Jalousie pathologique avec décompensation dépressive (1971)

De Medfilm



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Titre :
Jalousie pathologique avec décompensation dépressive
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
10 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs Isabelle Ferrand, Jean Adès, Gilles Burnat
Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat

Contenus

Sujet

Présentation clinique d'un cas de jalousie pathologique avec décompensation dépressive.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Carton : "Jalousie pathologique avec décompensation dépressive. Malade de 39 ans, né de père inconnu, élevé par sa mère seule. Jalousie pathologique évoluant depuis deux ans sur un mode interprétatif et aboutissant à une décompensation dépressive par tentative de suicide par ingestion d’aspirine." Un homme se tient face à un médecin ( vu de trois quarts dos). Cette séquence a été reprise dans le film d'Eric Duvivier Une psychose en enfer (1994) pour introduire le sujet du délire de jalousie. Le patient explique que, deux ans auparavant, il est resté seul chez lui durant le mois de juillet, ses enfants étant partis en vacances avec sa femme. Le patient s'est progressivement mis à penser à ses treize années de mariages et à établir des liens entre différents événements ("c'était comme un voile qui se déchirait"). Les pensées sont devenues omniprésentes. À partir de ce moment, le patient s'est comporté "comme un homme jaloux" afin de savoir, d'être sûr des faits. Une fois que le patient a été convaincu des faits est apparue pour lui la question de ces trois enfants : le patient explique que, s'il demande le divorce, il n'obtiendra pas la garde de ses enfants, ce qui est une idée qui ne lui est pas supportable.

Contexte

Voir la notice de la série "Séméiologie psychiatrique".

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Oui. "Une psychose en enfer" d'Eric Duvivier, 1994

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le mode de réalisation de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (« Strictement réservé au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 C + dossier sur le film (brochure de présentation recto verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht