L'agronomie au Maroc (1934)
L'agronomie au Maroc
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Title | L'agronomie au Maroc |
Year of production | 1934 |
Country of production | France |
Director(s) | Jean Benoit-Lévy |
Scientific advisor(s) | M. J. Lefèvre |
Duration | 14 minutes |
Format | Muet - Noir et blanc - 35 mm |
Original language(s) | French |
Production companies | Edition Française Cinématographique |
Commissioning body | Ministère de l'Agriculture |
Archive holder(s) | Cinémathèque du Ministère de l'Agriculture, INA |
Main credits
Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
National
Description
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L'introduction au film consiste en un portrait du Maréchal Lyautey sur fond de paysage marocain. Une citation de ses propos apparaît en surimpression. Il y loue le travail des ingénieurs agronomes issus de « l'Institut National Agronomique ». Il dit à leur sujet avoir pu, à de multiples occasions, « hautement apprécier l'étendue de leurs connaissances techniques, leur capacité d'organisation et leurs qualités morales ».
Les premières images du film sont deux plans panoramiques découvrant des ouvriers agricoles au travail, aidés par quelques machines agricoles, sur quelques-uns des « 270 000 hectares » de terres colonisées depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Un plan identique dévoile, depuis une colline, une plaine avec une route donnant accès à une maison vue de derrière et, au premier plan, un « ancien terrain en friche » devenu « un splendide verger ». Différents plans montrent des ouvriers agricoles binant la terre autour d'arbres fruitiers, tandis que d'autres ouvriers en cueillent déjà les fruits. D'autres plans panoramiques et fixes découvrent le village de Moulay Idriss et ses plantations d'oliviers, la « mystérieuse » ville de Fès et sa grouillante « ville indigène », une « ferme expérimentale » constituant l'une des quatre cents exploitations de la région, dont la superficie totalise « 60 000 hectares ».
Les images suivantes soulignent que « l'élevage est la principale richesse du pays ». Un troupeau de moutons évoluant sous la garde d'un berger, des chevaux conduits à l'abreuvoir, des cochons entrant dans leur parc, des truies avec leurs petits devant des box où se trouvent d'autres porcelets et des chevaux trottant dans un haras sont successivement montrés. Un plan panoramique suivi de plusieurs plans fixes présentent l'un des quinze « centres de bain » où sont rassemblés des dizaines des moutons pour y être lavés et ainsi débarrassés de leurs parasites, comme l'ont déjà été 420 000 de leurs congénères. Mis en file indienne, les moutons sont plongés l'un après l'autre dans un bac rempli d'un bain moussant où on les fait avancer à la main ou avec des bâtons à deux crochets.
Un long plan panoramique entrecoupé de deux plans fixes dévoile une parcelle d'arbres à tanin en cours d'abattage pour y récupérer les « 30 à 40% de tanin » que contiennent leurs écorces. Les ouvriers déposent les troncs les en plusieurs files à trois rangées. Ayant été découpés pour former des fagots, ils sont chargés sur des charrettes et transportés jusqu'à un entrepôt de fortune à ciel ouvert où ils sont déchargés et stockés.
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La modernisation du secteur agroalimentaire
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La deuxième partie du fil s'ouvre sur le long plan panoramique dévoilant « une œuvre mutualiste: les docks-silos de Fès », la ville des Casablanca et son port, dont les docks-silos ont une capacité de « 100 000 quintaux de blé ». Des plans plus rapprochés en montrent successivement la façade, les grues et un cargo en cours de chargement. D'autres plans panoramiques découvrent la ville de Meknès « ses docks-silos et sa cave coopérative ».
L'évolution des techniques de captation d'eau est illustrée par des images présentant les anciennes techniques: un moulin à eau, une femme manœuvrant la pompe d'un puits, un « porteur et un vendeur d'eau ». Elles sont suivies d'images montrant la construction du barrage de « l'Oued Beth » dont la mise en service permettra l'irrigation de « 35000 ha » et la fourniture d'électricité à « une usine de 18000 CV ». D'autres images font apparaître une fontaine à laquelle des femmes, portant leurs enfants sur le dos, se rendent avec des mulets chargés de cruches et remplissent celles-ci en prenant l'eau avec leurs mains pour la verser dans la cruche. Plus tard, c'est un troupeau de bovins qui vient s'abreuver à cette même fontaine qui, apparemment, fait donc aussi office d'abreuvoir. Viennent ensuite des images de quelques-uns des « 35 000 mètres de canaux » permettant l'irrigation de « 8950 ha ». À la pelle, des ouvriers établissent de petits barrages de terre pour faire dévier l'eau vers les plants.
Un plan panoramique dévoile les chênes-lièges de la « Mamora », une des forêts d'un Maroc qui totalise 2,6 millions d'hectares, gérés par un « corps des Officiers des Eaux et Forêts » qui compte « 19 agros » dans ses rangs. Un autre plan panoramique, entrecoupé des plans fixes, montre des ouvriers marocains retirant l'écorce de ces chênes-lièges à l'aide de haches et sous la surveillance d'un officier français des Eaux et Forêts, reconnaissable à son képi.
Les dernières images du film présentent « l'organisation Commerciale » et « l'Administration Locale ». Sur les quais du port de Casablanca sont entassés les billots contenant les « fruits et primeurs ». Ils sont ouverts pour contrôle par un agent de « l'O.C.E. (Office de Contrôle et Exportation) » qui y appose une étiquette « OCE - Maroc ». Ils sont ensuite à nouveau empilés pour le chargement sur un cargo. D'ultimes plans panoramiques, entrecoupés de plans fixes, montrent « un souk dans le bled ». Un « contrôleur civil » en uniforme y est présent pour distribuer du blé au nécessiteux.
Le film se termine sur le même portrait du Maréchal Lyautey qu'au début, avec la citation suivante: « Notre rôle est d'apporter aux indigènes l'ordre, la richesse et la paix... »
[14'45]Supplementary notes
References and external documents
Contributors
- Record written by : Nelly Yildirim, Emmanuel Nuss