L'armement antituberculeux de la Côte-d'Or (1929)

De Medfilm



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Titre :
L'armement antituberculeux de la Côte-d'Or
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
17 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

« Réalisation de Jean Benoit-Lévy ; prise de vues de Ed. Floury »

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Les dispositifs mis en œuvre par l'organisation départementale du Comité National de Défense contre la Tuberculose pour traiter les enfants atteints de tuberculose et éviter la propagation de la maladie.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Outil de communication des campagnes de lutte contre la tuberculose, ce film présente et explique comment le département de la Côte-d'Or s'est progressivement doté d'un réseau de prévention et de traitement de la tuberculose. À partir de prise de vues fixes et de prises de vues de 1929, le film parcourt l'étendue des institutions créées pour lutter contre la tuberculose.

Contexte

L'année 1921 marque la première vaccination d'un être humain contre la tuberculose. Est ensuite lancée en France, à partir de 1925 la première campagne nationale du timbre antituberculeux, qui connaît un grand succès. La prévention de la tuberculose est donc, à l'époque, un sujet capital. À travers ce film, Jean Benoit-Lévy tente de promouvoir les dispositifs de dispensaires mis en place pour traiter les enfants atteints par la maladie, ainsi que pour protéger les enfants sains.


Maladie infectieuse et contagieuse encore redoutée en 1950, la tuberculose s’est considérablement raréfiée grâce au vaccin BCG, au dépistage et aux thérapeutiques antituberculeuses. Trois bacilles (humain, bovin et aviaire) sont à l’origine de cette maladie dont la forme la plus courante est la tuberculose pulmonaire, due au bacille de Koch, avec fièvre, asthénie, amaigrissement, toux et hémoptysie. Beaucoup plus rare est la phtisie, forme aiguë qui se décline en tuberculoses osseuses, rénales, génitales, digestives et ganglionnaires. Le dépistage se fait par injection de tuberculine. L’apparition d’une zone rouge indique que le sujet a déjà été tuberculeux ou vacciné.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film est divisé en deux parties : la première partie est essentiellement composée de schémas pour rendre visible au spectateur l'organisation de la lutte antituberculeuse. Dans la seconde partie, des images documentaires présentent sous un jour favorable différentes structures d'accueil, principalement pour les enfants.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film présente l'armement institutionnel de lutte contre la tuberculose en 1929. Les actes médicaux sont donc absents, puisqu'il s'agit ici essentiellement de prévention et de structure d'accueil. Cependant, le médecin qui rend visite aux enfants apparaît comme une figure bienveillante et paternelle.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Villes et villages

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

L'Organisation départementale
Carton : « La lutte contre la tuberculose exige un armement spécial. Dans chaque département il y a une organisation centrale. ». Des schémas successifs ainsi que des cartons nous présentent l'organisation départementale des différentes structures d'accueil des personnes saines et malades dans le cadre de la lutte contre la tuberculose. L'organisation départementale comprend « plusieurs dispensaires avec médecins spécialistes et visiteuses d'hygiène », « L'Œuvre Grancher » chargée d'accueillir « les enfants sains vivant près des malades contagieux », les préventoriums accueillant « les enfants peu atteints », les sanatoriums maritimes pour « les enfants atteints de forme osseuse ou articulaire », les services d'hôpitaux spécialisés pour « les tuberculeux graves » et les sanatoriums-hôpitaux et sanatoriums de cure à la campagne pour « les autres ».
L'Œuvre antituberculeuse de Dijon
Carton : « La ville de Dijon a organisé, dès 1903, la lutte antituberculeuse. » Des schémas suivis de cartons explicatifs nous présentent la l'organisation de la lutte antituberculeuse dans la ville de Dijon et en quoi la création de l'organisation départementale, dans les années 1920, a permis de compléter les outils de lutte contre la propagation de la maladie. Le schéma final nous présente toutes les structures d'accueil proposées par la ville de Dijon. Elles comprennent les structures dépendantes de l'organisation départementale et de l'Œuvre antituberculeuse dijonnaise : 4 sanatoriums, l'hôpital de Dijon, le préventorium de Talent (pouvant accueillir 60 fillettes), 3 dispensaires, l'Œuvre Grancher, l'Œuvre Retour à la Terre, La Clé des Champs et un dispensaire.C'est donc un exemple concret de l'utilité de la création d'une organisation départementale qui est restitué ici.
Le dispensaire de l'œuvre antituberculeuse de Dijon
Une succession de plans fixes nous présentent le dispensaire de l'œuvre antituberculeuse de Dijon. On y voit la façade du bâtiment, mettant en avant l'inscription présente sur celle-ci : « Dispensaire d'hygiène sociale. Œuvre antituberculeuse de Dijon. Reconnue d'utilité publique. 29 novembre 1907 ». Cela permet de souligner l'importance de cette structure sans ajouter de carton. Par un plan fixe montrant des consultants franchissant le portail, l'activité du lieu est indiquée. Des plans fixes présentent les préparations de consultations par les Infirmières-Visiteuses puis une consultation par un médecin. La consultation d'un enfant établit le lien avec la suite du film concentrée essentiellement sur la préservation de l'enfance.
"La Clé des Champs"
« La Clé des Champs », ce centre de placement familial pendant les vacances, est présenté par un carton auquel succèdent les différentes étapes du placement d'un enfant : le départ, le séjour et le retour.En plan fixe, des enfants regroupés devant ce qu'on devine être une gare, accompagnés d'adultes les encadrant. Succèdent des plans rapprochés nous montrant les visages souriants des enfants prêts à partir. On voit ensuite le groupe d'enfant entrer dans la gare. La séquence du séjour s'ouvre sur ce carton : « Le médecin visite régulièrement les enfants, les surveille chez l'habitant où ils sont placés. ». Un plan fixe d'un village de campagne montre des enfants jouant sur la place du village accueillent chaleureusement le médecin venu leur rendre visite. En visite dans une ferme, il rassure les enfants et semble prodiguer des conseils à la famille d'accueil. Le retour des enfants par le train nous est montré par des plans fixes où ils apparaissent heureux de leur séjour, agitant leurs mouchoirs par les fenêtres.
Le préventorium de Talent
Le préventorium de Talent est présenté par un carton. Une suite de plans fixes montre les différentes activités proposées aux fillettes accueillies : une classe en plein air, une activité physique, une « cure de soleil », et un jeu.
Carton publicitaire
Un carton de campagne publicitaire clôt le film : « Du 1er décembre au 5 janvier, achetez tous le TIMBRE ANTITUBERCULEUX. Il aide à préserver l'enfant contre la contagion et à sauver les tuberculeux. ».

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Christian Bonah, Emmanuel Nuss, Justine Aumaître