On retrouve sur Gallica un ouvrage datant de 1907 qui parle de la fièvre aphteuse : Gare à la cocotte ! La fièvre aphteuse, par F. Vélat, avant-propos par M. Emile Thierry - Petite Encyclopédie Populaire illustrée du cultivateur, du jardinier, de la ménagère
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Transcription partielle du reportage complet
- Carton «Fièvre aphteuse : l’enquête»
- Lancement plateau « Depuis le début de l’épidémie de fièvre aphteuse qui sévit en ce moment dans notre pays, près de 80 000 animaux dont une majorité de porcins ont dû être abattus. L’épidémie qui s’était déclenchée dans les côtes du Nord s’est progressivement étendue dans les départements bretons limitrophes, et a même franchi la barrière de sécurité qui avait été mise en place par les services vétérinaires. C’est ainsi que l’épidémie de fièvre aphteuse s’est étendue dans d’autres départements français, les responsables qui tentent d‘endiguer cette épidémie ne sont pas toujours parvenus à déterminer l’origine du virus. Le syndicat national des vétérinaires s’est réuni hier d’urgence et a proposé une vaccination systématique de tous les animaux concernés. De plus, cette épidémie a engendré des conséquences économiques très sérieuses, principalement, bien sûr, pour les éleveurs, qui sont les premiers touchés.»
- Lancement du reportage : «Village de Plumaugat dans les Côtes-du-Nord, qui fait partie de « la zone », soit 62 communes dans le même cas que Plumaugat. Communes mises en quarantaine, quadrillées par la troupe et les gendarmes. A Plumaugat, 16 foyers sont touchés, les rues sont vides.»
- Panneaux indiquant : « fièvre aphteuse »
- Reprise de la voix off : « Ceux qui sont épargnés par ce fléau s’enferment chez eux. Il craignent qu’un parent, un voisin transmette le virus en ne désinfectant pas la semelle de ses chaussures ou les pneus de sa voiture ayant pénétré dans les terres. Tous les rassemblements sont interdits, les rencontres sportives annulées, les cinémas fermés, et même l’église est touchée. A Plumaugat, il n’y a plus de messe.»
- «Le Bourg est quasiment vidé. Les cadavres d’animaux s’amoncellent partout dans la région, tâche souvent accomplie par les hommes de troupe, creusant parfois à la hâte des fosses où les cadavres d’animaux sont ensevelis sous de la chaux (porcs, vaches).»
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Ce qui est expliqué dans la suite du reportage
- Obligation d’abattre toutes les bêtes (dixit un directeur des services vétérinaires), ‘seule méthode appliquée valablement dans les pays organisés’. L'un des rares pays d’Europe à ne pas la pratiquer, c’est l’Espagne, ‘véritable foyer, réservoir de virus’, cas de fièvre aphteuse à la frontière pyrénéenne.
- Véhicules de service de désinfection : désinfection au jet des pneus de véhicules
- Toutes les routes du département sont sévèrement gardées par les gendarmes qui font passer à la désinfection les voitures pénétrant ans la zone touchée par la fièvre aphteuse.
- Des agriculteurs parlent du préjudice moral qui est irremplaçable malgré une restitution ‘à peu près normale’ du cheptel abattu (5-6 ans pour faire un vrai cheptel).
- Une autre agricultrice a perdu 29 bovins, 353 porcs charcutiers, 12 ?fumères ?, 59 porcelets pour une perte évaluée à 34 millions en Ancien Francs (291 308,42€, à valeur de l'Ancien Franc en 1974)
- Un troisième agriculteur a perdu 90 cochons, 39 veaux-bovins en une seule journée.
- Sur les indemnisations : « Les indemnisations vont assez vite […] mais il y a en plus de ça le manque à gagner pour ces agriculteurs. Et alors là il nous faut le faire calculer, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, par les centres de gestion, de façon à savoir la perte réelle pour ces agriculteurs.» (Jean barbier, vice-président d'un syndicat agricole)
- « La situation est sérieuse, pas encore catastrophique, mais si de nouveaux cas étaient signalés les jours prochains, elle pourrait le devenir. Il y a plus de 500 000 porcins dans la région. »