Histoire d’airs (1983)
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Main credits
(principales informations du générique relevées dans ses termes originaux) Ministère de l’Éducation nationale, Cinémathèque de l’enseignement, Comité national contre les maladies respiratoires et la tuberculose, réseau Airparif, système Plato
Content
Medical themes
- Accidents. Risks. Hazards. Accident prevention. Personal protection. Safety
- Pathology. Clinical medicine
- Pathology of the respiratory system. Complaints of the respiratory organs
Theme
Les maladies respiratoires dans l’environnement rural et urbain.
Main genre
Résumé
Deux témoignages sur les maladies respiratoires d’aujourd’hui : celui d’un paysan auquel succède celui d’un citadin. Entretiens avec des chercheurs sur la pollution et des médecins spécialisés dans les maladies respiratoires.
Context
Montée du mouvement écologiste dans le paysage politique (candidature de Brice Lalonde aux élections présidentielles de 1981)
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : No.
- Host : No.
- Voix off : No.
- Interview : Yes.
- Music and sound effects : No.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
Le film combine témoignages et paroles d’expert, laisse enfin la parole aux jeunes afin de faire comprendre qu’ils seront les héritiers de nos inconséquences.
How are health and medicine portrayed?
Par un médecin jeune au discours franc
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Circuit de télévision scolaire (en 1969, le taux d'écoute de la télévision scolaire est de 2 à 6%. En 1973, 1/3 des écoles bénéficient d'un téléviseur solaire. - revue "Éducation - Formation" n° e- 289 - déc. 2008)
Presentations and events associated with the film
bulletin de la radio télévision scolaire
Audience
élèves des établissements
Local, national, or international audience
Description
Premier témoignage : aux champs, à l'étable
Dézoom sur un écran d’ordinateur. Appuyé à une haie derrière laquelle des vaches paissent, un paysan témoigne sur ses allergies : « Ça me fait tousser, pleurer ». Il tâche de ne pas entrer en contact avec la poussière, les moisissures, et plus embêtant, les animaux. Gp sur un sabot serré entre des cuisses : le maréchal-ferrant au travail. « Dans les établis, je ne tiens pas plus de dix minutes. Sinon, je prends des médicaments et je m’endors, alors pas question. » Pano sur l’intérieur d’un logis décoré de photographies de bêtes. « Le pire, c’est le moment des moissons. »
Second témoignage : à la ville, dans les trains
La ville, cheminées d’usines que leurs fumées prennent en écharpe. Int. jour, un panneau au-dessus d’un écran d’ordinateur : « baie de contrôle des pollutions, soufre et hydrocarbures . » L’écran montre des graphiques représentant la hausse des taux de pollution. Le commentaire précise que nous sommes dans les locaux du « réseau automatique de surveillance de la pollution atmosphérique en Île-de-France ». Dans les rues de Paris, un homme circule en vélomoteur. On le rencontre stationné sur un trottoir. Il évoque la « gêne respiratoire » dont il a souffert comme « agent de train », travaillant dans le service des wagons-lits depuis 1961. Images d’un enchevêtrement de couvertures retournées dans un compartiment, illustrant l’accumulation de poussière par les présences humaines successives. « Et la fumée, alors là, c’est la fin, il n’y a plus de bonhomme. » À la retraite aujourd’hui, il dose ses visites en Normandie où vivent ses enfants car « il y fait trop humide. »
Un autre responsable : le tabac
À l’hôpital, un médecin souligne qu’à côté « de l’environnement professionnel, il y a les gaz d’échappement, le chauffage domestique. » Les mesures de prévention sont les plus efficaces : le premier danger est le tabac, plus encore que la pollution. Il compte aussi les substances allergisantes comme le pollen. Le traitement reste « très peu actif. » Pour lui, la « relation avec le tabac » des maladies respiratoires est « évidente pour les médecins, beaucoup moins pour les autres ». À noter que le médecin n’intervient que dans le dernier tiers du film : la parole a d’abord été donnée aux patients.
Terrasse d’un bar, des jeunes fument et rient ensemble. En voix off, l’un d’eux affirme qu’on ne lui apprend rien « en sciences nat’ » sur le sujet. Il fume un demi-paquet par jour. « Et vous faites du sport ? » « Non. » Générique. « Scénario… avec le concours de… » La voix du jeune reprend : « Le plus intéressant c’est de savoir ce qu’il faut respirer. » Un autre ajoute : « Il n’y a pas que la clope qui intoxique, apparemment. » Cette dernière parole pour mettre en causse les industries polluantes ? C’est sa voix qui parle la dernière dans le film, non celle d’un médecin.
Supplementary notes
References and external documents
Contributors
- Record written by : Joël Danet