Inauguration de l'hôpital canadien de Joinville par le Président de la République (1918)

De Medfilm



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Titre :
Inauguration de l'hôpital canadien de Joinville par le Président de la République
Année de production :
Pays de production :
Durée :
04 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

Inauguration de l’hôpital militaire canadien de Joinville-le-Pont par le président de la République Raymond Poincaré, le 3 juillet 1918.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le film montre l'arrivée des officiers des armées françaises et canadiennes, et de personnalités politiques des deux pays, dont le président de la République Raymond Poincaré et le Premier ministre canadien Robert L. Borden. Après avoir salué l'assistance, Raymond Poincaré visite le nouvel hôpital, passe en revue les troupes canadiennes et s'entretient avec Borden. Le film présente aussi l'extérieur et l'intérieur de l’hôpital, et s'attarde sur des membres de l'assistance.

Contexte

En tant que dominion du Royaume-Uni, le Canada entre dans la Première Guerre mondiale le 4 août 1914, avec un corps expéditionnaire indépendant de l'armée britannique. En septembre 1915, l'Hôpital Général n° 6 est créé à l'initiative de l'Université Laval de Montréal. S'il était d'abord prévu que cet hôpital soit un hôpital stationnaire de 400 lits, il fut finalement décidé par le gouvernement canadien d'en faire un hôpital général, avec une capacité de 1040 lits. L'hôpital est entièrement administré par la faculté de médecine de l'Université, et est dirigé par le lieutenant-colonel Georges Beauchamp. L'hôpital et son personnel arrive d'abord à Saint-Cloud le 9 juillet 1916, puis à Joinville-le-Pont le 4 août 1916, où il est décidé que les bâtiments de l’hôpital seraient construits à la charge du gouvernement français. Face aux difficultés de construction des bâtiments, l'hôpital est déplacé à Troyes le 18 janvier 1917, où il accueillit les blessés de l'Entente jusqu'au 20 juin 1918. C'est à cette date qu'il est installé dans les nouveaux bâtiments à Joinville, dont la construction fut prise en charge par la Croix-Rouge canadienne. L'hôpital est offert au gouvernement français le 3 juillet 1918, lors d'une cérémonie à laquelle assistèrent Raymond Poincaré et Robert L. Borden. Le 10 mai 1919, l'hôpital ferme finalement ses portes, après avoir soigné 17 627 soldats depuis le 23 janvier 1917.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

L'attention du spectateur est attirée sur les personnalités présentes grâce aux mouvements de caméra, qui suivent la visite de Raymond Poincaré dans l'hôpital. L'hôpital est également montré par des plans larges et panoramiques, afin de le découvrir dans son ensemble.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et la médecine sont d'abord incarnées par l'hôpital lui-même, véritable sujet du film. Le réalisateur présente longuement les bâtiments neufs de l’hôpital, par des plans d'ensembles des bâtiments, et des plans rapprochés du matériel médical, ici, des baignoires. Ce film sert ainsi à valoriser les progrès de la médecine militaire, la propreté des lieux et les bonnes relations entre les médecins français et canadiens, l'établissement employant un certain nombre de médecins venus de l'Université Laval et d'autres établissements canadiens. Des infirmières sont aussi représentées, nombreuses et en tenue soignée.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Public militaire, tout public

Audience

Descriptif libre

Accueil des invités par le colonel Beauchamp Plan panoramique. Six officiers français et canadiens parlent entre eux dans la cour de l’hôpital. On distingue parmi eux le colonel Beauchamp, en uniforme, de dos et tenant une canne. En arrière-plan, une foule nombreuse, composée de militaires et d’habitants de Joinville-le-Pont. Succession de plans panoramiques sur l’arrivée des voitures des dignitaires invités. En tant que médecin-chef de l’hôpital, le colonel Beauchamp accueille ses invités, en premier lieu un général français. De la voiture suivante descendent trois hommes. Ils ne sont pas des militaires, à la vue de leurs vêtements (chapeau melon, vestes et canes). Une autre voiture arrive en second plan. Deux officiers britanniques ou canadiens en descendent et rejoignent le groupe. Enfin, deux nouvelles voitures arrivent. Trois hommes descendent de la première, menés par Lord Derby (en costume avec une canne), ambassadeur du Royaume-Uni en France. Ils sont rejoints par des officiers britanniques ou canadiens descendus de la seconde. [01:05]

L'arrivée du Président

Succession de plans panoramiques lents et plus rapprochés des voitures. En arrière-plan, une foule, principalement des visiteurs et des habitants de la ville. Deux nouvelles voitures arrivent, de la première émerge un officier canadien, et de la deuxième sortent deux officiers français. Enfin, arrivée du président de la République Raymond Poincaré. Le président est accueilli dans un premier temps par Auguste Autrand, préfet de la Seine, puis par les militaires et dignitaires présents, dont Robert Borden. [01'44] Travelling d'accompagnement, le président visite l’hôpital, en compagnie de Robert Borden et du Colonel Beauchamp, médecin-chef de l’hôpital. [02'05]

L'hôpital

Plan panoramique, sur l’extérieur de l’hôpital. Des militaires et des infirmières sont visibles, ainsi qu’une ambulance au second plan. L’hôpital est visible en arrière-plan. Un drapeau du Canada est visible, accroché à un bâtiment de l’hôpital. Plan panoramique large sur les nouveaux bâtiments de l’hôpital. En arrière-plan, la ville de Joinville-le-Pont est visible. Des infirmières sont rassemblées en ligne au premier plan. Des militaires sont visibles derrière elles. Plan panoramique sur l’intérieur de l’hôpital, des baignoires sont visibles. [03'35]

La revue

Plan fixe. Raymond Poincaré passe en revue des troupes canadiennes, suivi de Robert Borden et du Colonel Beauchamp. Le militaire filmé est le colonel Henry Raymond Casgrain, qui commande l’hôpital canadien de Saint-Cloud. Casgrain vient de recevoir la Légion d’honneur, qu’il montre avec fierté aux infirmières et aux militaires rassemblés. Plan panoramique. Le président serre la main aux infirmières rassemblées. Sir Borden, entouré des officiers français et canadiens, s’entretient avec le président Poincaré.

Notes complémentaires

Références et documents externes

LITALIEN Michel, Dans la tourmente. Deux hôpitaux militaires canadiens-français dans la Franc en guerre (1915-1919), Montréal, Athéna Éditions, 2003, 159 p.
MORIN-PELLETIER Mélanie, « Des oiseaux bleus chez les Poilus : Les infirmières des hôpitaux militaires canadiens-français postés en France, 1915-1919 », Le Québec et les Guerres, 2011. https://www.lequebecetlesguerres.org/des-oiseaux-bleus-chez-les-poilus-les-infirmieres-des-hopitaux-militaires-canadiens-francais-postes-en-france-1915-1919, consulté le 22/12/2021.

Contributeurs

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