Down and out (1971)
Espaces de noms
Plus
- Plus
Actions de la page
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.
Sommaire
Générique principal
« The National Safety Council ; presents ».
Générique de fin :
« The National Safety Council ; Gilbert Altschul Productions, Inc. »
Contenus
Thèmes médicaux
- Risques professionnels. Santé et hygiène professionnelle
- Accidents. Risques. Prévention des accidents. Protection personnelle. Sécurité
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Pathologie des organes locomoteurs. Système squelettique et locomoteur
Sujet
La prévention des chutes en milieu professionnel.
Genre dominant
Résumé
Tout environnement industriel, quel qu’il soit, comporte des risques d’accident, notamment de chute, et si les causes en sont souvent anodines, leurs conséquences peuvent être très graves. Ce film met en scène les plus fréquents d’entre eux, qui peuvent survenir dans toutes les entreprises.
Contexte
C’est en 1912 que se tint le premier Congrès de Sécurité Coopérative (Cooperative Safety Congress) à Milwaukee dans l’Etat du Wisconsin, avec le soutien de l’Association des Ingénieurs Electriciens du Fer et de l’Acier (Association of Iron and Steel Electrical Engineers). Les 200 participants, représentant l’industrie et le gouvernement décidèrent « d’organiser et de créer un corps permanent pour la promotion de la sécurité de la vie humaine dans les industries des Etats-Unis ».
A l’issue du deuxième congrès de 1913 fut créé le Conseil National pour la Sécurité Industrielle (National Council for Industrial Safety) rebaptisé Conseil National National de Sécurité (National Safety Council) l’année suivante. Basé à Itasca dans l’Illinois, ses efforts seront récompensés en 1953 par une reconnaissance légale sous la forme d’une « Charte du Congrès » appuyée par le Président de l’époque, Dwight D. Eisenhower.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le film représente diverse situations non pas in situ mais dans un environnement reconstitué, d’où la première impression d’artificiel, de factice qui en résulte. La reconstitution est cependant suffisamment réaliste pour convaincre le spectateur du risque de chute existant même dans les situations les plus banales et de la nécessité d’adopter les bons gestes et réflexes pour le supprimer.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Le film se concentre sur les accidents eux-mêmes et sur leur conséquences immédiates (blessures, douleurs). Le commentaire fait donc régulièrement allusion à la santé et à la médecine, même si celles-ci ne sont pas explicitement représentées (absence de médecin, de salle d’opération, de chambre d’hôpital, de médicament ou de pansement).
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Entreprises.
Communications et événements associés au film
Public
Ouvriers.
Audience
Descriptif libre
[00’20]
Générique
[00’15]
Les chutes, un danger trop souvent sous-estimé
[00’15]
Travelling latéral et plan en plongée. Musique guillerette. Une paire de pieds marche le long d’un mur et descendent des escaliers. Zoom arrière et plan d’ensemble. Un ouvrier marche, dos à la caméra, au milieu de divers équipements et outils industriels. En voix-off, le commentaire rappelle que les chutes sont l’une des causes les plus fréquentes d’accident du travail et la deuxième cause de décès. Plan fixe, plan moyen et plans rapprochés taille. De petits rouleaux sont dispersés au sol. L’ouvrier glisse sur l’un d’eux, tombe sur le dos et, se relevant avec difficulté, pose sa main gauche sur le bas de son dos et sa main droite sur son genou droit, signe de douleurs à ces endroits. Il souligne ainsi les propos du commentaire qui met en garde contre la croyance répandue qu’on peut se relever aussi vite qu’on est tombé et souligne les conséquences d’une chute sur la santé physique et morale. Fondu de transition, travelling en biais et plan en plongée. Une plateforme en bois pend vers le bas. L’une des cordes de suspension s’est rompue et l’ouvrier est étendu au sol. Second fondu de transition et plans en plongée. Musique sourde. Reprise au ralenti de la séquence où l’ouvrier glisse et tombe au sol. Le déroulement de sa chute est décrit par le commentaire qui met aussi l’accent sur les causes de celle-ci. Plan panoramique en plongée et zoom arrière. En se déplaçant, l’objectif de la caméra dévoile une petite flaque, un chiffon imbibé d’huile et un beignet entamé. L’ouvrier passe à cet endroit, son pied droit de l’ouvrier glisse sur le chiffon et il manque de tomber, se rattrapant in extremis avec ses mains. Le commentaire souligne qu’une seule petite goutte suffit à provoquer une chute pouvant entrainer un mal de dos. Autre plans en plongée. Le pied droit de l’ouvrier glisse sur un magazine, des trombones ou une boule de poussière trainant au sol, qui sont autant de surfaces mouvantes comme le rappelle le commentaire.
[01’46]
Plan panoramique en plongée vers la gauche. L’objectif de la caméra suit la démarche de l’ouvrier. Plan moyen. L’ouvrier passe devant un bureau. Sa jambe droite heurte un tiroir ouvert. Il perd l’équilibre, tombe et appuie de ses deux mains sur son genou droit endolori. Le commentaire rappelle l’importance de l’équilibre dans les chute et le risque de trébucher et de se blesser même en allant d’un endroit à un autre. Plan fixes et panoramiques en plongée. Les pieds de l’ouvrier butent ou se prennent successivement à un morceau de bois, un câble électrique, une barre d’axe, une poutre. Zoom avant en plongée. Alors qu’il balaye, l’objectif de la caméra porte l’attention sur les lacets de sa chaussure droite, qui sont dénoués et constituent un autre danger. Panoramique vertical et travelling simultané. L’ouvrier porte une charge lourde qui, indique le commentaire, accroit le risque de tomber. Plan fixe et plan moyen. Il trébuche sur un bac et tombe en avant, entraîne par le poids de la charge qu’il porte. Plan panoramique et fixe en plongée. Il passe au-dessus d’un trou dans le sol, trébuche sur un carreau décollé, se prend les pieds dans un feuillard trainant au sol, perd l’équilibre en marchant sur un axe à deux boulons, autant de situations pouvant provoquer des chutes. Plan rapproché taille et plan moyen en plongée. L’ouvrier avance difficilement, sa vue étant bloquée par l’objet qu’il porte, il avance en titubant, bute sur une marche d’escalier et tombe.
Alternance de plan fixe au sol et de plan rapproché. Roulement de tambour. L’ouvrier court en levant le bras droit dans une direction. Plans fixes en plongée. Il ne voit pas la palette posée au sol, trébuche dessus et tombe.
[03’09]
Fondu de transition, zoom arrière, plan américain et plan moyen. Il porte une clé plate simple et un outil de levier. Arrivé sur son site de travail où il doit soulever une plaque ronde au sol, il ne met tout de suite à la tâche sans réfléchir à la méthode alors que, comme l’indique le commentaire, son équilibre dépend de la pression qu’il exerce sur l’outil. Plan fixe. Autre situation, la clé plate est engagée dans un écrou pour desserrer celui-ci. Bref retour au plan moyen avec l’outil de levier pour retour au plan fixe et zoom arrière. La clé plate bien engagée, l’ouvrier commence à exercer sur celle-ci un effort de traction. Alternance des deux plans. Il engage toutes ses forces dans les deux cas jusqu’à perdre l’équilibre et tomber lorsque la résistance cède.
Autre plan fixe, zoom arrière et plan rapproché taille. Un crochet est suspendu dans le vide. En appui contre une cuve, l’ouvrier se met en extension pour le saisir avec sa main droite. Gros plans sur celle-ci et sur sa main gauche appuyée contre la paroi de la cuve et qui finit par glisser, faisant chuter l’ensemble du corps.
Plans moyens. L’ouvrier apporte un fût et, après avoir jeté un regard en l’air vers l’objet qu’il veut attraper, essaye de monter dessus mais perd l’équilibre et tombe. Plan fixe. Le fût est couché au sol. Fondu de transition et zoom arrière. Une porte vitrée est fermée. Plan rapproché poitrine de profil gauche, plan fixe, autre plan rapproché poitrine face et fixes en contre-plongée. L’ouvrier feuillette des documents tout en marchant. N’ayant pas fait attention à une marche, son pied y glisse et il perd l’équilibre. En voulant se rattraper, il frappe de sa main droite la vitre qui se brise, pouvant ainsi se blesser non seulement aux jambes mais aussi à la main.
[04’45]
Le danger particulier des chutes en hauteur
[04’45]
Nouveau fondu de transition et plan d’ensemble. L’ouvrier se trouve sur un quai de chargement avec une charge à porter. Il soulève celle-ci et descend prudemment une à une les quelques marches de l’escalier mais, arrivé en bas, il finit par perdre l’équilibre et laisse tomber la charge ce qui, précise le commentaire, peut entrainer une facture « longue à guérir ».
Ecran noir de transition et plans fixes en plongée. Divers objets trainant sur l’une des marches de l’escalier du quai font trébucher l’ouvrier à son passage, son poids ne reposant que sur un seul pied comme l’indique le commentaire. Autre plan fixe et zoom arrière, un balai oublié au pied de l’escalier fait aussi tomber l’ouvrier qui portait une boîte et se blesse à la jambe et au dos. Nouveau plan fixe et zoom arrière. Il essaie de grimper sur un échafaudage. Alternance de plans fixes et plan rapproché poitrine de trois quarts dos gauche, puis plan moyen en plongée. Il essaie de prendre appui sur les structures latérales et en biais, mais finit par glisser et tomber sur le dos.
Fondu de transition et panoramique vertical de l’escalier jusqu’au quai auquel il donne accès et sur lequel se trouve l’ouvrier examinant deux colis qu’il doit porter. Plan en plongée. La caméra se met à la place de son regard, qui va de l’escalier au sol en contrebas. Plan moyen. Pensant que c’est plus rapide, il saute mais se reçoit mal et tombe, son dos heurtant le bord du quai tandis que le commentaire ironise sur ce « raccourci pour l’hôpital ».
Nouveau fondu de transition et plan d’ensemble. Après avoir posé des objets sur un convoyeur, il saute par-dessus celui-ci au lieu de prendre la petite passerelle visible à l’arrière-plan. Plan moyen en contre-plongée. Il est au sol et se tient avec les deux main son genou gauche endolori. Ce qu’il pensait être logique s’est avéré une voie sans issue qui le rendra inapte au travail pour un certain temps. L’objectif de la caméra se porte sur la passerelle.
Zoom arrière et plan moyen. L’ouvrier est en suspension, portant un harnais de sécurité « accroché à un câble solidement fixé » qui, indique le commentaire, le protège davantage que s’il était à un mètre du sol. Autre zoom arrière et plan d’ensemble. L’ouvrier pousse une boîte sur un chariot plate-forme sur le quai. Plan fixe, pros plan et plan moyen en contre-plongée. Son pied droit trébuche sur le rebord de celui-ci alors qu’il recule d’un pas et tombe la tête la première.
[06’34]
Fondu noir de transition et autre plan d’ensemble. L’ouvrier porte une échelle qui, précise le commentaire, combine hauteur et équilibre mais dont les plus petits mouvements peuvent engendrer de grosses frayeurs voire des factures s’ils s’accentuent. Fondu de transition et schéma animé. Le commentaire explique que le règle « 1 :4 » doit s’appliquer au bon positionnement d’une échelle, c’est-à-dire que la distance à laquelle est placée une échelle droite correspond « au quart de la hauteur du point d’appui ». Zoom arrière, plans fixes et plan rapproché taille en plongée. Il rappelle combien la sécurité d’une échelle au point d’appui irrégulier ou incurvé est cruciale. L’ouvrier positionne la sienne contre la paroi d’une cuve, vérifie sa stabilité et y monte. Arrivé au niveau d’une corde pendante, il tire sur celle-ci à plusieurs reprises mais perd l’équilibre et tombe.
Nouveau plan fixe. Il attache cette corde à l’anse d’un sac qui est ainsi hissé par un autre ouvrier hors champ. Le commentaire rappelle que les deux mains sont nécessaires à la montée ou la descente d’une échelle et qu’elles ne doivent jamais être utilisées pour la montée d’objets lourds ou encombrants.
Nouveau zoom arrière et plan américain de dos, puis plan rapproché. L’ouvrier repeint un mur avec un rouleau de peinture. Le commentaire reconnait que le déplacement de l’échelle sur laquelle il se trouve représente un certain effort, mais reste préférable à une chute pouvant entrainer une lésion permanente. Il conseille de veiller à ce que la boucle de la ceinture reste entre les montant de l’échelle pour éviter une trop grande extension et une chute ainsi qu’en est victime l’ouvrier. Il invite aussi à se rappeler des risques à utiliser une échelle ou un échafaudage sans l’avoir contrôlé. Zoom arrière, plan fixe en plongée et plan rapproché poitrine de profil gauche. L’ouvrier vérifie le bon état et la bonne tenue des pieds de son échelle avant d’y monter.
[08’11]
Conclusion
[08’11]
Reprise de plusieurs plans du film. Le commentaire conclut que la meilleure chose est d’éviter les chutes, lesquelles affectent aussi bien physiquement que moralement celui qui en est la victime. Il invite à se souvenir des causes des chutes et à s’assurer qu’aucune aucune ne fasse tomber quiconque, y compris soi-même.
[08’52]
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss
- Transcription Anglais : Séléna Turquetil
- Sous-titres Français : Séléna Turquetil