A Nurse's Day with the Mentally Ill (1943)

De Medfilm



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Titre :
A Nurse's Day with the Mentally Ill
Année de production :
Pays de production :
Conseil scientifique :
Durée :
15 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

A NURSE'S DAY WITH THE MENTALLY ILL
REEL II

Le film s’ouvre sur le titre du film, A Nurse’s Day with the Mentally Ill. Il est directement suivi d’un intertitre qui annonce la première partie du film : « nursing care in hypoglycemic shock therapy » (« soins infirmiers dans le traitement par choc hypoglycémique ») (00:01), plus communément connu sous le nom de cure de Sakel en français. Un deuxième intertitre annonce la présentation d’un patient catatonique avant traitement. Il est suivi de trois plans-poitrine du patient en question. Le générique ne contient pas d’informations concernant le personnel, ni les organismes engagés dans la production du film. Il mentionne uniquement « Reel II » en sous-titre, ce qui peut laisser penser que le film est composé de deux parties.

Contenus

Sujet

Présentation de soins infirmiers sur des patient·e·s atteints de troubles psychiques dans le cadre de la thérapie par choc insulinique et médicamenteux. Les soins sont suivis d’activités récréatives et occupationnelles proposées aux patient·e·s.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le film utilitaire A Nurse’s Day with the Mentally Ill met en valeur le travail des infirmières dans le cadre de thérapies de choc pour le traitement de la schizophrénie, une maladie pour laquelle les remèdes sont très rares. Le film est structuré en fonction d’une journée de travail au fil de laquelle s’enchaînent différents gestes de soin et activités. Dans la première partie, le film montre l’état de patients alors qu’ils reçoivent un traitement par choc insulinique. Filmé en plan poitrine, un jeune homme est montré dans un état catatonique : d’abord prostré, les yeux fermés, puis les bras levés, il est ensuite mis debout grâce au soutien soutenu d’infirmiers pour réaliser quelque pas. Il s’agit de mettre en évidence la rigidité de ses membres, son inertie motrice et sa passivité. Deux cartons annoncent le choc insulinique et ses effets : « Large doses of insulin are used to produce hypoglycemia (« on utilise de fortes doses d’insuline pour provoquer une hypoglycémie ») (01:03), puis « Showing various stages of coma » (« divers stades du coma ») (01:08). Plusieurs plans, entrecoupés par des ellipses, montrent les réactions du patient. Filmé sur son lit en plan rapproché et selon des angles de prise de vue variés, le patient agité manque de tomber du lit et est atteint de tics et de grimaces (indices des effets du traitement). Une infirmière apparaît parfois à l’écran pour le soutenir ou vérifier ses constantes, une manière de suggérer son rôle central durant la cure. Deux cartons insistent justement sur le rôle joué par le corps infirmier, dont dépend étroitement la réussite de la cure : « Efficient nursing management as an absolute requisite for successful treatment » (« la réussite du traitement dépend de l’efficacité du travail des infirmières ») (03:06), puis « Insulin shock therapy treatment takes 4 to 5 hours of attending nurse’s time. She is constantly busy observing the temperature, pulse, and physical and emotional reactions of the patient » (« une séance d’insulinothérapie monopolise une infirmière pendant 4 à 5 heures. Elle observe constamment la température, le pouls et les réactions physiques et émotionnelles du patient ») (03:14). La thérapie par choc insulinique implique donc des soins continus et rapprochés. Le corps infirmier travaille en équipe avec un médecin qui est présent lors de certaines phases du traitement, lequel se termine avec le resucrage nécessaire au patient pour sortir du coma insulinique. Ce moment est marqué par un état d’euphorie, comme le montre un plan poitrine sur le patient perçu au début du film et qui affiche un grand sourire aux côtés de l’infirmière (« Showing a typical euphoric reaction upon termination of shock » ; « réaction euphorique caractéristique après qu’on a mis fin à l’état de choc »). On note que cette partie du film montre deux patients différents : ce jeune homme et un homme plus âgé à qui on met la sonde pour la phase de resucrage, comme indiqué dans l’intertitre « Glucose in some form is used to terminate hypoglycemia » (« du glucose, sous une forme ou une autre, sert à mettre fin à l'hypoglycémie ») (04:09). La deuxième partie du film montre un autre patient prêt à subir une thérapie de choc après administration de Métrazol (et de curare qui permet de prévenir les lésions entraînées par les secousses des membres) (« the administration of convulsive shock therapy », « convulsivothérapie » (05:42). Un carton précise que cette technique n’est plus vraiment en usage dans ces années-là : « An early method of straight metrazol convulsion which is no longer in use » (« convulsion provoquée par l’administration de Métrazol seul. Cette méthode [l’une des premières] n’est plus pratiquée de nos jours ») (05:51). On peut dès lors s’interroger sur la pertinence d’inclure cette thérapie dans le film, alors qu’on s’attend plutôt à voir une séance d'électroconvulsivothérapie, qui permet d’illustrer d’autres gestes du personnel infirmier. On y voit une infirmière bandant la tête d’un patient pour le protéger des effets de convulsion et placer un mors dans sa bouche pour éviter qu’il ne se morde la langue. Un carton indique la sévérité du traitement « Patient receiving Metrazol after curare, showing marked diminution of severity of convulsion which prevents fractures and dislocations » (« les convulsions sont nettement moins fortes chez les patients à qui on administre du curare avant le Métrazol ce qui prévient fractures et luxations ») (07:31). Après les convulsions, le patient se repose. La troisième partie du film présente les thérapies occupationnelles et récréatives, complémentaires aux traitements de choc. Un carton mentionne les bienfaits d’un repas collectif, auquel succède des images de patient·e·s en train de manger : « The common dining room and well-prepared food are helpful aids in group adjustment » (« le réfectoire commun et les repas préparés avec soin facilitent l’intégration dans le groupe ») (08:33). Un intertitre explique que la thérapie occupationnelle est importante pour créer chez les patient·e·s un sentiment de satisfaction (« Occupational therapy ; by providing a stimulus for creative thought and action, creates feeling of satisfaction and contentment » ; « ergothérapie. En stimulant les pensées et les activités créatives, on provoque des sentiments de satisfaction et de contentement ») (09:29). Les patient·e·s occupent leur temps avec des activités manuelles : les femmes font de la couture, du tricot, de la peinture, tandis que les hommes réalisent des travaux de menuiserie. L’équipe soignante accompagne les patient·e·s dans ces activités et les assiste dans les activités plus compliquées, comme celle qui consiste à utiliser un métier à tisser. La thérapie récréationnelle, indique un carton, contribue à connecter les patient·e·s avec la réalité : « Recreational therapy, by arousing interest, providing energy outlet and contact with reality helps to reestablish self confidence » (« thérapie récréative. En éveillant l’intérêt, en canalisant l'énergie, en favorisant le contact avec la réalité, on contribue au retour de la confiance en soi ») (11:42). Boxe, pic-nic en plein air, lecture, radio, jeu de cartes, d’échecs et de dames, danse, toutes ces activités attestent d’un retour à une vie normale, soulignant les effets positifs et « magiques » de la thérapie.

Contexte

Le film A Nurse’s Day with the Mentally Ill est produit en 1943, à une époque où l’insuline, isolée en 1921 et commercialisée en 1923, est utilisée pour traiter le diabète sucré grâce à son action hypoglycémiante. Les compagnies pharmaceutiques investissent alors des ressources importantes dans ce domaine, avec un succès certain (Scheen et Lefèbvre 2021). Notant les potentialités curatives de cette hormone sur d’autres patient·e·s que les diabétiques, le médecin autrichien Manfred Sakel (1900-1957) met en point entre 1928 et 1933 la thérapie par coma insulinique. Elle est administrée à des patient·e·s souffrant de schizophrénie, catatonie ou psychose, lesquels se trouvent soulagés par les effets calmants des chocs hypoglycémiques (Caire 2019). Patrick Lemoine, un psychiatre, ancien praticien hospitalier et directeur d’enseignement clinique, explique : « il y avait [une idée] qui consistait à penser qu’un choc, une émotion, pouvait mener à la folie et que, par conséquent, un autre choc comparable, voire identique, pouvait mener à la guérison » (Lemoine 2016). Le coma insulinique est donc utilisé pour créer ce choc favorable à la rémission, le pronostic étant favorable surtout pour les patient·e·s traités précocement, sur les six premiers mois de la maladie.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Ce film a une visée à la fois informative, formative et promotionnelle. L’enjeu consiste à démontrer l’efficacité des thérapies utilisées sur des patient·e·s jugés difficiles à traiter, mais aussi à souligner le professionnalisme du personnel médical. Pour commencer, le film vise à fournir des informations sur les soins infirmiers dans le domaine de la psychiatrie. Il propose également un modèle à suivre en présentant des gestes effectués par des infirmiers·ères professionnels. Dans ce sens, il constitue un outil de formation et de recrutement, la branche de la psychiatrie attirant moins que d’autres secteurs de la médecine plus légitimés. Enfin, il met en valeur le travail des infirmiers·ères. Celui-ci demande des compétences techniques pointues, une grande capacité d’observation et un savoir-être lorsqu’il est question d’accompagner les patient·e·s dans des activités ludiques. Le film suggère ainsi qu’être infirmier·ère en psychiatrie exige un savoir-faire et un savoir-être. Le film adopte un ton informatif, comme l’illustrent les intertitres expliquant les situations et donnant des précisions au sujet des thérapies. De ce point de vue, il emploie une rhétorique médicale pour décrire et convaincre le public de la dimension scientifique du traitement (Panese 2009). La juxtaposition des images avant/après traitement est particulièrement éloquente dans ce registre. À travers des plans de patient·e·s totalement rétablis (ils ne montrent aucun signe de faiblesse mentale et physique et se confondent presque avec le personnel médical – si celui-ci n’était pas vêtu de blanc), il s’agit de souligner l’efficacité de la thérapie et les compétences des soignant·e·s. A Nurse’s Day with the Mentally Ill aspire également à donner une image « réaliste » des thérapies de choc. On est loin du regard hollywoodien où celle-ci est représentée comme une méthode punitive. Dans le film Shock (Alfred L, Werker, 1946), par exemple, les protagonistes (un psychiatre et son amante, infirmière dans sa clinique privée) cherchent à provoquer une surdose d’insuline pour mettre au silence une femme qui en sait trop sur leurs agissements criminels. Dans le documentaire, au contraire, le personnel infirmier est montré comme compétent et bienveillant, prêt à aider les malades tout au long du traitement.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le traitement de la maladie est primordial. Le film met l’accent sur l’efficacité de méthodes destinées à soulager les patient·e·s atteints dans leur santé mentale. Après le traitement lui-même, il montre en priorité les patient·e·s, alors qu’ils·elles s’adonnent à des activités récréatives. Travaux manuels, sport, jeux de sociétés et repas en commun sont couronnés de sourires, signes manifestes d’un équilibre retrouvé. Les dernières secondes du film sont emblématiques du bienfait des traitements (on voit patient·e·s danser, puis partager un en-cas). Pour arriver à un tel résultat, il faut, bien entendu, un traitement, mais aussi et surtout un personnel soignant qualifié. On retrouve ce personnel soignant, non seulement au fil de la cure, mais aussi lors des activités récréatives. Cette proximité entre malades et professionnels de la santé, suggère le film, constitue un gage de réussite des traitements. Bien que lourd et éprouvant, un tel traitement par choc insulinique est compensé par le côté humain qui l’entoure.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

On peut supposer que le film a été projeté au personnel infirmier dans le cadre des écoles d’infirmiers associées aux institutions hospitalières.

Communications et événements associés au film

Public

Ce documentaire s’adresse au personnel médical, ainsi qu’au au personnel infirmier. D’une part, il s’agit de convaincre les médecins du bien-fondé scientifique et des effets positifs des traitements médicaux montrés dans le court métrage. D’autre part, il est question de favoriser le recrutement du personnel infirmier dans les soins psychiatriques. Ainsi, ceux et celles qui apparaissent dans le film sont présentés comme hautement qualifiés et ayant un rôle déterminant dans la guérison des malades. L’objectif est donc d’informer, de convaincre, mais aussi de créer des vocations parmi le personnel hospitalier.

Audience

Descriptif libre

Chapitrage 00:00 - 01:02 : « Présentation d’un patient catatonique » 01:02 - 05:42 : « Différentes étapes de la thérapie par choc insulinique » 05:42 - 08:27 : « Différentes étapes de la thérapie par choc médicamenteux » 08:27 - 14:20 : « Thérapie occupationnelle et récréationnelle » Ce film rend compte non seulement d’une pratique thérapeutique typique de psychiatrie biologique moderne, mais aussi d’une confiance dans la possibilité de guérir les malades mentaux atteints de schizophrénie, un trouble jugé quasiment incurable. Destiné à un public de spécialistes, il ne sert pas seulement à présenter le protocole de la cure, ses instruments, ses gestes, ses effets, mais aussi à convaincre de l’efficacité d’une méthode sur des patient·e·s souvent jugés incurables –– une méthode d’ailleurs controversée. Dès ses origines, cette thérapie ne fait pas consensus dans le champ de la psychiatrie (Adams, 2014 ; Freudenthal & Moncrieff, 2022). De nombreux échanges entre spécialistes témoignent d’un scepticisme à l’égard de l’insulinothérapie et, plus particulièrement, de ses qualités curatives, de son protocole, de son « choix » de patient·e·s schizophrènes, de son indifférence aux conséquences sur le long terme, etc. Pour les plus critiques, la technique est considérée comme barbare, inhumaine, non fondée scientifiquement. Cette méfiance s’explique en partie par le contexte de la Seconde Guerre mondiale, puisque à l’époque les ressources glycémiques sont très précieuses, nécessitant une carte de rationnement (pour mettre fin au coma insulinique, les infirmier·e·s font ingérer aux patient·e·s une solution glycémique qui dépasse le rationnement autorisé par individu). Ce traitement est également critiqué pour sa dimension expérimentale, le coma insulinique n’ayant pas encore fourni de preuves tangibles quant à son efficacité. Les cas de rémissions partielles ou totales sont non seulement qualifiés d’aléatoires, mais sont potentiellement imputables à des facteurs externes. Par extension, le travail des psychiatres est perçu comme une expérience de laboratoire, qui conduit à entretenir avec les patient·e·s une relation de proximité ambigüe. Après les années 1950, lorsqu’elle sera écartée au profit des neuroleptiques, l’insulinothérapie sera entourée d’une « aura de honte et de silence » (Doroshow 2007, 217), y compris chez ses partisans, alors que la chlorpromazine ne s’avère pas plus efficace. Selon Doroshow, les résistances s’expliquent surtout par la dimension biologique d’un traitement basé sur une molécule acceptée par la communauté scientifique, et qui permet à la psychiatrie de rejoindre le champ de la médecine traditionnelle (Doroshow 2007, 215). Pour beaucoup de psychiatres, la cure insulinique est une lueur d’espoir face à la schizophrénie (Shorter & Healy, 2007). S’il s’agit d’une époque où cette maladie est bien connue, les médecins possèdent peu, voire aucun moyen efficace de la guérir ou la soulager (Doroshow 2007, 221). Dans un tel contexte, la cure insulinique se distingue des thérapies telles que la lobotomie, en ce qu’elle est perçue comme rassurante, offrant un suivi rapproché des malades sur plusieurs semaines (Doroshow 2007, 214). En outre, elle est administrée exclusivement à des patient·e·s hospitalisés et non aux patient·e·s externes (elle ne peut pas être administrée de manière ambulatoire), ce qui conduit à l’aménagement de locaux spécifiques et à la formation d’un personnel spécialement formé. C’est pourquoi l’insulinothérapie participe en partie à la restructuration des hôpitaux psychiatriques qui auront désormais une unité spécifiquement dédiée – l’unité insulinique, un espace régi par ses propres règles, protocoles, instruments rythmes, objectifs, avec son personnel exclusif. Comme l’explique Doroshow, l’insulinothérapie a surtout été durant plus de deux décennies une méthode dont l’efficacité est surtout collective (Doroshow 2007, 218), car due à la création d’un espace commun où l’équipe soignante et les patient·e·s collaborent pour lutter contre une maladie réputée récalcitrante à tous soins (Doroshow 2007, 219). L’attention constante des soignant·e·s, la régulation du milieu, la routine, l’effet thérapeutique qui découle des liens interpersonnels, l’intensité à la fois de la cure et de sa réussite, le sentiment des médecins de pouvoir être véritablement utiles, tous ces éléments contribuent à créer un climat favorable à la rémission des patient·e·s (Doroshow 2007, 238-39).



13'27 : Une infirmière joue aux échecs avec un patient. L'infirmière joue les blancs. Le patient joue les noirs. Puis, étonnamment, l'infirmière joue les noirs ! Fait-elle une erreur ? S'agirait-il d'une partie d'échecs mise en scène pour les besoins du film ? Ou bien du montage de prises différentes ?

Notes complémentaires

Bibliographie Ouvrages BONAH Christian et alii, Health Education Films in the Twentieth Century, Rochester : Rochester University Press, 2018.

CAIRE, Michel, Soigner les fous : histoire des traitements médicaux en psychiatrie, Paris, Nouveau Monde, 2019, pp. 181-189.

SHORTER, Edward & HEALY, David, Shock Therapy. A History of Electroconvulsive Treatment in Mental Illness, Toronto : University of Toronto Press, 2007. Articles

ADAMS, John, « The nursing role in the use of insulin therapy for schizophrenia in Britain, 1936-1965 », Journal of Advanced Nursing, vol. 70, n°9, 2014, 2086-2094, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jan.12366, consulté le 12.12.2023.

DOROSHOW Deborah Blythe, « Performing a cure for schizophrenia: insulin coma therapy on the wards », Journal of the history of medicine and allied sciences, vol. 62, n°2, 2007, p. 213-243, 10.1093/jhmas/jrl044, consulté le 29.22.2023.

FREUDENTHAL, Robert & MONCRIEFF, Joanna, « ‘A landmark in psychiatric progress’? The role of evidence in the rise and fall of insulin coma therapy », History of Psychiatry, vol. 33, n°1, 2022, 65-78.

LEMOINE Patrick, « La folle histoire des thérapies de choc », La Folle histoire des idées folles en psychiatrie, 2016, p. 133-149, https://www.cairn.info/folle-histoire-des-idees-folles- en-psychiatrie--9782738135018-page-133.htm, consulté le 29.11.2023

MARÉJUS Benoît, « Surveiller, punir et soigner ? », Histoire, médecine et santé, n ° 7 , 2015, p. 51-62, https://doi.org/10.4000/hms.789, consulté le 29.11.2023.

PANESE, Francesco, « Décrire et convaincre : rhétoriques visuelles de la cinématographie médicale », Gesnerus, vol. 66, n°1, 2009, p. 40-66.

SCHEEN André J. et LEFÈBVRE Pierre J., « L’épopée des insulines des années 1930 aux années 1980 », Médecine des Maladies Métaboliques, vol. 15, n° 3, 2021, p. 3S25-3S31, https://doi.org/10.1016/S1957-2557(21)00177-2., consulté le 29.11.2023.

TREIBER Linda A. et JONES Jackie H., « The care/cure dichotomy: nursing's struggle with dualism », Health Sociology Review, vol. 24, n°2, 2015, p.152-162, http://dx.doi.org/10.1080/ 14461242.2014.999404, consulté le 29.11.2023.

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Erika Castrillon Morales, Dimitri Hausammann
  • Sous-titres Français : Élisabeth Fuchs