Je suis une infirmière (1966)
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Sommaire
Générique principal
« Dans la série Etudes et carrières, le B.U.S. résente. Un film de Guy Loriquet. Interprété par Rolande Cabanis, Maxime Casa, Jacqueline Lemitre. Et Gisèle Casadesus, ex-sociétaire de la Comédie Française. Opérateur, René Gosset ; Son, J.P. Grandmougin ; Assistant : Gérard Garapond. Une production Fred Orain ; Pour Armor Films ».
Contenus
Sujet
Présentation de la profession d'infirmière à travers le parcours du personnage d'une jeune infirmière.
Genre dominant
Résumé
La profession d'infirmière : - Le diplôme d'Etat d'infirmière (cours théoriques, cours pratiques, cours psychiatriques). - Les débouchés éventuels : la spécialisation, les écoles de cadres.
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le film part d’une situation donnée - le transport, l’opération et le réveil dans blessé dans un hôpital – pour introduire celle qui en a la charge quotidienne : l’infirmière. Elle fait découvrir au spectateur les étapes successives de son parcours de formation et à travers elles plusieurs services de l’hôpital. Les deux dernières séquences, dans la chambre du blessé et dans le bureau de la surveillante générale, marquent tel un explicit le retour dans le cadre spatial initial mais avec une situation différente.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
L’hôpital constitue le cadre de l’action. L’infirmière est l’un des principaux personnages de cet environnement médical. La santé et la médecine sont donc ici omniprésentes, tant dans leur aspect technique que dans leur aspect humain, les deux ayant leur importance comme le rappelle la surveillante générale.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Salles de classe
Communications et événements associés au film
Public
Elèves des écoles
Audience
Descriptif libre
[00’00]
Générique du SCEREN/Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
[00’24]
Prologue : un blessé est opéré
[00’24]
Plans fixes sur fond de sirène 3 tons. Un avertisseur lumineux rouge avec le profil d’une « Coccinelle » et une silhouette humaine stylisée allongée sur une civière à l’intérieur. A travers le pare-brise avant sont visibles des rues de Paris. Un homme est allongé sans connaissance, du sang ruisselle de sa tempe gauche. Plan panoramique. L’ambulance qui le transporte, immatriculée en Seine-et-Oise, traverse les cours extérieure et intérieure d’un hôpital. Plan moyen. Musique de percussions rapide. Suivis par l’objectif de la caméra, les infirmiers ouvrent la porte arrière du véhicule et en sortent le blessé qu’ils transportent ensuite dans le bâtiment. Zoom avant sur l’enseigne « Urgence » au-dessus de la porte d’entrée du service. Autre plan moyen et gros plan. Une infirmière pousse le brancard sur lequel se trouve le blessé toujours inconscient. Plan en plongée. Elle entre dans le bloc opératoire dont les portes vitrées sont refermées.
[01’26]
Très gros plan. Dans la pénombre, les yeux de l’infirmière, le visage masqué, témoigne d’une grande concentration. Travelling vertical puis horizontal. Tandis qu’elle maintient le masque à oxygène sur le visage du patient, le chirurgien effectue son opération. « Il y a moins de dégâts que je ne le pensais » constate-t-il avec soulagement. Il demande à son assistant d’éponger, puis l’écarteur. A l’écart, une autre infirmière verse le liquide contenu dans une fiole erlenmeyer. Il demande ensuite à la première infirmière de vérifier la tension. Gros plan en plongée. Elle s’exécute sur le bras droit du blessé tout en maintenant le masque à oxygène. Gros plan de trois quarts face gauche. Son visage témoigne toujours d’une grande concentration. Très gros plan. L’aiguille qui était montée jusqu’à 130 redescend progressivement. « Combien ? » demande-t-il. « Ça va Monsieur, c’est normal » lui répond-t-elle.
Plan moyen. L’intervention se poursuit sur le blessé. Le médecin demande « quatre gouttes, mademoiselle. Du 0-0 ». L’infirmière saisi un tube à l’aide d’une pince Péan Murphy puis le lâche, sans l’avoir touché, à côté des autres instruments posés sur la couverture bactériostatique. Plans moyens, rapproché taille et poitrine. Elle observe l’opération qui se poursuit, le chirurgien donnant au fur et à mesure ses instructions à son assistant, puis extrait avec la même pince que précédemment une compresse d’un autoclave dont elle referme le couvercle. Elle le dépose ensuite sur la couverture et centre le scialytique à la demande du chirurgien.
[03’00]
Plan en plongée. Les portes du bloc opératoire sont ouvertes et le brancard sur lequel est allongé le blessé toujours endormi sort, poussé par l’infirmière qui reçoit du médecin des instructions relatives à la surveillance du patient.
Lent travelling vertical, plans rapprochés poitrine et plans fixes. Seul le tic-tac d’un réveil trouble le silence. Le sérum est injecté à petites gouttes par intraveineuse dans le bras droit du blessé. Délicatement, l’infirmière, hors-champ, vérifie les bonnes positions de la bouteille et du tube. Le patient reprend progressivement connaissance, le visage trempé de sueur. Il secoue la tête et essaye de la relever. Avec ses deux mains, elle la lui repose sur l’oreiller. Il ouvre les yeux mais ne perçoit qu’une silhouette floue. D’une voix sourde, il demande où il est. Après avoir cligné des yeux à plusieurs reprises, il lui demande qui elle est. Le jeu d'acteur est visible. Zoom avant. Souriante, elle lui répond d’une voix douce : « Tranquillisez-vous, je suis une infirmière ».
[04’24]
Alternance de plan moyen et de plan rapproché taille. Musique au violon. Elle remonte le rideau métallique à l’aide d’une manivelle puis relève le patient pour lui placer un oreiller dans le dos. Rassuré, il cligne des yeux face à la lumière du jour et retrouve le sourire alors qu’elle lui éponge le visage. Une autre infirmière entre dans la chambre et salue le patient. Sa collègue qui lui transmet les consignes du médecin. Elle lui indique qu’elle les a déjà lues dans le cahier et lui dit d’aller sa reposer. Après un dernier sourire au blessé, la première infirmière sort. Plan panoramique. Elle se rend dans la salle de repos en saluant au passage l’une de ses collègues. Plans rapproché poitrine. Elle referme la porte et s’y adosse, exténuée. Une autre de ses collègues, déjà présente, vient aux nouvelles. Elle lui répond qu’il a repris connaissance. Elle reconnait avoir été très fatiguée « à 3 heures » mais ajoute qu’elle se sent mieux. Suivie par l’objectif de la caméra, elle s’assied au bureau et prend le cahier de consignes. Zoom avant. Après un bref instant d’arrêt, elle y note quelque chose.
[06’00]
Générique
[06’00]
Générique du film.
[06’35]
Historique – une jeune infirmière se remémore sa formation
[06’35]
Succession de plan fixes, de zooms arrières, de fondus de transition et de plans panoramiques horizontaux et verticaux. Un commentaire retrace brièvement l’évolution de la condition d’infirmière depuis « Pernelle, la lointaine petite garde-malade de la Maison-Dieu », en passant par les Filles de la Charité de Saint-Vincent-De-Paul, Florence Nightingale et Henri Dunant jusqu’aux école d’infirmières. Il souligne qu’il reste « l’une des plus belles carrières de la femme ».
[07’45]
Plan moyen. Retour dans le bureau. Tandis que la jeune infirmière continue à écrire dans le cahier de consigne, sa collègue lui verse du café dans une tasse puis, s’asseyant à ses côtés et se servant elle-aussi, elle lui demande si elle veut toujours se spécialiser. Elle répond devoir continuer ses études pour devenir « aide-anesthésiste » et rappelle qu’à obtention de son diplôme d’infirmière, il lui a été conseillé de se perfectionner pendant une année dans un service de malades et que « cette période s’achève demain ». Sa collègue n’en revient pas que le temps soit passé si vite.
Plan fixe. Une sonnerie les fait se tourner vers le tableau où les voyants des 30 chambres du service sont alignés sur 5 rangées. Celui correspondant au n°23 où se trouve « M. Capulet » vient de s’allumer. La seconde infirmière se lève en remarquant que « toutes les cinq minutes il réclame quelque chose » et qu’il n’est pas facile. Sa jeune collègue, souriante, la voit se lever et partir. Zoom avant. Son sourire disparait et elle retourne à ses pensées, se disant que le temps passe effectivement vite et se remémore sa première venue à l’hôpital.
[08’42]
Travelling vertical. Le porche d’entrée de l’hôpital. Vue de dos, la jeune femme encore en civil le franchit, pleine d’illusion comme elle le reconnait. Plan moyen et plan rapproché poitrine de trois quarts dos droite. Elle semble chercher son chemin dans les couloirs puis toque à la porte de la surveillante générale.
Autres plans rapprochés poitrine. Affairée à un travail administratif, celle-ci (interprétée par la célèbre comédienne Gisèle Casadesus) dit « Entrez », la salue et, après lui avoir demandé d’un signe d’attendre un bref instant, lui demande ce qu’elle désire. Elle lui répond vouloir être « infirmière aide-anesthésiste ». La surveillante parait surprise et lui demande si elle a son diplôme d’Etat d’infirmière et si elle a « déjà servi dans un hôpital ». Elle reconnait que non mais ajoute aussitôt s’être documentée via « Les hommes en blanc » d’André Soubiran et les reportages d’Igor Barrère. Avec un sourire ironique, la surveillante lui demande si elle pense que cela suffit et précise aussitôt que l’autorisation de soigner est soumise à la possession du diplôme d’infirmière qui s’obtient après deux ans d’études dans une école d’infirmière. Puis elle fait comprendre à la jeune femme qu’elle ne voit que le « côté romanesque » et que si la dimension humaine n’est pas à négliger, le métier d’infirmière est avant tout technique et qu’une erreur peut coûter la vie d’autrui. Zoom arrière. Elle lui conseille donc de faire ces deux années d’études et, en cas de réussite, de se spécialiser si elle en a envie. Apprenant que la jeune femme a « 17 ans et demi », elle lui dit qu’elle peut se présenter au concours d’entrée.
[10’57]
L’école d’infirmière : cours théoriques, travaux pratiques et stages à l’hôpital
[10’57]
Plan rapproché poitrine de face. Retour à la jeune infirmière dans son bureau. Elle se rappelle avoir été décontenancée mais s’être cependant inscrite. Plans panoramiques. Descendant un escalier, elle se rend dans une salle de cours où elle assiste à un cours théorique. En voix-off, elle précise que, comme les titulaires d’un diplôme de fin d’études, elle n’a pas eu à passer l’examen d’entrée. L’ambiance lui a d’emblée plu et les cours l’ont passionné. Gros plan face visage. Concentrée, elle écoute ce que dit la formatrice et prend des notes. Plans rapprochés. Elle et ses camarades s’exercent sur des mannequins à la pose de compresses sur une main et à l’emmaillotement d’un bébé lors de travaux pratiques durant l’après-midi. Plan panoramique horizontal. Elles examinent le résultat de leur propre travail.
Plan général et plan d’ensemble. Comme elle l’indique en voix-off, les matinées se passaient à l’hôpital où elles étaient affectées aux salles communes. Elle précise que des chambres particulières les remplacent progressivement. Gros plan de trois quarts face gauche sur son visage. Elle se trouve dans l’une de celles-ci et tourne son visage vers la femme alitée qui s’y trouve et qui la regarde avec confiance. L’objectif de la caméra va de l’une à l’autre. Zoom arrière. Sous la surveillance d’une instructrice, la jeune élève-infirmière passe un gant de toilette sur la jambe gauche de la malade puis l’essuie avec une serviette. La musique au violon, jusque-là harmonieuse, prend une tonalité beaucoup plus aiguë, signalant un danger imminent. La patiente die « Aïe » lorsque l’élève lui lève la jambe. Plans moyens. Après avoir aussitôt arrêté celle-ci, l’instructrice se tourne vers la malade et lui demande si elle a mal et depuis quand. Apprenant que cette douleur date de hier soir, elle réfléchit un instant puis va au bas du lit pour examiner la feuille sur laquelle est tracée la courbe de température. Tandis que l’élève replie drap et couverture, elle soulève le bras gauche de la patiente pour lui prendre le pouls Souriant et se voulant rassurante, elle lui dit de ne pas s’inquiéter, elles vont la soulager. Elle ajoute revenir tout de suite et sort avec l’élève.
Plan rapproché taille. Dans le couloir, l’instructrice demande à celle-ci ce qu’elle a remarqué et ce qu’elle en déduit. La jeune femme indique la jambe « émaciée » et la courbe de température. L’instructrice y ajoute le pouls, conclut que la malade risque de faire une phlébite et insiste sur l’importance des soins d’hygiène.
Retour au plan moyen. Revenue dans la chambre, L’instructrice et l’élève placent un cerceau au-dessus des jambes de la malade. Elles déplient la couverture par-dessus. Plans rapprochés poitrine et panoramique vertical. La patiente parait satisfaite des soins qui lui sont prodigués. A l’aide d’une manivelle, l’élève surélève les pieds inférieurs du lit jusqu’à ce que l’instructrice lui fasse signe d’arrêter.
[14’38]
La préparation et l’administration des traitements
[14’38]
Plan fixe et travelling horizontal. La séquence suivante aborde « la préparation et la surveillance des traitements ». Les visages de l’instructrice et de l’élève sont hors-champ. La première demande à la seconde de faire les « calculs nécessaires » à la préparation d’une perfusion. Elle lui donne les indications indispensables, la laisse calculer elle-même et effectue le prélèvement. Une sirène d’ambulance en bruit de fond rappelle le contexte de l’action : un hôpital. Si les deux premiers calculs de l’infirmière sont bons, l’élève se trompe pour le prélèvement de la pénicilline, ce que l’instructrice lui fait aimablement mais fermement remarquer, en insistant sur le danger d’une démultiplication de la dose. Gros plans et plans fixes. L’élève observe attentivement l’instructrice effectuer le prélèvement. Celui-ci se termine par la prise d’une ampoule de « polyvitamines ». Zoom avant sur le flacon tandis qu’en voix-off, l’élève ajoute que les médicaments doivent être tout aussi soigneusement préparés.
Plan fixe. Ceux-ci, sous forme d’ampoules, sont mises dans des flacons correspondant chacun à un malade. Plan moyen. L’instructrice arrête un instant l’élève pour effectuer une vérification quant aux anticoagulants destiné à cette même malade, puis l’autorise à poursuivre. Pour « M. Arnaud », elle pense que la dose devra être changé par l’interne.
Plan rapproché taille, travelling vertical et plan moyen. Souriante, l’élève apporte sur un petit plateau les flacons contenant les traitements de ce patient. L’instructrice les lui donne. Une jeune fille alitée est visible en arrière-plan. Elle se relève soudain, en proie à des spasmes. L’élève le remarque et alerte l’instructrice. Celle-ci va au chevet de la malade et ordonne à l’élève d’amener « l’appareil à tension et le masque à oxygène ». Zoom avant. Elle essaie de rassurer la patiente, lui prend la tension et envoie l’élève chercher l’interne pendant qu’elle pose le masque sur le visage de la jeune fille dont le souffle est court. Le médecin arrive et examine celle-ci. En voix-off, l’élève précise que l’infirmière met constamment en jeu sa compétence et sa responsabilité technique et qu’il en a été ainsi aussi bien en médecine général qu’en pédiatrie. Plan moyen. Son visage hors-champ, elle passe ses mains dans les orifices d’un incubateur néonatal et masse l’abdomen d’un nouveau-né afin de favoriser une respiration normale.
[19’21]
Le stage de psychiatrie
[19’21]
Plans panoramiques. Un hôpital psychiatrique « moderne ». Les élèves-infirmières se rendent à « l’école de spécialisation » qui en dépend. En voix-off, l’élève reconnait avoir appréhendé ce milieu, mais ajoute qu’elle y a découvert une perspective insoupçonnée de la profession d’infirmière. Des acquis psychologiques sont indispensables.
Plan rapproché taille. Face à ses élèves, un professeur défini le rôle de l’infirmière dans un hôpital psychiatrique. Plan panoramique et autre plan rapproché taille. Malades et infirmières sont installés dans une salle de séjour. En voix-off, le professeur précise que ces dernières sont en civil afin de pleinement s’intégrer au groupe. L’une d’elles joue aux cartes avec trois patients. Travelling vertical, plan moyen et gros plan de trois-quarts face droite. Elle sort du bâtiment avec un malade et tous deux vont s’asseoir pour discuter. Toujours en voix-off, le professeur précise que le contact qui s’établit fait partie du rôle psychothérapeutique de l’infirmière qui « prolonge l’action du médecin ». Il ajoute que celle-ci applique une vigilance lors de ces conversations et au cours d’activités de groupe où elle peut scruter le comportement et les réactions parfois brutales du patient. Gros plan et zoom arrière. Elle le regarder modeler une statue. Une patiente veut lui montrer un pot qu’elle vient de terminer. Il le lui prend et le jette à terre. L’infirmière intervient alors, ramasse un morceau du vase et essaie de le calmer.
Plan moyens, panoramiques et gros plans. Des élèves de l’école font une partie de volley-ball. L’élève-infirmière est concentrée sur sa copie au cours des examens. Les résultats sont affichés. Elle cherche et trouve avec joie son nom parmi les reçus. Elle a obtenu son diplôme et peut exercer le métier qu’elle désirait.
[22’35]
Entretien avec la surveillante-générale: l'infirmière décide de rester et de nouvelles perspectives s'offrent à elle
[22’35]
Gros plan, zoom arrière et plan moyen. La jeune femme maintenant infirmière se rappelle encore avec émotion ce moment lorsqu’elle est tirée de sa rêverie par l’entrée de sa collègue. Celle-ci revient de la chambre de « M. Capulet » qu’elle essaie de calmer depuis « une demi-heure ». Réalisant qu’elle est restée dans la salle de pause durant tout ce temps, la jeune infirmière se dépêche de retourner voir le blessé arrivé à l’hôpital au début du film.
Plan rapproché poitrine et plan moyen. Une autre infirmière est en train se raser le visage de celui-ci. La jeune femme entre pour prendre de ses nouvelles. Elle regarde la courbe de température, constate avec satisfaction qu’il va beaucoup mieux et ressort rassurée.
Autre plan rapproché et plan moyen. Assise à son bureau, le surveillante générale a une conservation téléphonique animée. Elle dit à son interlocuteur qu’elle ne peut garder une infirmière dont la formation lui semble insuffisante. Elle rappelle que le métier d’infirmière ne s’improvise pas, qu’il faut se plier à des horaires parfois « incommodes » et que celles pour qui c’est impossible doit changer de métier. Après avoir raccroché le combiné, elle se tourne vers la jeune infirmière qui est entrée et la rassure : ces reproches ne lui sont pas destinés, son travail donne au contraire toute satisfaction. Elle lui demande ensuite si elle veut vraiment quitter le service pour la salle d’opération. Celle-ci lui répond qu’elle a changé d’avis et qu’elle désire rester infirmière-soignante. A la surveillante générale qui s’en réjouit mais demande les raisons de ce changement, elle explique que le suivi des malades de leur entrée à leur guérison, l’aide psychologique et morale qu’elle leur apporte ont plus d’importance à ses yeux que la manipulation d’instruments. Heureuse de voir qu’elle a découvert « le sens profond » du métier, la surveillante générale lui dit qu’elle a toute les qualités requises (bonne santé, bon état nerveux, intelligence, douceur, patience, gaieté, fermeté et esprit de décision. Elle pense qu’elle fera une excellente infirmière et lui propose de faire une école de cadres pour devenir surveillante. Puis, constatant qu’elle est fatiguée, elle lui dit d’aller se reposer et de revenir la voir pour en discuter.
Plan d’ensemble et panorama vertical. Le film s’achève sur la jeune infirmière sortant de l’hôpital où entre une autre ambulance.
[26’23]
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss