(générique de début)
NATIONAL FILM & TELEVISION ARCHIVE
THIS PRINT IS FROM THE NATIONAL FILM AND TELEVISION ARCHIVE
(générique de fin)
A CROWN FILM UNIT PRODUCTION
SOUND RCA SYSTEM
THE END
A C.O.I. film for the Ministry of Health in collaboration with the Central Council for Health Education
Photographs of smallpox cases by courtesy of Messrs. Cassel & Co. Ltd, from “Diagnosis of Smallpox”, by Ricketts and Byles.
ASK YOUR FAMILY DOCTOR OR WELFARE CENTRE ABOUT GETTING YOUR BABY VACCINATED
Dans un petit village anglais, une petite fille tombe malade le jour de son anniversaire. Elle est atteinte de la variole, attrapée à cause d'une poupée de chiffon rapportée par son père qui rentre d'une mission en Orient. C'est le début d'une épidémie, rapidement endiguée par les mesures prises par le ministère de la Santé britannique. La fillette s'en sort mais elle portera des cicatrices à vie. Onze autres cas sont détectés et quatre personnes en meurent.De grandes campagnes de vaccination sont lancées.
Contexte
Le Crown Film Unit était rattaché au minsitère de l'Information du gouvernement britannique durant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1952. On y tournait des courts-métrages d'information, des films documentaires, ainsi que des documentaires plus théâtralisés (de réels évènements racontés de manière plus exagérée, comme dans Surprise Attack) ou encore des fictions.
La musique avait une place importante dans ces productions, comme nous pouvons le constater dans Surprise Attack lors de l'annonce de cas de variole et des plans de vaccinations.
Surprise Attack est un court-métrage commandé par le minitère de la Santé britannique. Publié en 1951 par la Crown Film Unit, il a été financé par le comité central pour l'éducation à la santé (Central Concil for Health Education), le bureau central de l'information (Central Office of Information) et le ministère de la Santé. Certains rôles sont joués par des acteurs connus à l'époque :
- docteur : John Le Mesurier ;
- barbier : Bill Shine ;
- homme au bar : Clive Dunn ;
- docteur travaillant au ministère de la santé : Moultrie Kelsall ;
- surveillante : Jean Anderson.
Éléments structurants du film
Images de reportage : Non.
Images en plateau : Non.
Images d'archives : Non.
Séquences d'animation : Non.
Cartons : Non.
Animateur : Non.
Voix off : Non.
Interview : Non.
Musique et bruitages : Non.
Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le film cherche à toucher particulièrement les parents et leur demande directement de faire vacciner leur enfant. En effet, à la fin du film, le docteur travaillant au ministère de la Santé s'adresse au public en regardant la caméra et en expliquant que le risque ne fera qu'augmenter et en posant franchement la question "Cela en vaut-il la peine ?".
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Tout de suite après la guerre et jusqu'au début des années 50, certains des films du Central Office of Information sont diffusés au cinéma (pré-programme). Cependant, la plupart d'entre eux sont diffusés par des unités cinématographiques mobiles équipées de projecteurs et d'écrans qui se rendent jusque dans les endroits les plus reculés de Grande-Bretagne et organisent des séances de projection dans des cantines d'usines, des écoles, des salles des fêtes, des églises, etc.
À ce sujet, voir Shown by request.
Weston, Kathryn M., Killing the Speckled Monster: Riots, Resistance and Reward in the Story of Smallpox Vaccination, Faculty of Science, Medicine and Health, 2016.
Contributeurs
Auteurs de la fiche : Florine Héraud, Loïse Poinsot