Vieillesse et nutrition
Vieillesse et nutrition
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Title | Vieillesse et nutrition |
Year of production | |
Country of production | |
Director(s) | Éric Duvivier |
Scientific advisor(s) | |
Duration | 25 minutes |
Format | Parlant - Couleur - |
Original language(s) | French |
Commissioning body | Sandoz nutrition |
Archive holder(s) | CERIMES, Image'Est |
Main credits
Dr Ch.H. Rapin P.D (Genève) Prof. H.B. Stähelin ( Bâle) Dr José Bengoa (Genève) Dr Pierre Pfitzenmeyer Dr Dominique Richard (Dijon) Prof. E. Budtz-Jorgensen (Genève) Dr F. Bouthier- Quintard (Limoges)
Prof. W.Taillard (Genève)Content
Theme
Main genre
Synopsis
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : No.
- Intertitles : Yes.
- Host : No.
- Voice-over : No.
- Interview : No.
- Music and sound effects : Yes.
- Images featured in other films : Yes.
How does the film direct the viewer’s attention?
How are health and medicine portrayed?
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
Local
Description
Le sous-titre indique les thématiques explorées dans le film : "des années à savourer" et dessous : "pour ajouter des années à la vie et de la vie aux années, de la prévention à la fin de vie".
Les causes du handicap
Le professeur Ch. H Rapin est montré avec son diaporama. Son discours se centre sur l’importance de la nutrition chez la personne âgée et la prévalence des cas de carences, en particulier sur la personne âgée institutionnalisée. Des nutritionnistes ont décidé de s’organiser au sein d’un groupe nommé « gériatrie et nutrition ». ls ont réalisé une étude sur plus de 4000 patients institutionnalisés dans des courts et moyens séjours. 30% des sondés sont qualifiés de maigres, 40% des sondés ont des valeurs physiologiques anormalement basse, tous présentent des symptômes de dénutrition. (01’10 - 04’37)
L’alimentation comme élément essentiel à l’activité cérébrale
Plan large d’un amphithéâtre où le Prof. H.B Stähelin rappelle qu’ "une alimentation équilibrée est essentielle pour maintenir la santé". Il établit une corrélation entre les taux des micro nutriments et la fonction cérébrale. Une carence alimentaire notamment en acide B12, en Carotène et en Albumine pourrait « contribuer à la détérioration des fonctions cérébrales chez les personnes âgées ». Pour illustrer ses propos, le film montre une succession de prises de vues de personnes âgées, tantôt bien portantes, tantôt très maigres. (04’37 – 06’46)
Mieux manger pour mieux vivre
Le docteur José Bengoa expose les enjeux liés à l’alimentation en gériatrie. De nombreuses fonctions psychologiques se modifient avec l’âge. Constatant que les maladies chroniques sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes âgées, il nous interroge sur le rôle joué par la nourriture. A-t-elle un rôle étiologique ou peut-elle être prophylactique? Est elle la cause de certaines maladies ou serait elle, au contraire, une partie de la solution? « Mieux manger pour mieux vivre » est le mot d’ordre du docteur José Bengoa. Plus qu'un slogan, cela signifie pour lui un dépassement de la vision de l’alimentation comme plaisir ou comme simple moyen de survie. L'alimentation devient auxiliaire de la santé. En illustration, la photographie d’une tablée familiale qui réunit trois générations. Les convives paraissent heureux d'être réunis en famille. Le docteur José Bengoa poursuit en expliquant que « les apports de sécurité » permettent d'atteindre une balance protéique minimale. Or, il observe alors que ces apports de sécurité sont rarement atteints chez les personnes institutionnalisées. Il rappelle ensuite l’intérêt de l’apport en hydrates de carbone pour des efforts en aérobie lactique, « efforts prolongés dans lequel intervient également l’oxydation des graisses ». Enfin, le docteur explique les apports idéaux en lipides, protéines et glucides, et pointe la difficulté que certains patients rencontrent pour se procurer ces apports de référence : « Dans la population âgée, les femmes qui consomment 2000 kcal ne sont pas nombreuses ». Selon Bengoa, les déficiences se manifestent principalement au niveau des micro nutriments, sels minéraux , vitamines et oligo éléments. Les conséquences sont mécaniques : apports insuffisants, défauts d’absorption , d’utilisation , excrétion accrue , besoins augmentés. L’efficacité d’absorption des nutriments pourrait être altérée par des processus liés au vieillissement ou encore par des traitements médicamenteux qui pourraient entraîner, comme effets secondaires, une diminution de l’absorption des nutriments. Parmi les carences élevées les plus fréquemment rencontrées, l’intervenant note que celle en vitamine D est très fréquente. A cela, plusieurs raisons : apports alimentaires insuffisants, exposition au soleil assez faible. La vitamine D aide justement à la captation des nutriments, son insuffisance peut alors être la source de nombreuses carences. (06’46 – 16’00)
La vitaminothérapie
Le Dr Pfitzenmeyer insiste sur le fait que « de nombreux facteurs peuvent diminuer l’efficacité de l’absorption des nutriments du tube digestif ». L’influence de la polymédication sur les carences alimentaires peut être expliquée par une baisse de la « disponibilité vivrière ». Par ex., les soucis de mobilité des personnes âgées les empêchent de s’approvisionner au marché. Afin de remédier à ses carences, l’intervenant recommande des cures de poly vitaminées. Le Dr Dominique Richard insiste sur les bienfaits des vitaminothérapies substitutives. (16’00 – 19’41)
La santé buccale
Le Professeur E. Budtz-Jorgensen interpelle sur une des causes des carences alimentaires chez les personnes âgées : une mauvaise santé buccale, causée par une mastication compliquée ou encore une sécrétion salivaire diminuée due à un trop plein de médicaments. Le Docteur F Bouthier-quintard rappelle que dans un échantillon de population de moyenne d’âge 85 ans possèdent 18% d'une dentition normale. Une dent sur quatre doit être extraite pour éradiquer les foyers infectieux. Gros plan édifiant sur des dentitions dévastées, dents noircis et abcès. Le Docteur F Bouthier-Quintard rappelle alors que la mastication étant la première étape de la digestion, un coefficient masticatoire de mauvaise qualité serait une des causes des carences vitaminiques. (19’41 – 23’20)
Déficiences alimentaires et fragilités osseuses
Le Professeur W.Taillard nous alerte sur le lien entre déficiences alimentaires et fragilités osseuses. Il cite enquête des équipes de Charles Henry Rapin : dans un immeuble dit « médical », 30% des habitants avaient un apport calorique insuffisant, 50% manquaient de protéines et 75% manquaient de calcium. 60 à 80% présentent une déficience en calcium lors ce qu'ils sont hospitalisés pour une fracture du col du fémur. Les patients d’un même groupe d’âge mais souffrant d’arthrose et venant se faire poser une prothèse ne montrent de telles déficiences que dans 10% des cas. Le film nous prouve ainsi qu’une déficience de calcium, responsable d'une fragilisation osseuse, entraine un nombre plus élevé de fractures. (23’20 – 24’23)
La séquence finale du film est une vue des compléments alimentaires « Nutri sources » des laboratoire Sandoz avec un dessin d’un couple âgé dinant aux chandelles telle la métaphore d’une vieillesse heureuse. . Slogan : « La source d’une alimentation de grande valeur ».
Supplementary notes
References and external documents
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9tiologie/31465
Explications complémentaires sur la vitamine D : https://www.anses.fr/fr/content/vitamine-d
Contributors
- Record written by : Lucas Durupt