Dead End (2000)
Espaces de noms
Plus
- Plus
Actions de la page
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.
Sommaire
Générique principal
Réalisé par Major Mark Damen
The Aids information team (ITS Team Info Sida)
Presentation : CDPLM grid production
Conception : Raf Claes
Effets spéciaux par Grid
Musique : Piet de Ridder
Producteurs exécutifs: Guy Smekens, Frank de Wulf, Mark Damen.
Contenus
Thèmes médicaux
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
Sujet
Max, jeune homme d'une vingtaine d'années, teste un nouveau jeu de réalité virtuelle dont les contenus sont axés sur les mythes et réalités autour du sida.
Genre dominant
Résumé
A la nuit tombée, Max, se déplaçant à moto, s'arrête devant une voiture accidentée, pour venir en aide à la conductrice. Il rentre chez sa mère, la salue, puis monte dans sa chambre. Après avoir retiré son débardeur taché de sang, il s'installe devant l'ordinateur qui l'incite à tester un nouveau jeu de réalité virtuelle. Le jeune homme enfile son casque et pénètre dans un univers fantastique, mêlant malaise et tentation. Afin de se défendre dans ce monde parallèle et hostile, il ne doit choisir que deux éléments parmi des armes, de l'argent et des préservatifs. Le jeu se déroule en trois étapes ; entre lesquelles Max dispose de 90 secondes pour s'informer quant au sida. Il fait la connaissance de Mara, puis bravera l'ennemi sous toutes ses formes pour tenter de la retrouver.
Contexte
Ce court métrage à visée d'information et de prévention, s'adresse aux forces armées Belges. Les militaires représentent une population à risque vis à vis des MST dont le VIH, par manque d'utilisation du préservatif. Fréquentant de manière répétée le milieu de la prostitution dans des pays où le SIDA n'est pas pris en charge avec la même intensité que les pays européens, ils cumulent les facteurs de risque d'infection.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Le spectateur est invité à se mettre dans la peau du personnage principal. Celui ci est confronté à des situations à risque d'infection par le VIH, symbolisées par différentes formes d'attaques, face auxquelles il doit effectuer des choix. La découverte de l'ennemi est déterminée par les choix de Max. Ses expériences sont supposées inspirer la réflexion du public.
Le personnage évolue dans un milieu high tech. Il est vêtu de l'uniforme militaire et manie les armes à la perfection. Ainsi le public dont il est question peut aisément s'identifier à cette en-quête. Au cours du déroulement du jeu, sont rappelés les différents modes de transmission du vih. La sortie en discothèque rappelle les temps de permission des soldats, propices à tous les excès dont les rapports sexuels à risques. Les scènes en extérieur se déroulent systématiquement la nuit, sous la pluie. Ces conditions difficiles peuvent faire penser à celles que rencontrent les militaires pendant les entraînements. A l'instar du film, ces hommes flirtent en permanence avec le danger. A ce titre une hypothèse quant à l'interprétation des nombreux effets spéciaux présents dans la vidéo, pourrait être la distorsion de la réalité dûe à la consommation de stupéfiants ou encore une métaphore de la mutation du virus. Il est probablement question d'addiction. D'un point de vue pédagogique : au fil du jeu, il est rappelé au spectateur que le sida détruit le système immunitaire de façon irréversible ; ce syndrome est incurable. Les risques de transmission sont mentionnés, ainsi que l'intérêt du port du préservatif. Le contenu est volontairement choquant, possiblement puisqu'il s'adresse à un public habitué à évoluer dans un contexte tant physiquement que psychiquement éprouvant. Enfin, incitée à tester le jeu, la mère incarne les autres générations que le sida peut toucher. La maladie n'arrive pas qu'aux autres ; attaquer, se défendre représenteraient des moyens de s'en prémunir.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Santé et médecine sont présentées de manière ludique et pédagogique. La voix féminine qui guide le joueur pourrait symboliser la voie de la sécurité sanitaire en orientant le personnage principal vers l'acquisition des méthodes préventives.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Le film est projeté en Belgique, à l'attention des membres des forces armées.
Communications et événements associés au film
Ce film a été présenté lors du festival du film néerlandais.
Public
Ce film est à destination des membres des forces armées belges.
Audience
Descriptif libre
Un accident comme un avertissement
L’histoire commence à la nuit tombée, en forêt sous une pluie d'orage. 0'50 : Un motard passe devant une voiture accidentée. Annoncée par un éclair, apparaît la formule : "le sida ne peut être vaincu ; nous pouvons seulement tenter de nous protéger contre lui". 1'28 : un motard s’arrête devant une voiture accidentée pour venir en aide à la conductrice inconsciente. Il effleure le médaillon qu’elle porte. Ce qui provoque, de concert avec le tonnerre, une vision éclair de l’accident. 1'47 : Il la recouvre de sa veste et déclenche son téléphone, nous supposons qu'il appelle les secours. 2'05 : Il rentre chez sa mère, la salue puis monte dans sa chambre. Nous apprenons qu'il se prénomme Max. 2'45 : Après avoir retiré son débardeur taché de sang, il boit un verre et s’installe devant l’ordinateur qui l’incite à tester un nouveau jeu de réalité virtuelle. "Dead end" s'affiche à l'écran.
Entrée dans le jeu
3'35 : Max, le protagoniste enfile son cybercasque et entre dans le jeu par une téléportation. Il rencontre Dias - anagramme de sida - qui tente de l'attaquer. 4'42 : ils se battent. Après avoir déjoué cette irruption, il retrouve Mara. Cette dernière l'emmène en voiture, qui avance dans un monde parallèle. 5'06 : Elle l'embrasse et appuie sur une touche tactile sur le tableau de bord, où il est marqué UTV 422 pour Universal Teleport Vault 24-7. Elle lui fait une promesse "si tu gagnes, on se retrouve à la fin du jeu", avant de disparaître en se téléportant.
Le jeune homme se retrouve dans une pièce fermée qui ressemble à un grand ascenseur et passe au niveau supérieur. Téléporté à son tour, il entre dans une salle blanche, traversée par un champ magnétique. Il est ensuite représenté sous forme holographique et prend place sur un siège. Un bracelet électronique, avertisseur du danger, lui est fourni. La voix du jeu retentit : "Dead end : vie ou mort. Votre amie Mara est en danger. Partez à sa recherche et vous vivrez". Le ton est donné. Dias est perçu comme le maître de la métamorphose, et cherche le protagoniste pour le tuer. Le capital temps s'épuise vite. 7' : Plusieurs armes défilent sous ses yeux, il choisit le couteau ainsi qu'un pistolet et de l'argent.
7'53 : Max arrive en discothèque : Il déambule entre des danseurs et prend connaissance de son environnement. Mara est en train d'embrasser un autre homme. Elle se téléporte une nouvelle fois, au moment où Max s'approche. Ce dernier parvient à s'échapper d'une tentative d'inoculation par une seringue, que l'on suppose remplie de sang infecté. Il sort indemne et monte dans un taxi, passe devant un groupe de prostituées. 10'03 : Fin du premier niveau. De retour dans sa chambre, le personnage principal s'empresse d'effectuer les recherches sur le net. il dispose de 100 secondes et trouve la signification de l'anagramme de Dias. Il trouve d'abord que Said est un prénom de garçon, que Aids signifie Sida en anglais. Le sida est une maladie incurable qui détruit le système immunitaire. Il découvre les modes de transmission du vih, dont le sang contaminé. Il s'interroge sur ses propres conduits à risque.
Niveau 2 : faire face aux tentations dangereuses
11'50 : Max remet son casque et entre dans le Niveau 2 : il se retrouve dans la pièce, au centre est suspendu un siège qui semble symboliser le menu du jeu. La salle est éclairée par des lumières passant du chaud au froid. Il est supposé abandonner une arme ; il choisit de remplacer le couteau par un préservatif. Il est de nouveau téléporté sur le terrain de jeu. Il se dirige vers les prostituées, cherche Mara. 13'16 : Il se retrouve dans une pièce avec la soeur de Mara. Elle lui offre une tasse mais il est sceptique, hésite à porter ses lèvres sur la tasse car ignore s'il peut attraper le sida via la salive. Son bracelet électronique muni d'une jauge lui indique qu'il n'y a pas de danger. Julie, la sœur de celle-ci, emmène le garçon et entreprend d'obtenir une relation sexuelle avec lui. Il la repousse. "Mara est une sainte", affirme-t-elle en riant. Max craint qu'elle ne soit prisonnière de Dias. 14'55 Il se rend aux toilettes, sort le préservatif de sa poche, pensif et le range se fait tirer dessus par la police. Il tire à son tour, se retrouve au sol et s'aperçoit qu'il est blessé à la main droite. Julie entre et s'effondre, une balle dans le coeur. Il s'apprête à toucher la plaie mais le bracelet électronique détecte qu'elle est infectée. Elle rit et prend l'apparence de Dias. La police débarque pour tirer sur Max. celui-ci traverse le mur et s'enfuit. 16'12 : pendant une fraction de seconde une vision du jeu extérieure, signalant les positions des joueurs sous forme de points lumineux. Sa barre de vie s'amenuise à mesure que les policiers le rattrapent. Il tire plusieurs coups dans leur direction et réussit à quitter le niveau. Fin du niveau.
Niveau 3 : choisir la bonne arme (le préservatif)
17'38 : Max retire le casque, retourne dans sa chambre. Il dispose de nouveau de 100 secondes pour s'informer sur internet. Il lui est rappelé qu'il n'existe aucun traitement. Un message : aucune pilule ne remplace le préservatif. Des images de couples s'embrassant et ayant des rapports intimes sont diffusées. Nous suivons la progression du virus dans l'organisme et sa multiplication, s'emparant des cellules saines et résistant au traitement. 19'39 : Max remet son casque, chargement du niveau 3. Dernier niveau : Il appuie sur un bouton start et le monde semble tourner autour de lui. Il se retrouve de nouveau sur le siège du menu principal. 19'53 : il dépose préservatif et argent, rend l'arme, hésite entre argent et préservatif et choisit finalement le préservatif. 20'18 : Il se retrouve de nouveau sur le terrain de jeu. Il avance prudemment et plan sur la troupe de policiers qui rôde.
La vraie réalité, la vraie prise en charge
Recherche d'indices. Max apprend qu'embrasser une personne porteuse du vih est sans danger. Il doit à présent se séparer de deux objets et ne garde que le préservatif. Il retourne auprès de Julie qui agonise et lui demande où est sa soeur. Le visage de Julie prend une apparence masculine (que l’on comprend être celle de Dias) avant qu'elle ne rende son dernier souffle. 20'56 : Max erre, déçu, à l'extérieur du bâtiment. Il tend le bracelet en guise de torche, éclaire les alentours et aperçoit un clochard qui lui indique le chemin. De nouveau dehors, un homme indique la direction à suivre. 21'23 : Max entre dans cet hôpital lugubre dénommé "Dead end". Il court dans le couloir et entre dans une pièce où sont allongés des malades qui semblent possédés. Il les fuit, découvre une pièce similaire à la première, sombre, les malades y semblent hostiles. Ils se remettent à courir et trouve des infirmiers autour de Mara, sur le point de la piquer ; il parvient dans un premier temps à repousser l'attaque, s’agrippe au col de la victime et arrache par mégarde le médaillon qu’elle porte dès la première scène du film. C’est alors que réapparaît au héros, par flash, la scène de l'accident. 22'17 : Mara est allongée sur un lit d'hôpital pendant que des soignants préparent une injection. Le médecin rit, l'air hostile. Au moment où ceux-ci s'apprêtent à injecter le produit à la jeune femme, Max arrive au ralenti, semblant ne pas être situé dans le même temps : il lui est difficile d'avancer. Le visage du prétendu médecin prend l'apparence de Dias ; Max interrompt son geste à temps, libère Mara et s'enfuit. L'espace se modifie, Max et Mara sont comme téléportés dans un garage. Ils courent, poursuivis par l'équipe médicale mais se trouvent freinés par une force invisible. Mara continue d'avancer avant d'être rattrapée par les soignants. Max est libéré de ses chaînes invisibles et tente d'attraper Mara par le col avant qu'elle ne soit piquée ; il ne parvient qu'à arracher son pendentif, qui lui rappelle la scène initiale de l'accident. Fin de la partie. 23'52 : Max se retrouve dans sa chambre, il quitte soudainement la maison. Sa mère l'entend partir, interloquée.
24'05 : Comprenant subitement que Mara est la femme de l’accident, Max sort du jeu et s’empresse de la rejoindre à l'hôpital, où il perd connaissance. 24'17 : Retour scénique dans la maison ; sa mère le cherche et monte dans sa chambre. 24'21 : Max retrouve Mara dans un bloc opératoire, entourée de médecins qu'il tente d'éloigner. S'interrogeant quant à cette irruption, elle arrive au chevet du jeune homme, le calme. Ce dernier perd conscience et se réveille en se débattant à 24'42. Mara est heureuse de le voir et sourit à son attitude étrange, comme s'il délirait. "Peut-être qu'il joue trop aux jeux video", lance Mara au médecin. Le jeune héros se calme en la voyant saine et sauve. Elle porte le médaillon et s'adresse à Max "alors c'est toi qui m'as sauvée", le remercie et lui demande de la ramener chez elle, puis lui tend son débardeur. Une complicité s'installe entre eux. Le médecin les laisse repartir. Max sort le préservatif de sa poche lorsque Mara a le dos tourné puis la suit chez elle. Le film se termine avec l’étreinte des deux personnages, protégés grâce au préservatif. Dans le même temps la mère de Max, invitée par l’ordinateur à entrer dans le jeu à 26'11, emprunte avec curiosité le casque à 26'26. Son cri retentit à 26'50 et clôture le film.
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Constance Dion, Elisabeth Salmon