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Le rétro-virus VIH est découvert en 1983 par l'équipe de Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi de l'institut Pasteur de Paris. Le film commence par présenter les différents types de contamination et distinguer les porteurs positifs et réceptifs des porteurs asymptomatiques. Le film explique aussi les différentes formes de contamination, que ce soit d'adulte à adulte ou de mère à enfant pendant la grossesse ou encore pendant l’allaitement. Le narrateur explique ensuite qu'en 1989 il n'existe pas encore de réel remède ni de vaccin contre le VIH en dehors de l'AZT, médicament qui permet de ralentir les effets immunodépressifs du VIH. Le préservatif reste le seul moyen efficace de protection contre l'infection par le virus dans les relations sexuelles. Le film évoque ensuite les différents moyens de détruire le virus, comme par exemple l'eau de javel, l'alcool à 70°, le détergent ou encore l'exposition à de fortes température (le VIH est donc un virus relativement facile à détruire). Des explications sont ensuite données sur l'effet interne du VIH sur les cellules et donc la contamination de cellule à cellule. Par la suite les techniques de dépistage sont évoquées comme par exemple le test de « Western Blot », qui est le test de confirmation après la première phase de dépistage positif. Les symptômes liés à la contamination par le virus sont ensuite évoqués (par exemple la fatigue, la fièvre, les diarrhées ou encore la perte de poids).
Contexte
En 1989 les recherches concernant le VIH sont encore à leur début. Le virus est isolé en 1983 par Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi. Ce n'est que trois ans plus tard en 1986 que le terme de Virus d'Immunodéficience Humaine est adopté comme dénomination pour le virus. Quelques mois plus tard, en juillet 1986, le VIH-2 est isolé sur un patient d'Afrique de l'Ouest. En 1987 l'ONU et l'OMS vote une résolution pour lutter contre la pandémie en marche du VIH. Le premier médicament sensé freiner l'action d'immunodéficience du VIH : L'AZT est utilisé dans la lutte contre le Sida dès 1986 bien que son efficacité laisse dans les premiers temps à désirer.
Éléments structurants du film
Images de reportage : Oui.
Images en plateau : Oui.
Images d'archives : Non.
Séquences d'animation : Non.
Cartons : Oui.
Animateur : Non.
Voix off : Oui.
Interview : Oui.
Musique et bruitages : Oui.
Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le film cherche à sensibiliser le spectateur au fléau du VIH qui ne doit plus, à l'époque, être considéré comme une maladie touchant uniquement les populations homosexuelles, mais comme une réelle pandémie pouvant se propager et toucher toutes les personnes de la société.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Comme une discipline en ébullition qui ne cesse de progresser d'année en année (très rapidement d'ailleurs, en six ans, la recherche sur le VIH a énormément avancé). Mais aussi comme une institution qui en France cherche réellement à sauver les personnes atteintes de nouvelles infections et maladies.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Dans des hôpitaux et certainement des conférences et des colloques sur le thème du Sida. Le film a aussi pu être projeté à de potentiels partenaires et sponsors pour le soutien de la recherche sur le VIH, comme par exemple des laboratoires pharmaceutique et des centres de recherche. Il peut aussi être projeté dans un but préventif à l'adresse d'un public exposé au risque de contamination par le virus.
Communications et événements associés au film
Public
Des étudiants en médecine, des laboratoires de recherche, des directeurs de services et d'hôpitaux. Mais aussi dans un but informatif et préventif, un public jeune à sensibiliser au danger que représente le VIH.