Expérience délirante primaire chez un adolescent (1971)

De Medfilm



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Titre :
Expérience délirante primaire chez un adolescent
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
10 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline, Christiane Pilate et Isabelle Ferrand
Service de psychiatrie – Hôpital Louis Mourier - Colombes – U.E.R. Xavier Bichat

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation clinique d'un cas d'expérience délirante primaire.

Genre dominant

Film de recherche

Résumé

Le patient est assis dans un fauteuil. Ses cheveux blonds sont longs, il porte la barbe et la moustache. Il parle posément, avec facilité et un vocabulaire choisi. Pourtant, il paraît ennuyé de se savoir filmé, car il sait qu'il sera mécontent de lui s'il voit le film. Il semble ne pas savoir où il en est : « il faudrait que vous me posiez des questions pour approcher mon problème ». Le patient parle beaucoup ; il attendait qu'on l'interne pour savoir "s'il était fou". On ne voit pas le médecin (un homme) : on ne l'aperçoit pas. Il pose très peu de questions (très rares dans la première moitié de l'entretien) et guide peu le patient. Les plans très serrés sont majoritaires. La vue de quelques dessins de ce patient lui permet d'évoquer une évolution dans ces dessins. Les premiers représentent pour lui « cette folie du cerveau » qu'il cherchait à exprimer. Les suivants se veulent plus apaisés pour exprimer "la petite graine qui pousse dans mon coeur.

Contexte

Voir notice de la série "Sémiologie psychiatrique" auquel le film appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le mode de réalisation de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel ce film appartient reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (« Strictement réservé au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 B + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht