Ambulance chirurgicale de Cugny (1917)

De Medfilm



Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
Ambulance chirurgicale de Cugny
Année de production :
Pays de production :
Durée :
3 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation de l’hôpital militaire de Cugny en 1917.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le film décrit l'activité de l’ambulance chirurgicale de Cugny et met en scène les blessés qui y sont pris en charge.

Contexte

En mars 1917, au vu du repli allemand, l’état-major français décide d’installer à Cugny un hôpital militaire appelé autochir n°7. Ce type de formation médicale, aussi appelée ambulance, est pensée pour être entièrement démontable et transportable par chemin de fer. L’autochir de Cugny est composée de plusieurs baraquements pouvant accueillir les blessés, d’un cabinet de radiologie, un autre de stérilisation et une salle d’opération. L’infrastructure médicale se trouvait près de la gare de Flavy-le-Martel, le chemin de fer servait à l’acheminement des blessés venus du front et de leur évacuation vers l'arrière, ainsi qu’au ravitaillement de l’hôpital. L’Ambulance de Cugny accueille en 1917 les blessés des combats du Chemin de Dames (du 16 avril au 24 octobre 1917). Elle permettait d’opérer les blessés et leur offrir un lieu de convalescence. En 1918, une attaque allemande sur le front de Saint-Quentin contraint les armées françaises et anglaises de reculer. L’autochir n°7 de Cugny est démontée et transportée à l’arrière mais se voit obligée de laisser l’ensemble de ses baraquements sur place.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film est majoritairement composé de plans fixes. Il montre des soldats, des médecins, des infirmières et infirmier s’affairer autour des blessés. Le spectateur devient témoin de l’organisation de l’hôpital militaire, des soins apportés aux blessés de guerre, et de la convalescence de ceux-ci.

Le but de cette présentation est certainement de rassurer les civils de l’arrière sur les bons traitements apportés aux blessés de guerre. Il est donc probable que ce film ait été projeté dans des cinémas afin de toucher un public le plus large possible. Néanmoins, l’absence de carton nous informant sur la provenance du film – par exemple de la Section Cinématographique de l'Armée (SCA) – ne nous permet pas de totalement affirmer cette hypothèse. Il pourrait s’agir d’une archive personnelle n’étant pas destinée à être vue par un public. Cependant, en analysant les différentes séquences nous pouvons remarquer une certaine mise en scène. La plupart des personnes filmées regardent la caméra lors de leur passage. On ne voit jamais de grand blessé ou de salle d’opération. Le but du film n’est pas de montrer comment sont techniquement traitées les blessures de guerre mais plutôt dans quelles conditions les blessés sont accueillis.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Ce film montre l'infrastructure médicale qu'est l’autochir n°7 de Cugny et la façon dont les soldats y sont pris en charge. Nous pouvons ainsi voir l’organisation de l’hôpital, la présence d’un train permettant le transport des blessés et la manière dont médecins, infirmières et infirmiers s’occupent des soldats convalescents. Nous voyons par ailleurs ces soldats s'adonnant à un jeu de cartes et recevoir une distribution du courrier. Les lieux semblent bien organisés, propres et agréables. On ne voit cependant pas d’opération ou de graves blessures. L’accent est mis sur la façon dont l’hôpital militaire s’occupe de ses blessés (transport, convalescence).

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Le film paraît destiné aux cadres militaires à titre d'archives des opérations.

Audience

Descriptif libre

[00:00 - 00:44] Plan fixe. De nombreux blessés sont sortis d’un baraquement sur des brancards portés par des soldats. Le mot « blessés » est écrit sur une affiche placée au-dessus de la porte. Ils sont ensuite déposés au sol dans une cour avant que d’autres soldats viennent les porter sur des brouettes porte-brancards. Plusieurs soldats s’occupent d’un seul blessé. Certains d’entre eux regardent la caméra.

[00:45 - 01:06] Plan fixe. Trois soldats tirent chacun une brouette porte-brancards et entre dans le bâtiment l’un après l’autre. Un quatrième aide les brancardiers à passer le petit niveau devant le baraquement. À la fin de la séquence, un homme qui se tient à gauche de la porte regarde la caméra et hoche la tête dans sa direction.

[01:06 - 01:16] Plan fixe. Vue sur un train sanitaire – destiné au transport des blessés – stationnant en gare. De nombreux brancards vides sont installés sur le quai en bois. Un homme les réordonne rapidement. Des soldats amènent des porte-brancards près du train. En arrière-plan on peut voir des premiers blessés hissés par des infirmiers à l'intérieur des wagons.

[01:17 - 01:25] Plan fixe. La caméra s'est rapprochée du train? Une infirmière passe à côté, un officier fumant la pipe s’adresse à elle. Un brancardier passe avec un blessé. D’autres soldats tenant des documents passent devant la caméra, l’un d’eux la regarde.

[01:25 - 01:35] Plan fixe. Une infirmière observe les soldats installer les blessés dans le train sanitaire. Un officier surveille le bon déroulement de l’opération. De nombreuses personnes s’affairent autour du train pour embarquer les blessés. L'homme à la pipe, déjà aperçu dans le plan précédent en train de parler avec une infirmière, passe devant la caméra avec ce qui semble être un appareil photo dans la main et une sacoche en cuir autour du bras.

[01:36 - 02:00] Plan fixe. La caméra s'est approchée du train. Le même officier supervise toujours l’embarquement des blessés. Deux hommes avec des documents sous le bras, que l’on a déjà vus dans un plan précédent, regardent plusieurs fois la caméra fixement. Par un léger mouvement, la caméra suit l'embarquement d'un blessé transporté sur un brancard. Plusieurs soldats, dont les hommes aux documents, observent la scène.

[02:01 - 02:58] Plan fixe. La caméra est située plus loin de la scène et face au train. L’officier encadrant l’embarquement des blessés est toujours là. Au premier plan se trouvent deux piles de brancards vides. L’un des soldats présents porte un brassard blanc avec une croix rouge. Il y a toujours un grand nombre de soldats qui font monter les blessés dans le train sanitaire. Léger mouvement de caméra de gauche à droite. Les hommes avec des documents sous le bras passent à nouveau devant la caméra et l’un d’eux se tourne vers elle. On voit également repasser l’homme portant toujours dans ses mains ce qui semble être un appareil photo, il se tourne vers la caméra.

[02:59 - 03:11] Mouvement de caméra de gauche à droite. La caméra se trouve maintenant dans un baraquement. Un infirmier donne à boire à un patient alité. Un autre infirmier masse le bas de la jambe et le pied d’un autre patient. Celui-ci, fumant une cigarette, lui indique où le masser. Un officier intervient dans le champ, se place au chevet du lit du blessé, discute avec l'infirmier .

[03:12 - 03:39] Plan fixe. Toujours dans le baraquement. Six blessés, rassemblés au centre de la pièce, jouent aux cartes. Autour deux, des lits où sont allongés d'autres blessés. L’un des joueurs a le bras en écharpe. En arrière-plan, une infirmière reste immobile durant les premiers instants de la scène en regardant la caméra avant de se diriger vers les joueurs. Plusieurs personnes entrent ensuite rapidement dans le champ, dont un facteur. Les personnes présentes sourient à son arrivée. Il distribue son courrier aux différents soldats et à l’infirmière. Après avoir reçu une lettre, l’un d’entre eux, à la droite du groupe, regarde son contenu en souriant, puis va la donner à une personne masquée par les joueurs à l'avant-plan. Au même moment les soldats se distribuent les lettres entre eux. Lors de sa distribution, le facteur regarde plusieurs fois la caméra puis va récupérer certaines lettres. Le film finit sur cette scène.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Des photographies des lieux et des documents explicatifs sont disponible sur le site officiel de Cugny cugny.fr : "L'Hôpital militaire de Cugny" http://www.cugny.fr/fr/information/56554/l-hopital-militaire

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Louna Marchand