Temps d’amour (1994)

De Medfilm



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Titre :
Temps d’amour
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
35 minutes
Format :
Parlant - Couleur - video
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Sujet

La prévention du sida par transmission sexuelle chez les jeunes en France

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Trois lycéens, Guillaume, Julien et Emilie, doivent réaliser un reportage sur le sida. Ils interrogent une sexologue, le médecin scolaire, un chercheur, et organisent une séance de prévention dans la classe avec un membre du CRIPS. Julien et Emilie sont attirés l’un par l’autre. Mais Julien sait qu’Emilie n’aime pas mettre de préservatif…

Contexte

En 1994, nous sommes à l’apogée de la prévention. Les militants sida sont actifs et reconnus par les pouvoirs publics. Le sida est reconnu comme une pandémie. Les actions inter-associatives se multiplient, le sidaction d’avril 1994 est un succès. Les trithérapies ne sont pas encore d’actualité et la prévention est un des seuls moyens de lutter contre le sida. La fin de l’AFLS est annoncé mais les campagnes de prévention se sont succédées. Le grand public a également été sensibilisé par l’intermédiaire de l’ « affaire du sang contaminé».

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le spectateur est invité à regarder un sitcom avec en toile de fond la prévention du sida par le port du préservatif. Si le spectateur adhère à la fiction, les messages passent sans effort.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le ressenti est différent lorsque les lycéens filment le médecin scolaire et le médecin hospitalier. L’interview du médecin scolaire invite peu les lycéens à aller le contacter. Le médecin est un femme ayant la cinquantaine qui est assez austère et offre peu d’informations pratiques aux lycéens, elle ne les invite pas beaucoup à ouvrir la discussion. Le médecin hospitalier représente la science et la recherche, il explique qu’il n’y a pas de traitement curatif ni préventif à l’heure actuelle, que la recherche continue et que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre le sida.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Etablissements scolaires

Communications et événements associés au film

Public

Il est prévu que le film soit diffusé aux lycéens en France dans un but de préventionIl est accompagné d’une brochure d’information et sa diffusion a été programmée pour les élèves de la troisième à la terminale des établissements publics et privés sous contrat.

Audience

Descriptif libre

Un professeur demande aux 3 lycéens personnages principaux de la fiction de réaliser un documentaire sur le sida. Cette idée ne suscite pas l’enthousiasme dans le groupe, ils en ont assez d’entendre parler du sida. « Une fois qu’on a dit qu’il fallait mettre des capotes avec les gens qu’on ne connaît pas trop, on a fait le tour. » Mais le professeur ne fléchit pas et compte sur leur imagination. Guillaume, sur une musique rock, prend les choses en main et court caméra sur l’épaule interroger sur le vif des camarades dans la café en face du lycée.
Les 3 amis vont ensuite interroger le médecin scolaire, puis vont la Pitié Salpétrière, interroger le Professeur David Klatzmann. Le vaccin ça n’est pas pour demain. Le préservatif reste le meilleur moyen de protection. Et non ils ne sont pas une génération maudite, des maladies sexuellement transmissibles ont déjà existées, comme la syphilis, et un traitement a été trouvé… Pendant ce temps, les 3 amis discutent de la façon dont il gèrent leurs relations. Emilie trouve que mettre un préservatif est inutile puisqu’elle connaît ceux avec qui elle a des relations depuis la sixième. Cela n’a pas l’air de convenir à Julien, qui est un peu tendu en ce moment. Emilie constate que Julien est attiré par elle, mais il ne semble pas prêt à faire le premier pas…Ils poursuivent leur reportage par l’interview d’une sexologue. Elle leur parle de la difficulté de parler de sida sans parler de sexualité, des différences de la sexualité entre homme et femme. Elle conseille tout comme le médecin scolaire de parler du préservatif avant de passer à la pose proprement dite.
Julien et Emilie profitent de l’intervention de Benoit Felix du CRIPS pour poser leurs questions sur le préservatif. Le préservatif, signe de confiance ou de défiance ? Pour finir le documentaire, leur professeur leur demande quelque chose de plus personnel. Guillaume et Emilie se confient devant la caméra, mais Julien refuse. Emilie lui demande des explications. Julien «  crache la pastille ». Il y a un mois, il a rencontré une fille dans une soirée, a couché avec elle et n’a pas mis de capote. Emilie ne va pas lui faire la morale. Julien est flippé, il faut qu’il attende encore deux mois pour faire le test.
Emilie lui fait remarquer que ça n’est pas une raison pour être désagréable. Il explique qu’elle ne veut pas mettre de capote, qu’il ne veut pas prendre de risque et que deux mois c’est long. Emilie sourit et lui dit « t’es un sacré héros. Tu sais le test on va le faire ensemble. » Emilie l’attire vers lui et l’embrasse. Musique rock et générique.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Maryse Contal