Exécution de quelques prescriptions du médecin (1929)

De Medfilm



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Titre :
Exécution de quelques prescriptions du médecin
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
3 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Film produit et réalisé par Jean BENOIT-LÉVY
LE MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE présente
EXÉCUTION DE QUELQUES PRESCRIPTIONS DU MÉDECIN
Réalisation de Jean BENOIT-LÉVY
Collaboration de M. le Dr. RICHARD KOHN Assistant de Consultation Hôpital Lariboisière
Prise de vues de Ed. Floury
Collection du Ministère de l'Agriculture

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation de quelques prescriptions du médecin dans leur exécution

(English)

Demonstration of a few doctor-prescribed remedies

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Trois prescriptions du médecin, en l’occurrence la préparation d'un cataplasme sinapisé, la pose de ventouses et la pose d'une sangsue médicinale pour l'hirudothérapie, sont présentées ici dans leur exécution.

(English)

Three different doctor-prescribed remedies are demonstrated, namely the preparation of a mustard poultice, cupping and medicinal leech therapy.

Contexte

La médecine des années 1920 fait encore grand usage de ces méthodes traditionnelles que sont les cataplasmes, les ventouses et les sangsues, déjà connues du temps de Molière. Les médecins hospitaliers et libéraux, ainsi que les sages-femmes dans les campagnes reculées, n'hésitent pas à en faire la prescription à des malades le cas échéant. Mais ceux qui en ont la charge n'ont pas toujours les connaissances à leur exécution. Ce film a donc pour but de leur inculquer les principes à appliquer.
Sources:
CHEVANDIER Christian, L'hôpital dans la France du XXe siècle, Perrin, 2009, p.145
FRIOUX Stéphane, FOURNIER Patrick, CHAUVEAU Sophie, Hygiène et santé en Europe; de la fin du XVIIIe siècle aux années 1920, Sedes, Collection Histoire, 2011

(English)

Medicine in the 1920s still made great use of poultices, cupping and medicinal leeches — traditional methods that were already well known back in the 17th century. Doctors working in hospitals or running their own medical practice and midwives working in the remote countryside did not hesitate to prescribe these methods to the sick, if needed. However, those charged with the task of carrying them out did not always have the knowledge to do so. The purpose of this film is therefore to teach these individuals the principles to be applied.
Sources:
CHEVANDIER Christian, L'hôpital dans la France du XXe siècle, Perrin, 2009, p.145
FRIOUX Stéphane, FOURNIER Patrick, CHAUVEAU Sophie, Hygiène et santé en Europe; de la fin du XVIIIe siècle aux années 1920, Sedes, Collection Histoire, 2011

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film, d'une durée très courte, s'articule autour de trois exemples de prescriptions parmi les plus courantes. Ceux-ci sont clairement et succinctement décrits pour être compréhensibles pour tous.

(English)

The short film revolves around three examples of the most common doctor-prescribed remedies. These examples are clearly and succinctly described with the help of close-ups so that they can be understood by everyone.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Les prescriptions présentées font partie des applications quotidiennes de la médecine les plus communes de l'époque. À travers leur démonstration, la santé et la médecine constituent le sujet même du film. Cependant, l'absence délibérée de médecins à l'image ainsi que l'apparente simplicité de mise en œuvre de ces trois remèdes servent à faire comprendre au public que certains traitements médicaux (en l’occurrence les cataplasmes, les ventouses et la pose de sangsues) sont simples et réalisables par des personnes dépourvues de formation médicale.

(English)

The remedies presented are some of the most common everyday applications of medicine at the time the film was produced. Through their demonstration, health and medicine are at the core of the film. However, the deliberate absence of doctors on-screen coupled with the apparent simplicity of carrying out the three remedies help viewers understand that certain medical treatments (in this case, mustard poultices, cupping and leech therapy) are simple to the point where they can be performed by people without medical training.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Villes et villages

(English)

Cities and villages

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

(English)

General public

Audience

Descriptif libre

Cataplasme sinapisé
[00'20"]
La séquence s'ouvre sur une boîte de farine de lin posée sur une table. Un fondu de transition laisse apparaître, sur cette même table, cette boîte et une spatule à notre gauche, une bassine au milieu et une casserole d'eau chaude à notre droite. On verse la moitié du contenu de la boîte dans la bassine et on tourne tout en versant la moitié de l'eau contenue dans la casserole. Un plan rapproché de la bassine montre la pâte ainsi réalisée. Celle-ci est déversée et étalée sur une tarlatane, laquelle est ensuite pliée en trois dans le sens de la longueur, puis en quatre dans le sens de la largeur. Après s'être assuré, avec le revers de la main, que le cataplasme ainsi réalisé n'est pas trop chaud, on le déplie en partie et on ouvre une boîte de farine de moutarde afin de saupoudrer celle-ci sur l'extérieur du cataplasme.
[01'35"]
Pose de ventouses
[01'35"]
Dans un appartement une femme est assise aux côtés de son mari alité. Une autre femme entre. La première remet à la seconde une feuille de prescription du médecin, qui stipule entre autres que des ventouses sèches doivent être posées sur le dos du malade une fois par jour. Cette femme s'occupe de suite de la préparation et de la pose de ces ventouses. Elle enroule un chiffon autour d'une petite tige en bois, puis elle verse de l'alcool dans un vase. Elle y trempe la torche, enflamme celle-ci avec une allumette et fait le vide dans les six pots en verre, lesquels sont posés immédiatement sur le dos du malade, réalisant un effet « ventouse » visible par la contraction de la peau. Une couverture recouvre le tout. Celle-ci est retirée au bout d'un quart d'heure et les six ventouses sont successivement enlevées, une pression sur la peau au bord de chacune d'elles permettant de faire rentrer l'air.
[03'10"]
Pose de sangsues
[03'10"]
Une petite boîte est ouverte et la sangsue médicinale qu'elle contient est déposée dans un petit verre à pied, lequel est ensuite appliqué derrière l'oreille gauche d'un homme alité. Après quelques instants, le verre est retiré, laissant la sangsue médicinale évoluer librement : c'est l'hirudothérapie. Le film se termine sur un carton avec l'enseigne de l'Édition Française Cinématographique portant la signature de Jean Benoit-Lévy.
[03'41"]

(English)

Mustard Poultice
[00’20’’]
The sequence opens with a tin of flax meal placed on a table. After a fade to black, the table reappears with the tin and a spatula on the left, a bowl in the middle and a saucepan filled with hot water on the right. The demonstrator pours half of the tin’s contents in the bowl and then stirs in half of the water in the saucepan. A close-up of the bowl shows the resulting mixture that is poured and spread out onto muslin which is then folded in three lengthwise before being folded in four widthwise. After verifying that the poultice is not too hot with the back of the hand, the demonstrator partially unfolds the poultice and opens a tin of mustard flour to dust over the exterior of the poultice.
[01’35’’]
Cupping
[01’35’’]
In a flat, a woman is seated next to her bedridden husband. When another woman enters, the wife hands her a doctor’s prescription that states among other things that dry glass cups must be placed on the man’s back once a day. The second woman then sees to preparing and performing the cupping procedure. She wraps a cloth around a small wooden stick and then pours some alcohol into a vase. She dips the little torch she has just made into the alcohol and lights it with a match. One by one, she inserts the lit torch into six glass cups to remove the air inside of them before placing them on the man’s back, creating suction. The woman then places a blanket over the cups. After fifteen minutes, she removes the blanket along with the six cups, one by one, by pushing down on the skin next to each cup, thereby allowing air to enter.
[03’10’’]
Leech Therapy
[03’10’’]
A small tin is opened and the medicinal leech that it contains is placed in a small wine glass that is then set behind the left ear of a bedridden man. After a short time, the glass is removed and the medicinal leech moves freely, hirudotherapy thus takes place. The film ends with an intertitle displaying the Edition Française Cinématographique logo with Jean Benoit-Lévy’s signature.
[03’41’’]

Notes complémentaires

Références et documents externes

(English)

Chevandier, Christian, L'hôpital dans la France du XXe siècle, Perrin, 2009, p.145
Frioux, Stéphane; Fournier, Patrick; Chauveau, Sophie, Hygiène et santé en Europe : de la fin du XVIIIe siècle aux années 1920, Sedes, Collection Histoire, 2011

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss
  • Traducteurs_vers_anglais : Sherry Stanbury
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