Vivre avec sa polyarthrite (1970)

De Medfilm



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Titre :
Vivre avec sa polyarthrite
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
19 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Lucien Simon, Mireille Brun, Gunver Houlez, Marie-Hélene Izarn.

Avec la collaboration de Joseph Claustre, Paul Dotte, Claude Le Lorrain, Jean-Pierre Monnet, Jacqueline Simon.

Images : René Gosset

Montage : Joël Courtinat

Réalisation : Eric Duvivier

Contenus

Sujet

Comment vivre et facilité la vie des malades atteints de polyarthrite

Genre dominant

Résumé

Présentation des problématiques quotidiennes aux quelles sont confrontées les malades touchés par la polyarthrite. Le film se construit sur une comparaison entre deux personnages, le premier faisant des gestes inappropriés accentuant ses maux alors que le second montre l'exemple et s'aide des moyens et techniques inventés par les chercheurs et médecins.

Contexte

Ce film est à vocation informative mais aussi pédagogique puisqu'il montre l'exemple des bons gestes à faire pour préserver les articulations du malade et l'intégrer à sa vie quotidienne. L'importance du travail des médecins et leur rapport particulier avec les malades, est appuyé à la fin du film.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film dirige le regard du spectateur en lui montrant deux cas différents. Le premier cas en noir et blanc symbolise les anciennes et mauvaises habitudes alors que le second cas filmé en couleur, expose la méthode adaptée aux malades. Le spectateur assiste donc à une succession de leçons.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et la médecine sont omniprésentes dans le sens où ce sont elles qui apportent les réponses aux difficultés des malades. Les médecins créent de nouveaux objets, en améliorent des anciens pour les besoins particuliers des patients. La santé des patients est le fil d’Ariane du film, chaque problématique la concerne directement.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Faculté de médecine, hôpitaux

Communications et événements associés au film

Public

Tous niveaux médicaux, malade atteint de polyarthrite

Audience

Descriptif libre

Le film s'appuie sur des exemples concrets en rapport avec sa thématique. L'intérêt de se documentaire se situe dans sa conception même. En choisissant de mettre en scène des patients atteint de polyarthrite et de les confronter à des taches quotidiennes, Eric Duvivier exploite tout simplement le témoignage directe de ces personnes. Ainsi une hypothétique personnification de la part des futurs spectateurs atteint des mêmes syndromes se révélera plus aisée et plus naturelle. Le montage parallèle permet également d'influencer et de mettre en avant les innovations techniques et technologiques et de faciliter la compréhension et l'apprentissage des gestes salvateurs.

Outre, l'aspect éducatif, ce documentaire promeut également le travail de recherche des médecins et l'importance de la médecine dans ces cas de maladies très particuliers. Le film nous présente des cas très précis de situations qui nécessitent des arrangements et des innovations obligatoires afin que le patient puisse vivre normalement. On nous explique par exemple comment préparer un petit déjeuner facilement, en limitant l'utilisation et la fatigue des muscles. Le lieu de tournage se situant dans une maison spécialisée dans la recherche et l’éducation des patients atteints de polyarthrite, montre bien la motivation des chercheurs et l'importance attachée à cette maladie. On nous précise à la fin du film qu'il est nécessaire aux médecins spécialistes de rester et de vivre avec ces gens pour mieux les comprendre et mieux les aider.

Dans sa construction, ce documentaire prend un réel aspect éducatif, un aspect nécessaire, motivé par une optique d'aide aux personnes. Ici, pas de publicité pharmaceutique, seulement des démonstrations d'astuces par des gens malades pour des gens malades. Le film reste ainsi très humain dans son discours mais entraîne tout de même dans sa démonstration de procédés, une publicité sous-jacente pour collecter des fonds de recherche.

Fonds Eric Duvivier code 506.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Aurélien Schaal