Cancer (1949)

De Medfilm



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Titre :
Cancer
Année de production :
Pays de production :
Durée :
30 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

PASSED BY THE COMMITTEE on MEDICAL MOTION PICTURES / AMERICAN COLLEGE OF SURGEONS / 1949 / CANCER / COPYRIGHT MCMXVLIX – AMERICAN CANCER SOCIETY INC./ The Problem of Early Diagnosis / Presented by THE AMERICAN CANCER SOCIETY and THE NATIONAL CANCER INSTITUTE OF THE U.S. PUBLIC HEALTH SERVICE / Produced by AUDIO PRODUCTIONS, INC. NEW YORK, N.Y.

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Le sous-titre est : "la question du diagnostic précoce". Le film aborde les modes de diagnostic et de prise en charge : chirurgie et pronostic des cinq cancers les plus fréquents (sein, col de l'utérus, estomac, rectum, poumon).

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Pour inciter les médecins généralistes à prendre les dispositions favorables à un diagnostic précoce du cancer, le film décrit la maladie et ses prises en charge en examinant tour à tour ses différents types.

Contexte

Cancer et Guerre Froide

Peu après le National Cancer Act de 1937, la Deuxième Guerre mondiale a mis un terme provisoire à l’engagement inédit de l’État fédéral. Mais la Seconde guerre mondiale ne réduit pas au silence le discours sur la nécessité de lutter contre ce fléau. Le parallèle entre le combat contre le fascisme et le combat contre le cancer est devenu un lieu commun de la rhétorique employée par ceux qui se réclamaient de la cause du cancer. La recherche sur le cancer a ainsi été décrite comme un « combat », une « guerre », un « champ de bataille. Le chantier est rouvert après la guerre, avec des financements lourds et la création d’institutions de recherche capables de coordonner les efforts des chercheurs sur une base interdisciplinaire. Il faut cependant observer que dans cette période où la Guerre Froide s'installe, les travaux scientifiques, jusqu'alors rarement confrontés aux enjeux internationaux, sont profondément influencés par les priorités politiques. La nouvelle institution créée en août 1945, le Sloan-Kettering Institute (SKI), est destinée à être « la plus moderne et la plus grande du monde » dans le domaine de la recherche sur le cancer, allait prendre exemple sur « l’organisation scientifique de la recherche » mise en œuvre dans le Projet Manhattan. Dans la deuxième moitié des années 1940, de nombreuses figures influentes de la recherche, comme le directeur du National Cancer Institute, Roscoe Spencer, réclament un alignement des dépenses consacrées au cancer sur celles allouées aux travaux sur l’atome. Dans la réalité des pratiques scientifiques, la recherche sur le cancer fut étroitement associée à la physique atomique dès la deuxième moitié des années 1940. Á partir de 1946, les usages thérapeutiques de l’énergie atomique sont relayés par les médias qui y voient une preuve de l’utilité des recherches militaires sur l’atome, le New York Times titrant par exemple : "Les usines ayant produit la bombe atomique participeront à la guerre contre le cancer".

Les modes de sensibilisation

En 1949, l’image de l’ennemi de l’intérieur, ou du gangster qui corrompt un système sain, apparait dans de nombreuses communications de l’ACS de la fin des années 1940 et du début des années 1950. Une bande dessinée publiée en 1949, qui dépeint les cellules cancéreuses comme autant de bandits infiltrant le corps de façon coordonnée. Un film de 1950, intitulé The Traitor Within, reprend ce registre. A l’apogée du maccarthysme, les discours plus anciens qui lient la lutte contre le cancer à la bombe persistent, tout comme ceux qui promettent la mise au point rapide d’une thérapie efficace.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Dans un souci didactique, la réalisation mobilise différents types d'images : prises de vues réelles, dessins animés, vues microscopiques, vues radiographiques. Sur ces deux derniers types de vues, des interventions graphiques communiquent des mots d'ordre : "diagnostic précoce", "diagnostic précis", "traitement efficace" ; "une suspicion précoce", "un diagnostic précis", "un traitement efficace". De cette façon, le film glisse du registre de l'information à la sensibilisation.
Le principe du film est l'insistance. Chaque nouveau type de cancer examiné est l'occasion de répéter le même message. Dans la séquence sur le cancer du col de l'utérus, qui est la cinquième, le commentaire émet cette remarque : "Encore une fois, il s'agit d'un tableau typique causé par le retard avec lequel la patiente consulte". Ce "encore une fois" se justifie par le fait que le même propos a déjà été énoncé dans les séquences précédentes. La répétition vise à favoriser la pénétration du message, c'est pourquoi la réalisation l'assume, quitte à renoncer à une dynamique essentielle à l'efficacité d'un récit filmique : l'évolution du propos et la complémentarité des contenus. Ici, ils se superposent, et leur succession, en même temps qu'elle tient lieu d'inventaire, est un prétexte à venir une nouvelle fois à dire la même chose qu'avant de manière à forcer la mémorisation par le public qui y est soumis. La mortalité par le cancer est symbolisé par l'ombre : celle qui s'étend derrière la silhouette humaine, celle qui balaie le dessin d'un sein de femme.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film commence par l'évocation des opérations pratiquées par le Pr. Billroth dans l'hôpital de Vienne en 1881. Quand il enchaîne sur la description des interventions actuelles, le commentaire rappelle de loin en loin qu'elles héritent de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt. Il cherche de cette façon à inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, et conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.
Même les plans strictement chirurgicaux sont mobilisés pour insister sur l'importance de l'analyse : ils montrent une palpation invasive pour reconnaître l'étendue de la dissémination cancéreuse.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Salles de cours, espaces de formation

Communications et événements associés au film

Public

Médecins généralistes.

Audience

Descriptif libre

Musique symphonique solennelle. Cartons de générique. L'un d'eux indique que le film intègre une série "destinée au corps médical". Ce premier volet présente le sujet de manière global. Les suivants "traiteront du cancer en fonction de ses différentes localisations".

Un acte pionnier : l'opération "Billroth I"

Une infirmière allume un bec de gaz. Commentaire : "Quelle époque? 1881. Quel endroit? L'hôpital général de Vienne en Autriche." Deux médecins suivis d'une aide-soignante gravissent les larges marches de l'escalier du vaste bâtiment. Dans un salle d'opération, un chirurgien entouré de collègues échange avec une patiente. Il a une barbe de sage, le regard bon. Le commentaire le présente comme Théodore Billroth, professeur de médecine, pionnier en chirurgie. La scène restitue un événement historique, précise le commentaire : il s'agit de guérir une "maladie vieille comme le monde". Nous remarquons que le mot "cancer" n'est alors pas prononcé et que le commentaire a recours à une périphrase pour le désigner. La patiente en jeu est Theresa Haller. "Symptômes : douleurs gastriques, depuis trois mois". Gros plan sur son visage qui grimace de douleur en raccord avec un gros plan sur la palpation de son abdomen par le Pr. Billroth. Diagnostic : "carcinum du pylore". Le commentaire rappelle que jusqu'alors, aucune "tumeur maligne de l'estomac n'avait été retirée avec succès." Préparation de l'opération, nous notons que le Dr. Billroth s'apprête à opérer sans gant et que les instruments sont disposés au fond d'un bol rempli d'un liquide transparent. L'anesthésiste endort la patiente, l'opération commence, un schéma de corps féminin indique où la lésion va être pratiquée. Ambiance de complicité sereine entre Billroth et ses assistants (que des hommes), échanges de sourires. Un des médecins prend des notes, il s'aide d'un escabeau qu'il extrait de dessous le lit d'opération pour mieux observer ; son constant froncement de sourcils témoigne de l'intensité de sa concentration comme s'il était conscient que ses observations allaient servir l'histoire de la médecine. Dans la bande son, la musique symphonique continue de bercer les plans de son emphase et ses pompes. Le commentaire rappelle que l'intervention supposant l'"ablation des tissus malades", un travail de reconstruction devait succéder à cette étape. Il ajoute que son succès a été préparé par la précocité d'un diagnostic et accompli grâce à un "traitement rapide et adéquat". Á un schéma animé de l'estomac avec indication du pylore succède par un fondu une planche radiographique du même motif : les modes de visualisation se complètent. Ce raccord permet aussi de mettre en scène un saut dans le temps. "Comme au temps de Billroth, la chirurgie reste le seul espoir de guérison des patients". Plan général d'un bloc opératoire moderne où une nouvelle opération se prépare (disposition des instruments, allumage du scialytique), laquelle bénéficie, souligne le commentaire, des "progrès intellectuels et techniques" intervenus depuis Billroth. (05:16)

Cancer de l'estomac : opération, diagnostic

Champ opératoire en plongée oblique avec apparition des mains en bord cadre pour décrire la palpation initiale qui reconnaît l'étendue de la dissémination cancéreuse. Ablation de l'epiploon, curage ganglionnaire - "procédure de routine pour éliminer le cancer". Fondu (ellipse temporelle), raccord dans l'axe, même valeur de plan pour montrer comment le chirurgien isole le pylore de la tumeur, enlève "une grande partie de l'estomac", établit une anastomose qui "permettra au patient de suivre un régime alimentaire quasi normal". Plan général sur l'équipe chirurgicale réunie autour du patient. Le commentaire rappelle que cette opération hérite de la technique mise au point par Billroth soixante ans plus tôt, et qu'elle reste le seul traitement curatif. Nouvelle manière d'inscrire la technique chirurgicale contemporaine dans une continuité, de conférer une tradition à la prise en charge moderne du cancer.

Énumération des type de cancer (sein, col de l'utérus, estomac, rectum, poumon) par un schéma qui montre des silhouettes humaines en jaune avec localisation en rouge pour chaque type. Le commentaire indique que le cancer de l'estomac est le 3e le plus fréquent mais c'est le plus mortel de tous : 1/4 des décès (une ombre se lève derrière chaque silhouette, dont les hauteurs plus ou moins grandes indiquent les proportions de leur impact mortel). Schéma de l'estomac : 3/4 des lésions surviennent dans la région du pylore. L'indigestion est le symptôme courant (sur le schéma, apparition d'un agglomérat de grains rouge dans la région concernée). Il s'ensuit "perte d'appétit, vomissements, fatigue" qui amène le patient à consulter. Le commentaire ajoute que ce retard de plusieurs mois dans le diagnostic amène à intervenir alors que les ganglions lymphatiques régionaux sont déjà "envahis". Á ce stade, 1/3, voire la moitié des patients "peuvent quand même subir une résection". Apparition en schéma animé de l'estomac transformé par la résection. Il reste qu'une récidive locale de la maladie est favorisée par le délai initial, laquelle cause le décès de 3/4 des patients. Il faut parvenir à traiter le cancer tant qu'il se limite à l'estomac. Le problème est que le patient manque souvent d'identifier la première lésion cancéreuse. Un patient en colloque avec son médecin, puis séance de palpation : le commentaire indique que le premier diagnostic ne permet pas de palper de masse cancéreuse à ce stade précoce. "Par conséquent, à la moindre suspicion, le patient doit subir un examen complet." Sur une planche radiographique d'un estomac, un texte infographié apparait : "seule une suspicion au stade précoce, par le médecin, suivie d'un diagnostic précis, permettront au patient de bénéficier d'un traitement efficace." Des groupes de mots sont mis en gras et lus par le commentaire : "diagnostic précoce", "diagnostic précis", "traitement efficace". Le commentaire ajoute : "grâce à ces trois principes, on peut exciser le cancer de l'estomac tôt pour réduire le risque de récidive". En schéma animé, ajout de lignes pointillées sur la représentation d'un estomac pour indiquer où les excisions se pratiquent. "Les statistiques du cancer gastrique montrent alors une diminution de la mortalité de près de la moitié". (10:57)

Cancer du sein

Sein de femme dessiné. "Le même résultat est possible pour le cancer du sein". Deux lignes pointillées divisent de manière orthogonale le dessin. "Le cancer survient généralement dans le quadrant supéro-externe du sein." Des ajouts animés décrivent l'apparition et la progression de la tumeur : agglomérat de grains rouge qui se développe sur un segment du sein parcouru de stries violettes. Le dessin animé évolue montrant que la peau se ride et que le mamelon se rétracte. Une incurvation sur le bord extérieur du sein pour signaler que les ganglions régionaux sont touchés par le biais du système lymphatique. Le commentaire ajoute que c'est "généralement à ce stade que la patiente consulte." Une ligne blnche traverse le dessin animé (très sommaire : succession de plans fixes avec interventions locales pour illustrer le point abordé par le commentaire) alors que le commentaire indique que la mastectomie "radicale" assure "les meilleures chances de survie". il ajoute cepdendant que les "3/4 des patientes décèdent dans les 5 ans après l'intervention." Les raisons : récidive locale et métastases "à distance" atteignant l'autre sein, les poumons et les os (des grains rouge apparaissent sur le dessin selon chaque nouvelle indication du commentaire). pour signaler que les études statistiques établissent que la mortalité du cancer du sein est de 50%, le dessin animé représentant le sein est pourvu des informations numériques correspondantes, puis un voile d'ombre balaie sa moitié latérale droite. Le commentaire ajoute que cette mortalité peut diminuer si le cancer "est suspecté tant qu'il se limite au sein".
En prises de vues réelles, l'examen d'une femme. Elle se présente torse nu face caméra, palpation par le médecin de dos depuis le bord cadre gauche. Changement d'angle, élargissement du cadre, la patiente lève les bras : "il faut observer les seins dans diverses positions pour obtenir un signe clinique de cancer précoce". Image microscopique des tissus "suspects". Ajouts infographiques de trois nouveaux mots d'ordre : "une suspicion précoce", "un diagnostic précis", "un traitement efficace". Séquence d'opération en prises de vues réelles sur le champ opératoire avec interventions des mains depuis le bord cadre - ablation des muscles pectoraux, dissection axillaire. Le commentaire ajoute avec dessin animé à l'appui que "l'essentiel est que le sein malade ait été excisé assez largement et assez tôt pour réduire le risque de récidive". De nouveau la représentation en dessin d'un torse de femme, de nouveau l' ajout d'un gradient chiffré bord cadre du bas, de nouveau un volet d'ombre qui balaye l'image pour représenter la diminution du pourcentage de récidive due au fait que l'opération a été faite suffisamment tôt de 15% à 25%.(15:17)

Cancer colorectal

Dessin de l'intestin, zoom sur le rectum : "la moitié des tumeurs apparaissent dans le rectum." En animation apparition de la lésion sur la muqueuse qui se développe, avec saignement et cause possible d'hémorroïdes. Le commentaire ajoute que "nombre de patients" qui sont traités pour des hémorroïdes ne subissent pas l'examen nécessaire pour identifier "un cancer sous-jacent". Toujours en dessin animé, description des symptômes qui amènent le patient à consulter. La prise en charge suppose une "amputation abdomino-périnéale" dont l'effet de rétrécissement de l'intestin est montré en dessin animé. Il reste, comme l'affirme le commentaire, que les retards pris dans le traitement "entraînent de fréquentes récidives localement et à distance et expliquent le décès de plus de 3/4 des patients avant 5 ans". Sur le dessin, apparition des grains rouge qui signalent la présence de nouvelles cellules cancéreuses. Sur ce dessin de l'intestin de nouveau atteint après opération, apparition au bord cadre du bas d'un gradient chiffré et balayage d'un volet d'ombre sur son entière surface pour représenter la très forte mortalité due à des "récidives et des cas inopérables" : 80%. Description du toucher rectal pour repérer l'apparition du cancer : gros plan sur la main du médecin dont l'index est recouvert d'un capuchon de plastique, élargissement du champ pour montrer l'opération cachée par un drap étendu sur le corps du patient. Le commentaire ajoute que si une lésion du rectum est soupçonnée, il est nécessaire de compléter l'examen par le toucher avec une "rectoscopie, une radio, et un examen histologique". Sur le fond d'un cliché d'une visualisation histologique au microscopique, de nouveaux mots d'ordre apparaissent en texte : "une suspicion précoce", "un diagnostic précis", "un traitement efficace". Séquence pour décrire l'opération, avec plongée en gros plan sur le champ opératoire et intervention des mains depuis les bords cadre. "Par cette opération, on parvient à diminuer le risque de cancer du rectum. Nos efforts sont récompensés par ces statistiques montrant une forte diminution de la mortalité dans les cas de cancer précoce". Sur le dessin de l'intestin, nouvelle apparition du gradient chiffré, le balayage d'ombre se limite à 30%. Comme dans les animations qui concernaient le cancer de l'estomac et celui du sein, le mot "early" apparaît après le mot "cancer" dans la légende du dessin : "mortality - rectal cancer". De cette façon, le film insiste une nouvelle fois sur l'importance d'agir tôt après la survenue du cancer. (19:45)

Cancer du col de l'utérus

Dessin de l'appareil génital féminin, avec interventions animées et graphiques, ou grossissements de valeurs de plans selon le cours des explications en commentaire. Le commentaire rappelle que "3/4 des lésions concernent le col de l'utérus". Gros plan sur la région concernée. Selon le commentaire, une "leucorrhée apparaît ou s'accentue quand la lésion grandit". Les saignements qui en résultent peuvent être pris pour "un retour d'âge" chez les femmes qui ont atteint celui de la ménopause. Agglomérat de grains rouge en expansion sur le dessin de l'appareil génital. "La lésion peut continuer à grandir sans nouveaux symptômes". Le commentaire poursuit par une observation qui synthétise le propos général du film : "Encore une fois, il s'agit d'un tableau typique causé par le retard avec lequel la patiente consulte". Description d la prise en charge par la radiothérapie externe, la curiethérapie et la "chirurgie moderne". Cette dernière présente l'avantage de pouvoir visualiser et "enlever les ganglions lymphatiques régionaux". Le commentaire revient sur le fait que les patientes consultent souvent trop tard. "Les récidives locales de la maladie, la dissémination lymphatique, et les métastases provoquent le décès des patientes dans un délai de 5 ans." Retour du dispositif d'animation consistant à ajouter sur le dessin initial de l'organe un gradient chiffré et des informations en infographie, et à balayer par un voile d'ombre le champ de l'image, cette fois à 60%. Pour identifier à temps le cancer, une biopsie des tissus infectés est nécessaire. Description de la biopsie en prises de vues réelles, d'abord en plan moyen avec le médecin dans le champ, puis en gros plan sur la patiente. Examen cytologique complémentaire pour identifier une "pathologie occulte". Le commentaire ajoute que ces examens doivent être effectués en cas de douleur vaginale et la suspicion de cancer doit donner lieu à une intervention. Sur une vue microscopique d'un tissu se détachent les nouveaux mots d'ordre : "une suspicion précoce", "un diagnostic précis", "un traitement efficace". Développement de la description des techniques de prise en charge, d'abord en prises de vues réelles puis en animation, retour sur le dispositif d'animation pour représenter la mortalité de ce cancer quand il est diagnostiqué à temps, avec ajout du mot "early" derrière "cervical cancer" et un balayage du volet d'ombre qui se limite à 40% du gradient. (24:20)

Cancer du poumon

Succession de dessins des différents organes mis en jeu par l'exposé, avec interventions animées et graphiques, ou grossissements de valeurs de plans selon le cours des explications en commentaire. Le commentaire rappelle que "4/5 des cancers des poumons démarrent dans le bronches." La toux qui en résulte s'aggrave quand il y a eu extension sous-muqueuse de la tumeur. Agglomérat de grains rouge en expansion sur le dessin. "Le patient et son médecin considèrent trop souvent que cette toux est liée au tabagisme ou à un rhume". Carton : "Ce faux sentiment de sécurité souvent renforcé par un traitement symptomatique explique que le patient ordinaire soit hospitalisé avec un tragique retard d'un an". Le commentaire ajoute que dans l'intervalle de 5 ans, "3/4 des patients auront succombé, parce que ce comportement clinique insidieux fait du cancer du poumon l'un des plus graves". Retour du dispositif d'animation consistant à ajouter sur le dessin initial de l'organe un gradient chiffré, des informations en infographie, et à balayer par un voile d'ombre le champ de l'image, cette fois à 90%. En prises de vues réelles, examen par un médecin d'un patient au moyen du stéthoscope et de la radiothérapie du thorax ("méthode simple et efficace pour découvrir un cancer précoce"). Sur une planche radiographique de poumons se détachent les nouveaux mots d'ordre : "une suspicion précoce", "un diagnostic précis", "un traitement efficace". Description en prises de vues réelles de la pneumonectomie, avec l'amputation bronchique et la lobectomie. Retour sur le dispositif d'animation pour représenter la mortalité de ce cancer quand il est diagnostiqué à temps, avec ajout du mot "early" derrière "lung cancer" et un balayage du volet d'ombre qui se limite à 60% du gradient. (29:00)

Conclusion

Dessin représentant l'intensité de la mortalité pour chaque type de cancer, avec la mention "mortality - average cases". Chaque type est représenté par une silhouette humaine dont les organes en jeu apparaissent en rouge. Le commentaire déplore que cette moralité reste très élevée. Le mot "average" est alors biffé, le mot "early" apparaît par-dessus. L'ombre que projetait chaque silhouette se met à diminuer. Le commentaire ajoute : "Mais au stade précoce, une suspicion précoce, un diagnostic précis et un traitement efficace ont fait nettement diminuer la mortalité". Reprise de la musique symphonique qui animait la bande son au début du film. Un médecin dans une bibliothèque consulte un des ouvrages que contiennent ses rayonnages. Gros plans sur les cartels de rangement : "chimiothérapie", "hormones", "radioactivité", "cancérogenèse", "virus", "génétique". "Un jour, grâce à ce savoir croissant, nous pourrons répondre au problème du cancer." Le même médecin parmi les rayonnages de revues. "Mais le patient d'aujourd'hui doit trouver une réponse ici et maintenant de la part de celui qui porte depuis toujours la responsabilité de détecter le cancer : le médecin généraliste." Un dernier carton détaille le contenu des films à venir de la même série.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Eli Commins, "« Nos soldats en blanc détruiront le cancer » : la lutte contre le cancer, enjeu de la guerre froide" dans la Revue française d’études américaines, 2006/1 no 107, p. 18 à 28, https://doi.org/10.3917/rfea.107.28.

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Joël Danet
  • Transcription En, : Julie Manuel
  • Sous-titres Français : Ariane Fénart