L'eau pour la peau (1985)

De Medfilm



Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.

Titre :
L'eau pour la peau
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

«  La Roche-Posay. Cure thermale en dermatologie. Images : René Gosset, Montage : Joël Courtinat. Réalisation : Eric Duvivier  »

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

La station thermale de La Roche-Posay, spécialisée dans les affections dermatologiques.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Contexte

Usage connu depuis l’Antiquité, le thermalisme a connu un premier âge d’or sous l’Empire romain avant de végéter durant le Moyen-Age et la Renaissance puis de redevenir à la mode à partir du XVIIIe et surtout du XIXe siècle. Élitiste et mondain jusqu’aux années 1930, le thermalisme est devenu une activité de masse et sociale après la Seconde Guerre mondiale, tout en retrouvant sa dimension médicale qui était passée au second plan.

Les thermes de La Roche-Posay existent depuis l’Antiquité, mais c’est en 1573-1575 que trois auteurs en décrivent les bienfaits pour la peau. Sa reconnaissance par Napoléon Ier en 1807 est suivie en 1846 de la publication d’un « Manuel des Eaux de La Roche-Posay », suite à de nouvelles analyses. Déclarée d’utilité publique par l’Académie de Médecine en 1869, la station voit ses eaux autorisées par cette même institution en 1897-1898. Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle impulsion est donnée à la station thermale avec l’ouverture des « Thermes du Connétable » en 1927 et des « Thermes Saint-Roch » en 1933-1935. Après 1945, avec le remboursement de la cure par la Sécurité sociale, la station devient un emblème du thermalisme de masse et se spécialise dans les maladies de peau et des cicatrices de brûlure. Avec l’ouverture de l’Institut Mélusine en 1983-1985 s’y ajoute le spa thermal.

Eric Duvivier a réalisé son film à cette époque, alors que le thermalisme français s’approche d’une grave crise qui va entraîner une baisse d’un tiers de sa fréquentation dans les années 1990 et la vente par l’État de toutes les stations en sa possession. D’une activité purement médicale, les thermes s’orientent de plus en plus vers le bien-être et la remise en forme.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film consiste surtout en une présentation de la station thermale de La Roche-Posay et en une description des soins qui y sont proposés.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

C’est une médecine curative et bienfaisante qui est présentée ici. L’illustration musicale, tout en douceur, le souligne parfaitement. Celle-ci comprend entre autres « l’Air de la Suite en Ré Majeur », arrangement du deuxième mouvement de la Suite N°3 de Johann-Sebastian Bach composé par August Wilhelmj.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Villes.

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical.

Audience

Descriptif libre

Générique

[00’00]

Les images du générique sont celle d’un logo représentant une goutte d’eau et d’un verre bleus se colorant de blanc, et celle d’une eau rendue trouble par un jet ou une chute, illustrée musicalement par une mélodie à la guitare.

[00’34]


La Roche-Posay : une station thermale riche d’histoire »

[00’34]

Le film s’ouvre sur une carte de France. L’emplacement de la ville de La Roche-Posay apparaît avec des traits la reliant aux principales villes françaises, ainsi qu’à Bruxelles et Francfort, avec les distances respectives qui l’en séparent. Zoom et fondu de transition. Des photos des châteaux environnants apparaissent successivement à l’image et sont insérées sur la carte. La voix off souligne la richesse historique de la région aux confins « du Poitou, de la Touraine et du Berry ».

Plan général et zoom lent. À la guitare s’ajoutent des voix. C’est ici que confluent la Creuse et de la Gartempe. Zoom sur des maisons de la ville. Plans fixes et plan panoramique. Le pont médiéval, le donjon et l’église sont les témoins du passé. La voix off précise que c’est au XVIe siècle que « l’action bienfaisante » des eaux de la Roche-Posay est mentionnée pour la première fois. Autres plans fixes. « L’Établissement Thermal St-Roch » et les « Thermes du Connétable » se partagent les « 8 000 curistes » annuels dont le séjour dure en moyenne « trois semaines ». Plan panoramique du parc du « Connétable ».

[02’09]


Le traitement de l’eczéma

[02’09]

Retour à l’image du générique : une eau troublée par un jet. Une autre musique est jouée à la guitare. En surimpression apparaissent les formules des composants chimiques (bicarbonate, silice, calcium, sélénium) qui la composent. Sa température naturelle de 12 °C permet le dépôt « d’un film de silicate de calcium » bienfaisant pour la peau.

Plan général. Des curistes se détendent dans une salle d’attente tandis que d’autres se rendent directement aux thermes. La voix off énumère les cas pour lesquels la cure est recommandée et les trois pratiques constituant les soins thermaux : douches, pulvérisations et bain.

Plans fixes et zooms lents. La musique à la guitare devient plus accentuée. Un ou deux tuyaux flexibles équipés de pommeaux de douche envoient des multiples jets d’eau à haute pression qui massent la peau et nettoient les lésions. La puissance de la « douche monojet »fait disparaître les cicatrices sur le dos d’un patient. Plan panoramique vertical de trois quarts dos gauche. Une femme atteinte d’un « eczéma atopique » est toute nue dans la douche. Gros plan. Un jet est projeté sur ses mollets et en détruit les plus importants foyers. Plan américain de trois quarts face droit. Un homme atteint d’un « eczéma atopique généralisé » tend son bras droit qui reçoit le jet. Zoom sur son thorax éclaboussé par les jets. Plan rapproché taille. Le patient se tourne et lève son bras gauche puis il se met de dos. Zoom arrière. Ses mollets sont eux aussi traités. Gros plan. Son visage reçoit aussi un jet d’eau sur son côté gauche.

[04’51]


Le traitement du psoriasis et des séquelles de brûlures

[04’51]

Plan fixe. Un jet d’eau orienté et régulé avec la main est projeté dos d’un homme atteint de psoriasis, et en élimine les « squames ». La guitare reprend la musique du générique. Plans moyens. Le patient est face au mur, le médecin thermal est derrière lui et l’asperge avec le tuyau. Un autre patient est aspergé avec deux tuyaux « une sorte d’aquapuncture ».

Zoom lent. Une jambe subit une douche monojet qui entraîne une excoriation. Gros plan sur une autre jambe. Son action fait progressivement disparaître les prurigos. Autre zoom lent. Un curiste, vu de profil gauche, subit une « microdermabrasion » sur le visage, qui supprime les « foyers congestifs » à l’origine de la rosacée. Une lésion apparaît juste sous la pommette gauche. La voix off précise que l’action des eaux la réparera. Gros plans et nouveau changement de musique. Une scarification superficielle est pratiquée sur le visage d’une curiste, suivie d’une aspersion au brumisateur.

Zoom. Un curiste reçoit un jet d’eau sur son thorax marqué par les séquelles d’une brûlure. Le commentaire souligne que son traitement est une indication « très récente et très importante » du fait « massage en profondeur » réalisé par l’eau à haute pression. Plan en plongée d’une coulée d’eau à forte pression sur une peau immergée, réalisant un « massage en profondeur ». Gros plans et zoom lent arrière. Le visage d’un autre curiste est recouvert de cicatrices. Il se tourne lentement vers la caméra et reçoit un jet d’eau sur le côté gauche tandis que le commentaire mentionne l’efficacité de celui-ci pour la peau. D’un doigt, le médecin tend la paupière pour y diriger le jet.

Zoom arrière lent. Une femme dont le côté gauche du visage est couvert de cicatrices y reçoit le jet d’eau. Le commentaire souligne la nécessité de deux cures. Gros plans. La zone brûlée est bien visible. Autre zoom arrière lent. La jeune femme est visible de profil trois-quarts dos gauche. Les cicatrices sur son avant-bras gauche et son omoplate gauche sont traitées à la douche monojet.

[07’54]


La kinésithérapie, la pulvérisation et le bain

[07’54]

Nouveau zoom arrière lent. Un curiste venu soigner ses brûlures se fait masser les clavicules par un kinésithérapeute, « complément indispensable à la réussite de la cure ». La guitare jour « l’Air de la Suite ». Plan rapproché taille. Le kinésithérapeute effectue un massage au droit de la cage thoracique sur un autre patient, lui aussi marqué par des brûlures. Plan rapproché poitrine. Il lui fait faire des rotations du bras droit.

Plan fixe. Un pulvérisateur projette de l’eau « en brouillard » à travers un tamis. C’est la deuxième étape des soins. La guitare exécute une musique au rythme rapide. Plan moyen et plan rapproché. Des corps masculins, dont l’un souffre de psoriasis, sont douchés de cette façon. Le commentaire en mentionne les bienfaits de cette pratique qui peut être prodiguée généralement ou localement. Autre plan fixe. De l’eau est aussi projetée en brouillard d’un autre pulvérisateur. Gros plan. Une femme au visage couvert de cicatrices se tourne vers l’embout d’un pulvérisateur sont elle reçoit le jet. Zoom arrière. Une autre patiente se soumet à cette « pulvérisation faciale » qui, indique le commentaire, donne à la peau un véritable « pansement cicatriciel » grâce au contact avec l’eau thermale. Plans d’ensemble en plongée. La guitare reprend un rythme plus lent. Un homme prend un bain thermal « simple » tandis qu’une femme prend un bain « aérogazeux durant de 15 à 20 minutes ». C’est la dernière étape des soins. Le commentaire souligne que ce bain est très bénéfique pour les malades à la peau sensible. Zoom lent sur les bulles d’eau qui jaillissent.

[09’47]


La cure thermale et les enfants

[09’47]

Plan panoramique général. Des enfants en cure attendent de passer à la douche. Une infirmière prend une petite fille et l’y conduit. Le commentaire ajoute que les enfants supportent mieux les traitements que les adultes. Plan moyen. Un petit garçon est arrosé au jet d’eau pour soigner sa « dermatite atopique ». Il se retourne et celle-ci est bien visible au niveau des creux des genoux. Gros plan. L’état de la peau sur les paumes des deux mains et l’avant-bras gauche d’un jeune garçon témoigne des changements induits par la cure. Zoom arrière. L’infirmière qui l’a examiné l’invite à se mettre dans une baignoire.

Zoom avant en plongée. Une autre petite fille attend à la douche. Son avant-bras gauche porte les traces d’un psoriasis. Zoom arrière. Elle reçoit un jet d’eau sur le thorax et l’abdomen puis se retourne pour être arrosée dans le dos. Gros plan et bref zoom arrière. Les creux des genoux et les mollets sont aussi traités. Plan rapproché poitrine. Un enfant dont le thorax porte les séquelles d’une brûlure y reçoit un jet d’eau orienté par la main du médecin.

Plan d’ensemble et zoom avant en plongée. La guitare reprend la mélodie de « l’Air de la Suite ». Une maman en maillot de bain deux-pièces tient son bébé debout sur un tabouret pendant qu’un jet d’eau est projeté sur ses jambes. Zoom arrière. Le jet se déplace ensuite sur son dos. Gros plans. Son thorax est aussi arrosé et il suce son pouce.

Plan d’ensemble. Trois enfants en peignoir sont assis sur des chaises. Un quatrième passe devant eux et s’assied à côté d’eux. Zoom avant sur les genoux de deux d’entre eux. Plan rapproché poitrine. L’un d’eux, le visage tourné de profil vers ses camarades de cure, éclate de rire. Nouveau changement de musique, cette fois à plusieurs instruments. Plan panoramique, plan d’ensemble et plan général. Des enfants font du toboggan, jouent au ballon et à d’autres jeux à « La Colline Ensoleillée », une maison d’enfants « créée en 1957 par la Caisse Régionale d’Assurance Maladie de Limoges ».

[12’38]


Les bienfaits de la cure à La Roche-Posay

[12’38]

Plans d’ensemble, plan américain, zoom avant et plans rapprochés. Reprise de la musique vocale déjà entendue. Une personne rentre dans le parc tandis que d’autres vont et viennent de la buvette où elles peuvent faire une cure de boisson, autre attribut de La Roche Posay. Plan moyen. Une curiste suit des soins « dermo-esthétiques » à l’Institut Mélusine. Plan panoramique vertical. Une rangée de pommeaux de douches projette des jets d’eau sur une autre curiste tandis qu’un kinésithérapeute lui masse la cuisse droite. Plan général, plan d’ensemble et plan moyen. La musique change une nouvelle fois. Des curistes se baignent dans la piscine de l’Institut ou font des exercices de gymnastique au bord du bassin.

Plan panoramique. Une curiste, accompagnée d’un enfant tenant sa raquette de tennis dans les mains, marche dans une allée entre les cours de tennis et un banc où est assise une autre curiste, vue de dos. Plan général. Au-dessus de cours se dresse le bâtiment des thermes. Autres plans panoramiques. Accompagnés d’un moniteur, des enfants font de l’équitation et, tandis que deux petits voiliers évoluent sur un plan d’eau, des curistes font du footing au bord de celui-ci. Zooms arrière et plan panoramique. Des curistes marchent au bord d’une rivière enjambée par un pont. Tous – enfants, psoriasiques et grands brûlés – sauront profiter les bienfaits de la cure à la Roche-Posay. Le film se termine sur l’image du générique de début.

[15’53]


Fonds Eric Duvivier code 554.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Jam Kilian