Forme de début de schizophrénie chez une jeune fille de 18 ans (1971)

De Medfilm



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Titre :
Forme de début de schizophrénie chez une jeune fille de 18 ans
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
5 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière – Docteurs André Féline, Christiane Pilate et Isabelle Ferrand
Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation clinique d'un cas d'une forme de début de schizophrénie.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Carton : "Forme de début de schizophrénie chez une jeune fille de 18 ans : Idées de référence, sentiments de dédoublement et de mécanisation, troubles psychomoteurs."<br La patiente, jeune femme vêtue avec élégance, est assise sur un fauteuil, en face d'un médecin (femme) demeuré hors champ. Après un signe de celui-ci (les mains du médecin apparaissent alors dans le champ de la caméra), la jeune fille se lève et marche dans la pièce, comme pour se montrer à la caméra. Sa démarche est raide. Elle se rassoit lentement. À la question du médecin sur les raisons de sa venue à l'hôpital, la patiente explique qu'elle y a pris un rendez-vous suite à des moments de grande anxiété. La jeune fille se croyait suivie, sentait une présence derrière elle et en avait peur. Elle "craignait les gens", "sans raison, comme ça, [elle] en avait peur". La caméra se dirige sur ses mains. La patiente poursuit : elle éprouvait des difficultés pour bouger ses doigts et pour coordonner ses mouvements, elle avait le sentiment de se dédoubler lorsqu'elle allait au travail. Avec un micro autour du cou, elle regarde parfois la caméra. Cette fois sans instruction, ou alors celle-ci reste imperceptible pour le spectateur, elle se lève à nouveau, marche, se rassoit puis fixe la caméra.

Contexte

Voir notice de la série "Sémiologie psychiatrique" auquel le film appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Oui.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le mode de réalisation de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

professionnel (carton : "strictement réservé au corps médical")

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 E + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht
  • Transcription Français : Élisabeth Fuchs