Guerre et médecine (Vojna i medicina (Война и медицина)) (1943)

De Medfilm



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Titre :
Guerre et médecine (Vojna i medicina (Война и медицина))
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
33 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Le film expose le système de santé militaire soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale du front à l’arrière profond, les types de blessure et de traitement (y compris chirurgical). Il insiste sur la réhabilitation réussie d’une large majorité des soldats malades et blessés.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

De façon condensée, le film illustre, dans les conditions du début de la « Grande Guerre patriotique » en URSS, la célèbre sentence de l’inventeur de la chirurgie militaire russe Nikolaj Pirogov : « Ce n’est pas la médecine, mais l’administration qui joue le rôle principal dans l’assistance aux blessés et aux malades sur le théâtre de la guerre », observation tirée de son action lors du siège de Sébastopol en 1853-1856. Les 4 bobines du film traitent des étapes de la prise en charge des soldats blessés et malades – depuis le poste de soins avancé sur la ligne de front au centre de convalescence à Moscou.

Contexte

Le film est issu de La Médecine militaire sur le front ouest de la Grande Guerre patriotique, commandé en 1942 par le responsable de la Direction d’hygiène militaire de l’armée rouge, le général de brigade E. I. Smirnov. Les images ont été tournées lors de la campagne de l’hiver 1941-1942 qui voit l’Armée rouge résister à l’avancée allemande, puis reprendre l’offensive et parvenir à desserrer un tant soit peu l’étau autour de Moscou. En 1943, il ne s’agit plus tant d’expliquer aux professionnels le fonctionnement du système de santé militaire, que de faire la publicité de son efficacité. Le propos insiste sur le retour de 80% des soignés sous l’uniforme – un résultat aussi vanté par les officiels soviétiques que peu avéré par les sources, qui indiquent plutôt un taux de 50%.Avant 1917, l’écrasante majorité des films médicaux projetés en Russie provenait de l’étranger. Le tournant dans la production intervient en 1927 avec l’implication du principal médecin militaire de l’époque, le général Nikolaj N. Burdenko, chirurgien en chef de l’Armée rouge, qui dirige le film Premiers secours en cas d’accident. C’est lui, et ses proches collaborateurs L. A. Korejsha, B. V. Egorov, M. Ju. Rappoport, etc., qui travaillent étroitement avec les cinéastes spécialisés comme V. N. Karin, engagé dans le film technique depuis 1924 ; ou P. V. Mosjagin, lui-même très actif pendant la Seconde Guerre mondiale. Tous deux travaillent au studio de Moscou des films de vulgarisation, d’enseignement et scientifiques (Mostekhfilm). Le studio a été fondé en 1933 sur les lieux du studio Khanjonkov sur la rue Lesnaja à Moscou. Il a produit environ 400 films entre 1933 et 1941, en majorité consacrés aux questions industrielles. Pendant la guerre la reconversion se signale par le changement de nom en Voentekhfilm au 1er janvier 1941. Le studio produit de plus de 100 films d’instruction militaire et presque autant de films de médecine militaire – environ 200 films en trois années et demi. La guerre permet donc une intensification notable de la production.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Oui. 'La Médecine militaire sur le front ouest de la Grande Guerre Patriotique'

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Il s’agit d’un film de propagande. Une tendance forte que ce type de pratique – mais ici, non pas pour pallier les défauts de la production (régulièrement dénoncée par les commanditaires, qui en même temps exigent une production accélérée d’un mois/bobine) que pour gagner un autre public et faire la promotion de cette « réussite » : le retour dans les unités de 80% des blessés et malades.

Audience

Descriptif libre

Tout le film est tourné en mode reportage – ce qui n’exclut pas une mise en scène précise des scènes médicales ou des scènes « politiques » : remise de médailles, loisirs raisonnables, hygiène généralisée.
Contrairement à La Médecine militaire sur le front ouest de la Grande Guerre patriotique, le commentaire adopte un ton plus lyrique, moins assertif ; le texte insiste sur la dimension humaine de la médecine militaire plutôt que sur les impératifs organisationnels.
Images communes avec d’autres films :La Guerre et la médecine a été remonté à partir des mêmes images que La Médecine militaire sur le front ouest de la Grande Guerre patriotique (sans aucun tournage supplémentaire). Formé de 4 parties au lieu de 11, il est forcément moins précis, mais surtout bien moins didactique.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Alexandre Sumpf
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