Centre neurologique de la 14ème Région, Lyon (1917) (1917)

De Medfilm



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Titre :
Centre neurologique de la 14ème Région, Lyon (1917)
Année de production :
Pays de production :
Durée :
2 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

« Centre neurologique de la 14ème Région. Lyon. »

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Des blessés de guerre travaillent dans des ateliers à la confection de jouets en bois pour leur rééducation professionnelle.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Des blessés de guerre fabriquent des jouets en bois dans un atelier. Des hommes de santé encadrent leur travail. Deux soldats semblent confectionner des chars, qu’ils font rouler sur une planche posée sur des tréteaux.

Contexte

Dès le début de la Grande Guerre, des écoles sont créées avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur. Elles permettent la réadaptation des mutilés et leur formation à la pratique d’un nouveau métier.
Dans les deux écoles de Lyon, l’éventail des métiers proposés est assez large. On trouve des formations de comptables, de tailleurs, de cordonniers, de menuisiers, d’ébénistes, d’horticulteurs, ainsi que des fabricants de jouets en bois : c’est dans l’atelier de confection de jouets qu’a été réalisé ce film. La durée d’apprentissage varie de 6 à 8 mois selon les professions. En fin de formation, le soldat blessé reçoit un certificat d’aptitude professionnelle, qui a été créé en 1911. Dans un article paru dans Le Figaro du 4 août 1915, le journaliste Émile Berr écrit que « le directeur du Service de santé de la 14e Région, résolu à encourager une expérience si généreuse, donnait aux formations sanitaires l’ordre d’envoyer à Lyon les sujets « justiciables » de la nouvelle institution ». À l’époque de l’article, cette École instruirait plus d’une soixantaine de soldats, répartis en plusieurs classes, et Berr écrit que « l’atelier des jouets a un succès énorme. Le professeur y a reçu pour 5 000 francs de commandes. Ces jouets consistent généralement en découpages (exécutés à la scie mécanique) de personnages peints au pochoir, et dont le coloriage se complète de raccords ou se rehausse d’ornements peints à la main. Travaux d’une naïveté charmante, mais qui marquent le début d’une industrie à créer chez nous : [celle] du jouet. Les Allemands y excellaient. Il est émouvant de penser que ces revanches d’« après-guerre », ce sont encore des soldats (et des blessés !) qui nous aideront tout à l’heure à les préparer ». Ainsi, on note la valorisation de la récupération des soldats blessés pour en faire des travailleurs.
La confection de jouets en forme de chars fait sans doute partie d’une thérapie, puisque le générique principal fait référence au centre neurologique.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film présente un groupe de soldats blessés qui travaillent dans un atelier du centre neurologique de la 14ème Région de Lyon, sans s’attarder sur les blessures ni leurs gestes. Seuls les jouets en forme de chars sont mis en exergue à la fin de la vidéo.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Aucun soldat ne semble gravement blessé dans le film. Tous réapprennent à travailler et cette rééducation est surveillée.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Médical, militaire et civil (?)

Audience

Descriptif libre

Le film, de format court, présente différents plans issus des ateliers de jouets de bois : le but est sans doute de montrer l’activité du Service de Santé militaire. Un panoramique d’ensemble, lent, vers la gauche, présente une pièce où de nombreux hommes travaillent : certains portent un tablier blanc, d’autres sont habillés d’une tenue militaire, tous (ou presque) ont un couvre-chef. Au premier plan, un homme fume tout en fixant quelque chose à un appareil. Succède un plan moins large : des hommes fabriquent des jouets. La présence de la caméra semble perturber certains travailleurs, qui lui lancent des regards. Un nouveau panoramique, vers la gauche, montre deux hommes en uniforme militaire qui font avancer un char sur une planche. À l’arrière-plan, des hommes fument la pipe ou une cigarette et confectionnent des jouets ; par exemple, on aperçoit un jouet en bois fini en forme de cheval attelé à une charrette. La fin est abrupte.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Camille Lehmann, Emmanuel Nuss