sa personnalité, reprend le Dr Fouquet. L’hospitalisation est nécessaire car il y a la guerre chez lui. Il est en état d’hostilité avec sa femme, ses enfants, dans son travail. Il a besoin d’une retraite. » Plan de coupe, vue en plongée de la belle demeure du centre, ceinte d’un grand parc. « On lui fait prendre des neuroleptiques, il reste au lit, au calme, et souvent ça marche très bien. Il recouvre un état physique bon. La fin de la cure, c’est préparer la sortie, autrement dit : le malade qui a opéré une prise de conscience sur lui-même peut-il se réadapter à la vie conjugale, familiale, professionnelle ? »Dans l’allée du parc, le Dr Roucou s’entretient avec l’auteur du film. « Les malades ont besoin d’un temps de repos pour reprendre du poids, pour reprendre un équilibre nerveux. On lui permet ce temps d’adaptation, on l’habitue à vivre sans boisson alcoolisée. - Et les femmes ?- Nous voyons les épouses plusieurs fois par semaine. Si l’état du convalescent s’améliore, se pose ensuite le problème du retour au foyer. L’épouse qui a souffert devra s’habituer à un mari qui a changé, de même que les enfants verront un père de famille beaucoup moins agressif.- Vous comptez sur l’aide de l’épouse ?- C’est incontestable. La guérison de l’homme est fonction d’une harmonie conjugale. Il faut dire que les pensionnaires que nous avons sont souvent des ouvriers. »Peut-être est-ce parce qu’il s’agit d’ouvriers que le discours du film privilégie l’éthylisme masculin. De même, dans la séquence à venir sur les ateliers proposés aux patients, nous remarquons qu’ils sont centrés sur l’activité manuelle. Nous approchons en travelling de bâtiments modernes, en béton, largement vitrés. Int. Gros Plan sur des mains peignant un châssis métallique. « Les malades reprennent le goût de l’objet fabriqué. Jardiner, tailler le bois, limer, forger, c’est aussi s’adapter. Dans cette maison de post-cure, ce sont les ateliers qui sont le plus étonnant. Prendre plaisir à créer, à chercher, inventer, c’est déjà mieux vivre. »Voix off d’un malade sur un homme en train de forger, dont on ne voit pas le visage mais juste l’épaule et le bras en amorce du champ. J’ai basculé il y a trois semaines, j’ai réagi. À la maison, je n’avais plus d’appétit. Maintenant, beurre, biscuits, bonbons, tout passe. » La voix est parfois indistincte ; souvent, elle ânonne, mangeant les mots. Le médecin reprend : « Une des caractéristiques de la guérison – ce peut être paradoxal – c’est que la personne est redevenue jeune. Ça se manifeste physiquement : elle a un tout autre visage. Les ateliers sont un thermomètre de santé. Les malades peuvent s’adonner à leurs activités sans avoir recours à la boisson. »
Les perspectives de la postcure
Raby et Roucou attablés devant un thé en compagnie de l’auteur. Roucou reprend : « Je parlais de jeunesse parce que la jeunesse espère tout de la vie. Les gens qui sortent d’ici sont de nouveau remis en attente, en espérance de l’existence. » Autre plan d’atelier, cette fois il s’agit de menuiserie, avec de nouveau en amorce, l’épaule et le bras d’un homme qui scie et rabote. Voix off du patient : On a l’esprit complètement reposé. C’est là qu’on analyse ce qu’on était avant. J’ai l’espoir qu’une fois sorti d’ici, je redémarrerai à zéro. Mes emmerdements seront finis, je me sentirai plus léger. » Le Dr Fouquet à son bureau : « Cette personne qui était harassée, qui était objet d’hostilité de la part des autres se trouve assez rapidement dans un état de détente. Elle est heureuse de parler, elle a une conscience beaucoup plus claire de ce qui s’est passé. C’est une phase très importante pour les investigations psychologiques que nous pouvons faire avec des tests intellectuels et affectifs qui préparent à la psychothérapie. »Le Dr Roucou en plan général : « Nous sommes continuellement en recherche dans le domaine de la psychothérapie. Dans un premier temps, nous cherchons à permettre à ces gens de pouvoir librement s’exprimer auprès de quelqu’un qui les écoute sans les juger. Dans la vie courante, ce n’est pas chose si commune. C’est la morale qui les condamne, leur propre morale aussi. »Le Dr Fouquet : « Beaucoup de maladies sont à répétition, l’alcoolisme en est une. Une rechute n’entraîne pas forcément un pronostic défavorable. Je connais certaines personnes qui ont chuté et qui vont très bien maintenant, et cela de puis cinq ou six ans. » Le ton du Dr Fouquet est passionné. On sent que lui, et le Dr Roucou dans une moindre mesure, mais ceci juste à les écouter, se font en quelque sorte les avocats de leurs malades. Ils plaident pour leur réinsertion, professionnelle et familiale, parce qu’ils l’estiment à long terme envisageable. Il est possible de guérir, l’expérience de la cure peut même apporter le profit d’une mise au point personnelle, la rechute, si elle est possible, n’est pas irrémédiable. L’alcoolisme devient une maladie comme une autre. Il s’agit de dédramatiser le dédramatiser - peut-être de le dé - romantiser. Dans le film CNDP de Bachelart (1960), l’alcoolisme était au contraire perçu comme une fatalité, source de situations tragiques et éminemment cinématographiques – cf. la séquence du foyer en l’absence de l’homme alcoolique, plongé dans l’ombre, veillé par une femme au visage dévasté.
La rechute : un risque toujours présent
PG sur la rivière sur laquelle vogue une péniche. Voix off d’un malade : « Moi, ma rechute s’est passée avec un camarade. On était au café. J’ai bu un Vittel menthe. Trois Vittel menthe, bon. Puis je me suis dit : ‘C’est pas un demi qui va te faire du tort.’ Le verre a été versé. S’il n’avait pas été versé, j’aurais refusé catégoriquement. Mais il était versé. Alors voilà. Ça a duré quinze jours comme ça. Après, vous avez honte de vous-même. Parce que repartir le lendemain après avoir bu un verre, c’est impossible. »Panoramique sur le parc, les bâtiments, le mur d’enceinte, les arbres nus. Les vues apaisantes visent à contrebalancer l’intensité du témoignage. Il s’agit de viser l’authenticité de l’expérience sans verser dans la tragédie que suppose l’idée de rechute. PG sur un salon où médecins et patients sont réunis, assis côte à côte pour une parole collective que distribue l’auteur.
« - Vous avez eu des tentations ?
- Ça s’est passé à un mariage, après la post-cure. J’étais parmi des anciens amis qui ne connaissaient pas mon mal. A un moment, je me suis retrouvé avec une bouteille de bière à la main. Heureusement, j’avais mon tube d’Espéral dans ma poche. J’ai eu le courage d’en prendre. Heureusement, sinon, j’étais bon pour la rechute. »
Nouvelle socialisation et conditions de retour parmi les siens
Un autre patient : « Moi, je n’ai pas connu ce problème. Depuis la désintoxication, je suis toujours entouré par mes camarades ici présents, et les amis que j’ai par ailleurs sont impeccables.
- Est-ce que vous pensez qu’une association d’anciens buveurs est suffisante pour remettre tout le contexte social en cause ? »
Le premier patient répond : « Oui, parce que notre rôle est de dire que l’alcool est un problème de foyer. Il existe toujours des causes sociales, professionnelles, familiales. Trop souvent la femme ou l’enfant d’un buveur le considèrent comme un vicieux qui n’a que ce qu’il mérite. Mais dès l’instant où ils prennent contact avec une association de buveurs guéris, ils s’aperçoivent que l’homme est un malade qui a besoin d’être entouré, d’être aimé. »
Un troisième patient indique que ses enfants font partie d’une commission de jeunes anti-alcooliques. « Ils n’ont d’ailleurs jamais bu une goutte d’alcool, ils ne savent pas ce que c’est. » La caméra s’était auparavant attardée sur le visage d’une femme à l’expression grave, au regard tendu. Comme elle parle à présent, nous comprenons que c’est une assistante sociale. Auparavant, nous la confondions avec les malades, étant présente parmi eux, attentive comme les autres à la parole des différents intervenants, comme si, elle aussi, avait partagé leur expérience. Ainsi, le montage autant que la disposition des personnes dans le champ nous ont induits en erreur. Mais cela signifie aussi que nous avons regardé trop vite, qu’une situation donnée, un préjugé, nous a incités ¬à estimer le statut d’une personne. Ainsi, nous sommes amenés à prendre conscience que nous avons projeté la maladie sur une personne qui n’en souffre pas, que, par conséquent, nous devons nous méfier de nos jugements « à la mine ».
Pour elle, il est indispensable de préparer l’épouse au retour de son mari quand sa cure est finie. Elle espérait du traitement qu’il rende son mari à même de contrôler à nouveau sa consommation d’alcool, qu’il « redevienne un homme normal. Or il ne peut plus boire. Il est guéri d’une guérison négative. » Elle sous-entend que la femme peut souffrir de l’image que renvoie un homme qui, en ne buvant plus, c’est-à-dire, en ne buvant pas à présent, se soustrait à un des codes de la sociabilité virile.
Le troisième patient explique son rôle dans l’association. Comme les autres, son apparence est soigneuse. Vêtu avec rigueur, il a coiffé ses cheveux en arrière. Son regard est empreint de gravité. Les traits profonds de son visage, sa maigreur douloureuse, son cou décharné témoignent en silence de l’épreuve traversée. La semaine passée, raconte-t-il, il est intervenu dans un « foyer alcoolisé », au lendemain d’une soirée où les deux parents se sont profondément enivrés. Une observation : c’est au mari qu’il s’est adressé, c’est lui qu’il a privilégié par son action alors qu’il avait spécifié que la femme comme l’homme s’était rendue dangereusement saoule. Tout le film oriente la question de l’alcoolisme sur l’homme, comme celui de Bachelart six ans auparavant.
L’homme qui vient de témoigner estime que le regard porté sur lui par le voisinage a changé. « Quand on sort de post-cure, on est bourré de complexes. Avec le temps, et les camarades de l’association, on est complètement décomplexé et ce sont les autres qui viennent vous chercher pour sauver d’autres ménages.
- Est-ce que vous n’avez pas l’impression de jouer un personnage ?
- Et bien, répond l’homme qui ne relève pas la portée provocatrice de la question, nous sommes tellement heureux de notre sort que nous voudrions faire partager notre plaisir avec les autres ménages en danger. »
Le docteur Roucou, présent dans l’assemblée, insiste sur les difficultés spécifiques de la femme du malade. Il rappelle qu’elle est laissée à ses difficultés lorsque le buveur est pris en charge. C’est alors à l’assistante sociale de lui venir en aide. Par les visites, où elle trouve un homme nouveau, ou alors par les lettres qu’ils ne s’étaient plus écrits depuis le temps des fiançailles, elle « redécouvre les qualités premières de son mari. » Au retour, en revanche, elle doit également accepter de lui « laisser reprendre le rôle de chef de famille qu’elle avait tenu par nécessité, et auquel, peut-être, elle a pris goût. » Un malade approuve : « Il faut que l’homme, quand il revient dans son foyer, reprenne le gouvernail, qu’il soit le chef de famille. Mais il faut que la femme et les enfants s’associent à l’abstinence de l’homme.» Ainsi, les rôles de chacun sont clairement définis. Lorsque l’homme du foyer flanche sous le coup de la dépendance à l’alcool, les autres membres doivent faire front pour l’accompagner dans sa traversée jusqu’à la guérison et le restaurer dans son rôle traditionnel de chef. Le film nuance alors son discours progressiste et humaniste par un rappel à l’ordre familial issu du code napoléonien, et à ce titre, empreint de conservatisme.
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Bulletin de la Radio Television Scolaire n°44 p.10 (09/05-21/05/1966)
- Bulletin de la Radio Television Scolaire n°55 p.28 (30/01-08/02/1967)
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet