Premières lignes à Beaumont, au nord de Verdun, septembre 1917 (1917)

De Medfilm



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Titre :
Premières lignes à Beaumont, au nord de Verdun, septembre 1917
Année de production :
Pays de production :
Durée :
05 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Corpus :

Générique principal

Contenus

Sujet

Premières lignes à Beaumont, au nord de Verdun, septembre 1917.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Le film nous montre les premières lignes françaises à Beaumont, village détruit par les bombardements. Il présente les conditions dans lesquelles vivent les combattants français proches du no man’s land.

Contexte

Beaumont, ou Beaumont-en-Verdunois est un village se situant à 15km au nord de Verdun. Il est évacué en septembre 1914 de sa population. Beaumont se retrouve rapidement entre les lignes françaises et allemandes, et il apparaît alors un no man’s land allant de 6 à 7 kilomètres. Le 21 février 1916, après la chute du bois de Caures, les troupes françaises, avec à leur tête le Lieutenant-Colonel Driant, battent en retraite vers le village de Beaumont où les troupes allemandes arrivent trois jours plus tard, le 24 février. Celles-ci prennent le dessus malgré la résistance française et finalement, à la suite de cette attaque, le village tombe entre leurs mains: c'est la Bataille de Beaumont. D’août à début septembre 1917, le 32e Corps d’Armée de quatre divisions d’infanterie tente de reprendre le village de Beaumont - mais sans succès.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film veut clairement nous montrer à quoi ressemble l'état du front sur les premières lignes. Il veut nous montrer les dégâts sur la nature environnante à travers de nombreux plans appuyés et assez longs pour qu’on décrypte ce qui a pu se passer. Il veut nous informer sur ce que la guerre peut provoquer par de nombreuses attaques d’obus.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La médecine est clairement représentée dans deux plans. D’abord en se concentrant sur un abri où sont admises les personnes blessées. Nous y voyons un soldat monter avec un bandage à bord d’une calèche médicale, peut-être pour être rapatrié ailleurs. Une voiture médicale est visible sur un autre plan.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Cinéma d'exploitants

Communications et événements associés au film

Public

tout public

Audience

Descriptif libre

[00’00]

Plan panoramique. La première ligne du front français s’étend sur plusieurs niveaux au versant d’une colline accessible par une route apparemment praticable pour les véhicules militaires. Un tas de matériaux est visible, tel un débarras : des planches, des tonneaux, des grillages. Au-dessus, deux hommes adossés contre des renforcements de sacs de sable regardent la caméra. Un troisième homme apparaît, marchant le long de la route. Un quatrième homme regarde lui aussi la caméra, puis un cinquième positionné devant un abri construit avec des sacs de sable. Un peu plus loin se trouve un autre abri beaucoup plus grand, avec deux hommes à son entrée. Le tracé de la route est visible jusqu’à un virage. À l’opposé de la colline occupée par les troupes s’étale une autre colline déboisée et déserte.

[00'52]

Nouveau plan panoramique. Le camp d’une des premières lignes a été construit avec des sacs de sable. Une ambulance à cheval avec une équipe de soignants, reconnaissables au bandeau blanc à croix rouge qu’ils portent à leur bras, y est arrêtée devant un abri avec une pancarte « blessés couchés ». Plusieurs hommes circulent devant cet abri et s’arrêtent pour regarder l’objectif de la caméra.

[01'23]

Plan fixe. Un homme blessé au bras monte à bord de l’ambulance. Le véhicule sort du champ, pano, un homme assis au premier plan.

[01'38]

Plan panoramique lent. Un groupe d’une trentaine d’hommes discute entre eux, dont des soldats de couleurs venus des colonies d’Afrique noire, probablement des tirailleurs sénégalais. Derrière, une voiture médicale, une motocyclette au second plan.

[02'02]

Dans une tranchée, des hommes assis entre les buttes de terre se lèvent à l’arrivée d’un groupe constitué probablement d’officiers. Pano, vue sur des collines désertes.

[02'32]

Plan moyen. Dans ce qui semble être la même tranchée, deux hommes aux uniformes ordonnés, certainement des officiers, parlent avec les soldats.

[02'44]

Une colline des premières lignes. Au premier plan, trois officiers européens. L’un d’entre eux, assis, s’adresse à un soldat noir. Son comportement (mouvement de la tête, gestuelle avec un bâton à la main) laisse transparaître une certaine condescendance à son égard. Il se lève ensuite, fait se tourner l’homme de couleur pour le suivre avec ses deux camarades. L’objectif de la caméra fait un panoramique sur un camp en train d’être aménagé. Un abri est construit avec des plaques de taule. Dans celui-ci, un homme sans casque, habillé d’un tablier sans casque se tient au côté d’un four : il s’agit donc probablement d’un endroit pour cuisiner et faire ce qui est alors communément appelé la « popote ». Les trois officiers blancs vus précédemment réapparaissent de dos sur un chemin, mais le soldat noir n’est plus avec eux.

[03'31]

Au premier plan, des hommes travaillant dans une tranchée ; au loin des collines désertes. Un soldat marche sur un chemin désert. Au bord se trouvent des arbres morts, des planches de bois et ce qui semble être une décharge.

[03'47]

Panoramique, des collines à perte de vue. Il n’y a aucune forêt apparente. Au premier plan se trouvent des tas de briques et des poutres, probablement des maisons qui ont été détruites à cet endroit. Quelques arbres morts. À certains endroits, des excavations dans le sol avec des buttes de terre, peut-être des trous d’obus.

[04'13]

Panoramique, un arbre mort au premier plan. Seules des ruines sont visibles. Un soldat suit un chemin au milieu de celles-ci.

[04'28]

Des restes de murs ou de fondations indiquent très clairement qu’il s’agit des ruines d’un village pilonné par l’artillerie. Un soldat marche sur le seul chemin praticable au milieu des décombres.

[04'48]

Dernier plan, panoramique, sur une colline de décombres, le paysage a été totalement bouleversé par les combats. Des hommes sont en train de déplacer des poutres. Un homme, dont le casque laisse dépasser un bandage à la tête, passe devant la caméra.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Lara Leckler