« Approvisionnement en combustibles bruts »
Le premier organe présenté dans le film est l’estomac, qui est comparé au réservoir à essence. Sur l’écran apparaît à gauche la silhouette d’un homme et à droite celle de la partie avant d’une automobile, avec un bouchon de radiateur en forme d’oiseau. L’homme tient un verre dans sa main droite. Il le porte à sa bouche et en boit le contenu qui descend par l’œsophage jusqu’à l’estomac qu’il remplit. L’essence contenue dans un bidon est versée par un entonnoir dans le réservoir de la voiture.
« Épuration des combustibles »
Le liquide bu par l’homme s’écoule dans les intestins tandis que l’essence passe à travers le filtre à membrane. Dessins agrandi des intestins à gauche et du filtre à droite qui se remplissent tous deux. Retour aux dessins initiaux.
« Conduite des combustibles »
Les nutriments chez l’homme et le combustible dans la voiture sont conduits respectivement au foie et à la cuve. Dessins agrandis de cet organe humain et de ce composant mécanique puis retour aux dessins généraux.
« Chambres »
Tandis que les nutriments atteignent de foie de l’homme et ente dans le sang, le combustible arrive dans la cuve de l’automobile.
« Transport à l’oxygénation »
Chez l’homme, le sang traverse le cœur. Dans la voiture, le combustible atteint le gicleur.
« Oxygénation »
L’oxygène que l’homme inspire par le nez descend par le pharynx, le larynx, arrive dans les poumons et entre dans le sang par les veines pour aller au cœur tandis que l’oxyde de carbone s’extrait du sang par les artères et traverse les poumons pour être expiré par le nez. Dessins agrandis des poumons à gauche et de la buse d’air à droite, où de l’air est injecté dans l’essence.
« Transport à l’utilisation »
Chez l’homme cette fonction est assurée par le cœur gauche et dans la voiture par le sur-compresseur. Dessins agrandis du cœur avec ses contractions et du sur-compresseur avec ses hélices. Retour aux dessins initiaux.
« Distribution et utilisation »
Les artères de l’homme distribuent l’énergie aux muscles alors que, dans le moteur de la voiture, celle-ci passe par des conduites pour arriver aux cylindres. Dessins agrandis du muscle et de l’un des cylindres qui se remplissent m’un de sang et l’autre d’air. Retour aux dessins généraux.
« Allumage »
Le cerveau et la moelle épinière commandent les muscles via les nerfs. Dans la voiture les cylindres sont actionnés par la magnéto via un fil. Dessins agrandis du muscle à gauche, qui se contracte et se relâche et d’un cylindre à droite, dont le piston est poussé en avant sous la pression de l’air et revient en arrière au repos. Retour aux dessins initiaux.
« Leviers de transport »
Chez l’homme, ce terme désigne les membres supérieurs et inférieurs (bras et jambes). Dans la voiture, ce sont le vilebrequin, l’arbre de transmission et les roues qui remplissent cette fonction. Les ordres venant du cerveau de l’homme font se lever la jambe gauche, l’action du vilebrequin dans la voiture fait tourner les roues arrière (traction arrière).
« Échappement automobile »
Dessin rapproché d’un circuit d’échappement avec un cylindre, un gicleur et un échappement. Après le relâchement de la pression, le piston revient en arrière et provoque l’expulsion d’acide carbonique et de vapeur d’eau.
« Échappements humains »
Schéma général de l’appareil digestif et respiratoire humain avec le muscle et les veines et artères qui constituent la « récupération sanguine ». Les voies d’échappement sont la bouche et le nez qui expulsent de l’acide carbonique et de la vapeur d’eau, la peau d’où sort la sueur et la vessie par où s’écoule l’urine. Les poumons se contractent puis se relâchent, provoquant ses échappements.
La conclusion du film insiste sur le rigoureux parallélisme du processus par étapes de la locomotion humaine et automobile, mais souligne aussi l’avantage de l’Homme qui ressent, vit et pense. L’automobile n’est utilisée que comme outil de comparaison.