Faites soigner vos écorchures (1949)

De Medfilm



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Titre :
Faites soigner vos écorchures
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
03 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

« Une production EAC ».

Contenus

Sujet

La nécessité de faire soigner toues les blessures, même les plus bénignes.

Homme sur un chantier se blesse légèrement à la main mais attention danger. (Chantier dans Paris) [source : CCEP]

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Les yeux, les mains et les pieds de l’Homme lui sont indispensables aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle. Il est donc de son devoir d’en prendre le plus grand soin. Mais ils sont bien souvent négligés. Un ouvrier qui s’est fait une écorchure à la main gauche ne prend pas la peine de la faire soigner et se retrouve plus tard amputé du bras gauche. La même séquence est reprise et, cette fois, l’ouvrier va à l’infirmerie où il est soigné.

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le discours général du film est très moralisant. Sa mise en scène consiste en des plans soigneusement architecturés, significatifs d'une réalisation prise en main par un collaborateur de Melville et des réalisateurs de la Nouvelle Vague (Henri Decaë).

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

La santé et de la médecine sont représentée de façon tout à fait traditionnelle à la fin du court-métrage par l’infirmière du chantier qui soigne la blessure légère de l’ouvrier.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Entreprises.

Communications et événements associés au film

Public

Ouvriers.

Audience

Descriptif libre

Générique

[00’30]


Des parties du corps humain indispensables mais négligées


Plans moyens et panoramiques. Un ingénieur travaille sur une planche à dessin dans un bureau d’étude. Un ouvrier perce un trou dans une pièce avec une perceuse à colonne. Un homme circule à bicyclette dans une rue. Autant d’exemples illustrant le propos du commentaire sur les outils que les hommes ont créé pour se faciliter le travail. Gros plan sur le visage et les yeux de l’ingénieur qui relève la tête, sur la main de l’ouvrier qui place la pièce avant de procéder à son perçage et plan panoramique des jambes de l’homme à bicyclette qui est descendu de celle-ci pour marcher. Le commentaire reproche aux hommes de trop souvent oublier que la nature leur a donné « des yeux pour voir, des mains pour saisir, des jambes pour se déplacer ». Volet de transition et plans panoramiques. Un chantier de construction situé près d’une voie ferrée est en pleine activité. Deux ouvriers transportent des planches de bois et l’un se blesse à la main gauche en la posant un peu brutalement. Plan rapproché taille et plan moyen. Il passe sa main dans sa bouche pour humidifier la plaie et y applique un tissu blanc qu’il a sorti de la poche frontale de sa salopette. Une voix-off restitue le conseil de son camarade, qui lui dit qu’il devrait se faire soigner. L’autre hausse les épaules, pensant qu’il ne s’agit que d’une écorchure sans gravité. Autre plan moyen. Il va donc prendre d’autres planches avec son collègue alors que le tissu avec lequel il avait recouvert la blessure est en train de se décoller.

[01’44]


Les conséquences d’une « simple négligence »

Fondu de transition et plan général d’un canal dans un paysage urbain, probablement le Canal Saint-Martin à Paris. La tête de l’ouvrier apparait en gros plan de profil, coiffée d’une casquette. Son visage est défait et triste. Comme il s’éloigne sur le quai, nous découvrons que son membre supérieur gauche est amputé. Le commentaire s’apitoie sur cette vie « gâchée par une simple négligence ».

[02’00]


L’exemple à suivre

[02’00]

Reprise de la scène où l’ouvrier veut continuer le travail malgré sa blessure. Plan panoramique vertical. Tandis que le commentaire recommande d’écouter « les bons conseils », son collègue lui prend le bras, examine sa main et lui dit d’aller se faire soigner. Plan panoramique. L’autre est dubitatif mais se rend quand même à l’infirmerie. Fondu de transition et plan moyen. Une infirmière soigne l’écorchure tandis que le commentaire recommande de faire soigner toutes les blessures. Plan en contre-plongée sur son visage. Le commentaire ironise sur les « charmantes rencontres » qu’on peut faire à l’infirmerie et que l’ouvrier ne regrette pas d’y être allé. Retour au plan moyen. Le commentaire conclut qu’il faut toujours se faire soigner et que les « petites blessures » n’existent pas.

[02’36]


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss