Bases techniques de la rééducation musculaire de la colonne lombaire (1980)
Espaces de noms
Plus
- Plus
Actions de la page
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage des sous-titres, veuillez essayer un autre navigateur.
Sommaire
Générique principal
« Laboratoires Besins-Iscovesco présentent ; dans la série Rééducation. Michel Revel. Département de rééducation clinique Rhumatologique ; Professeur B. Amor, Hôpital Cochin. Avec la participation des kinésithérapeutes : D. Perrein, C. Buades, G. Bernard. Animation ; Michel Dufour, Laurent Cotton, Claude Rochefort. Images : René Gosset ; Montage : Joël Courtinat. Réalisation ; Eric Duvivier »
Contenus
Thèmes médicaux
- 611 612
- Anatomie. Anatomie humaine et comparée
- Pathologie. Médecine clinique
- Personnes et caractéristiques personnelles en pathologie. Caractéristiques du patient
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
Sujet
Présentation des différentes techniques de la rééducation musculaire de la colonne lombaire.
Genre dominant
Résumé
Le traitement de la lombalgie par la kinésithérapie a pour but à long terme de restaurer la stabilisation de la colonne vertébrale au niveau des vertèbres lombaires. L’état de celle-ci dépend de la structure musculaire à laquelle elle est imbriquée, notamment au niveau du bassin, de l’abdomen et de la jambe. La rééducation par inspiration-expiration et tension-détente des muscles permet de corriger les défauts existants et se poursuit ensuite par des exercices quotidiens.
Contexte
La lombalgie est une maladie chronique définie comme une douleur de la région lombaire. C'est une pathologie fréquente touchant les deux sexes et la plupart des tranches d'âge et qui est associée à une morbidité importante dans les pays industrialisés. Le traitement en est assuré par le kinésithérapeute qui donne des méthodes pour permettre au patient de contrôler et gérer sa douleur ainsi que d’améliorer les performances musculaires de la lombalgique chronique par l'intermédiaire de différentes techniques de rééducation lombaire.
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
En se concentrant sur le kinésithérapeute pendant sa consultation, le film attire le regard sur les différents gestes et postures qu’il emploie. Il insiste aussi sur le comportement du patient amené à être acteur de sa propre rééducation.
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Les différentes techniques d'exercice physique mettent la santé au premier plan car elles constituent un moyen efficace de prévention primaire et secondaire. À la fin du court métrage, il est conseillé au patient de prolonger les séances de kinésithérapie par un travail personnel régulier sous forme d’exercices, à adapter en fonction de ses activités quotidiennes et à la variété de la lombalgie en cause.
La médecine est elle aussi mise en avant par l'intermédiaire des différents schémas animés qui permettent ici de faire des rappels anatomiques fonctionnels pour expliquer l'impact des exercices de kinésithérapie.
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Médecins et étudiants en médecine.
Audience
Descriptif libre
[00'00]
Générique avec, en arrière-plan, une femme en sous-vêtement effectuant des exercices dorsaux assise sur un ballon.
[00'46]
Introduction
[00'46]
Plans moyens. La musique du générique, interprétée sur instruments à cordes, se poursuit. Un homme courbé et apparemment âgé passe entre la caméra et un fond de décor. Sa main droite tient penché un arrosoir dont la pomme laisse s’échapper un mince mais continu filet d’eau. Il s’arrête, pose le récipient et porte les mains à son dos en essayant de se redresser. Un autre homme saisit une valise par la poignée et la soulève pour la poser sur une étagère. Son dos ayant été trop sollicité, il y porte lui aussi les mains. Une femme passant un aspirateur fait de même. La voix off énumère les principaux objectifs de la kinésithérapie : action sédative à court terme, éducation de la connaissance et de la maîtrise de la mobilité et du positionnement lombo-pelvien en vue d'une auto sédation, acquisition ou restauration d'une protection des structures articulaires. Elle annonce que « ce troisième objectif » sera abordé « après un bref rappel anatomique ».
[01'31]
Rappel d’anatomie fonctionnelle
[01'31]
Photographie de profil gauche d’une femme en sous-vêtements. Les instruments à cordes constituent toujours l’illustration musicale. En surimpression apparaissent les esquisses d’une boîte crânienne et d’une colonne vertébrale. La voix off énumère les trois « angles » qui doivent présider à la notion de « stabilisation » : lutte contre l’aggravation des courbures, contre une tendance au glissement et répartition des contraintes. Une épaisse flèche clignotante jaune vers le bas puis rouge vers le haut symbolise la pression de la pesanteur et la résistance qui lui est opposée. Photo de détail de profil gauche du bassin. Les étages lombaires inférieur et supérieur de la colonne vertébrale apparaissent en surimpression avec des axes en pointillé et des flèches épaisses jaunes illustrant les glissements « postéro-antérieurs » et « antéro-postérieurs ». Photo en plongée de trois quarts dos gauche. Zoom avant. Apparition en surimpression du trépied articulaire et du disque intervertébral, avec un « effort » symbolisé par un tabouret à trois pieds sur lequel est posé un poids.
Photo de profil droit et zoom avant. Le pelvis et le fémur droit apparaissent en surimpression pour l’illustrer « l’assise pelvi-fémoro-jambière », garant du réglage de « l’assise pelvienne », l’un des trois « secteurs-clé » de l’activité musculaire. La voix off fait ensuite l’énumération des muscles liant fonctionnellement les actions du genou, de la hanche et la mobilité pelvienne. Ceux-ci sont symbolisés par des flèches qui se transforment en poids suspendus à une barre de fer reliée par un pivot à un axe vertical. La voix off précise qu’ils influencent la statique pelvienne par « leur élasticité, leur puissance et leur principe de fonctionnement ».
Photographie en plongée de trois quarts face droite du bassin. En surimpression apparaît l’ensemble pelvis-fémur et deux muscles : le deltoïde fessier et les adducteurs, qui équilibrent latéralement le bassin comme cela le représente un schéma de face dans un encadré. Retour à la photo de profil droit avec les lombaires, le pelvis et le fémur en surimpression. Cette situation est illustrée schématiquement dans un encadré avec la barre de fer, son pivot et son axe. Apparaissent les muscles pelvi-trochantériens qui « assurent l’essentiel de l’ajustement antéro-postérieur », l’obturateur externe et le pectiné « pour l’antéversion », le pyramidal, l’obturateur interne, les jumeaux et le carré crural pour la rétroversion. Les mouvements sont représentés par des flèches. Fondu de transition. Retour à l’ensemble pelvis-fémur seul. La voix off précise que la lordose lombaire est ainsi effacée et la « lutte anti gravitaire » renforcée. Apparaissent alors l’obturateur interne puis le releveur de l’anus dont deux flèches formant un ensemble quasi circulaire illustrent la « synergie fonctionnelle » résultant de leur « insertion commune ».
[04’26]
Écran noir de transition. Retour à la photo en plongée de trois quarts face droite du bassin. Zoom lent. La poutre composite ostéomusculaire, qui assure la stabilité lombaire, apparaît en surimpression avec un serre-joint en G à vis illustrant, avec des flèches tridimensionnelles clignotantes, la poussée « des spinaux en arrière et des psoas en avant ». Retour à la photo de profil droit avec, en surimpression, le pelvis, les lombaires et un poids qui, accompagné d’une flèche, représente le « recrutement » des muscles para vertébraux postérieur et antérieur, figurant en rouge, consécutif à un auto-grandissement. Photographie de profil droit de l’ensemble du tronc, avec les membres supérieurs tendus dans un effort de poussée, représenté par une flèche rose clignotante, qui « met en alerte » le manchon musculaire, symbolisé par deux flèches rouges de part et d’autre de la colonne ostéoarticulaire et orientées vers celle-ci, qui est dès lors stabilisée par effet de « poutre composite ». Photographie de trois quarts dos droite. En surimpression, deux lombaires. S’y ajoutent des flèches bidirectionnelles verticales, clignotant séparément ou s’alignant symbolisant de petits faisceaux à l’activité isolée ou coordonnée à chaque étage lombaire et associant une multitude de « micro-ajustements multidirectionnels » pour une stabilisation ou une équilibration fine. Une des deux lombaires apparaît isolée et effectue plusieurs mouvements.
Nouvel écran noir de transition. Nouveau retour à la photo de profil droit. En surimpression, quelques côtes, la colonne lombaire schématisée et le pelvis. Apparaissent ensuite sous forme d’épaisses flèches rouges le muscle transverse, le petit oblique, le grand oblique, ainsi que le diaphragme et le plancher périnéal en haut et en bas du caisson abdominal qui figure en rose. Une « apnée inspiratoire complète », illustrée par plusieurs flèches rouges, fait se rétrécir le caisson et en augmenter la pression interne, symbolisée par des flèches violettes minces s’éloignant les unes des autres. Photographie de profil droit de l’ensemble bassin – tronc – membre supérieur droit soulevant un poids de « 5 000 » grammes. Sous l’effet de l’effort, l’abdomen se rétracte. L’ensemble thoraco-rachidien a ainsi un appui solide et les contraintes discales lombaires sont diminuées.
À nouveau un écran noir de transition et la photo de profil droit avec, en surimpression, la colonne lombaire schématisée, le pelvis et une esquisse du caisson abdominal. La voix off résume l’exposé anatomique précédent en commençant par la « musculature pelvi-fémoro-jambière », liant membres inférieurs et assise pelvienne et symbolisée par des flèches rouges clignotantes, le manchon musculaire représenté par deux flèches opposées et le caisson abdominal qui se colore en rose et dont les muscles en rouge sont sollicités par ses efforts qu’illustrent d’autres flèches rouges clignotantes.
Plans moyens. Image saccadée. Vue de trois quarts dos gauche puis droite, une femme en sous-vêtements effectue des exercices, assise sur un ballon de Klein, debout et à nouveau assise avec un ballon dans les mains, tandis que la voix off explique les fonctions sensitives, permanente-stabilisatrices et dynamiques qui dépendent simultanément ou successivement des muscles pelvi-rachidiens.
[07'33]
Exercice de kinésithérapie avec des patientes âgées
[07'33]
Première séquence d’exercices de kinésithérapie. Le noir et blanc cède la place à la couleur et la musique disparaît. Plan rapproché poitrine de profil droit. Une femme en sous-vêtements est allongée sur une table d’examen tandis que le kinésithérapeute effectue des palpations sur son abdomen. La voix off indique que la physiologie musculaire impose une adaptation de la kinésithérapie, en cas d’insuffisance des muscles du caisson abdominal. Le praticien éduque cette femme à la coordination abdomino-diaphragmatique durant la ventilation et, avec les doigts de sa main gauche, exerce une pression sur la sangle abdominale lors de l’expiration. Il demande à sa patiente d’inspirer à fond puis de souffler « doucement » et de se reposer.
Plan rapproché de profil gauche entre la poitrine et le bassin, zoom arrière et plan moyen. Une autre femme, elle aussi en sous-vêtements, se tient en quadrupédie sur la table d’examen. Le kinésithérapeute lui fait travailler les « muscles larges » par inspiration-expiration, en lui faisant rentrer ceux-ci avec sa main droite en même temps qu’il lui tient le dos avec sa main gauche. La voix off observe que cette pratique est impossible pour certaines personnes âgées.
Plan rapproché poitrine-bassin de profil droit, zoom arrière et plan moyen. Retour à la première patiente pour un « travail des fibres oblique en isométrique ». Ses jambes sont serrées par la main gauche du praticien qui de son autre main exerce une pression sur l’épaule droite. Il lui demande de résister en tenant puis en relâchant, puis lui fait reposer les jambes.
Plan moyen de profil droit. Retour à la seconde patiente à laquelle le kinésithérapeute fait travailler les fibres abdominales en isométrique et « dans une chaîne globale de flexion ». Il lui fait poser la main droite sur le genou gauche, en plaçant sa main gauche entre les deux, puis il pose sa main droite sur l’abdomen. Il lui demande de rentrer le ventre et d’écraser sa main, puis de reposer.
Plan moyen de trois quarts dos gauche en noir et blanc. Une femme effectuant des mouvements des membres inférieurs du haut vers le bas, en croisé et en arc de cercle afin de solliciter les muscles grands droits. La voix off précise cependant que celle-ci est souvent mal supportée « même avec un faible bras de levier ».
Plan rapproché taille en couleurs. À nouveau la première patiente. Son kinésithérapeute lui fait travailler les abdominaux en position assise. À deux reprises, il lui demande d’inspirer en gonflant son ventre et de bloquer en apnée respiratoire, puis il exerce quatre petites pressions contre la tension du diaphragme avant de lui demander de souffler.
Plan rapproché de trois quarts face droite sur le bassin, zoom arrière et plan moyen. La patiente est debout et l’exercice est répété selon le même principe avec association de la « structure périnéale ». Les fesses sont contractées et les « rotations externes des hanches » sont soumises à des efforts isométriques.
[10'54]
Exercice de kinésithérapie avec une patiente jeune
[10'54]
Plan rapproché de profil gauche du bassin jusqu’au genou. Une jeune femme est allongée sur le ventre sur une table d’examen. Son kinésithérapeute lui plie et détend un membre inférieur puis l’autre, tandis que la voix off précise qu’un manque d’élasticité des muscles longs voire leur rétraction peut solliciter anormalement la colonne lombaire et provoquer des « douleurs pseudo-radiculaires » aux cuisses. Le praticien demande à sa patiente si « ça tire devant la jambe ». Elle répond « un petit peu ». Il lui fait décoller le ventre pour placer une assise synthétique et enserre ensuite le bassin dans une sangle de fixation qu’il serre sous la table d’examen. Plan moyen. Il lui plie à nouveau le membre inférieur droit et, tout en veillant à éviter une lordose lombaire, lui demande à trois reprises de pousser puis de lâcher. Il lui détend ensuite partiellement le membre, le soulève et place un sac qu’il lui demande d’écraser puis de lâcher. Plan rapproché poitrine-bassin puis à nouveau plan moyen. La jeune femme est maintenant allongée sur le dos. Il lui soulève entièrement le membre inférieur gauche, lui demande si ça tire beaucoup derrière la jambe, ce à quoi elle répond affirmativement, puis lui demande à nouveau à trois reprises de tenir et de lâcher.
[12’45]
Plan en plongée de trois quarts face droite. Elle étend ses membres inférieurs jusque-là pliés. Le praticien place son talon droit dans le creux de sa propre main droite et appuie avec sa main gauche sur le côté extérieur du métatarse tout en lui demandant de résister « à la poussée » puis de lâcher afin de solliciter les pelvi-trochantériens via « leur fonction de rotation externe de la hanche ». Il réitère l’opération sur les deux membres simultanément. Plan moyen de trois quarts face droite. La jeune femme replie les membres inférieurs et soulève le bassin afin de rechercher l’action de sustentation et de bascule antéro-postérieure pelvienne. Le praticien lui fait serrer son avant-bras gauche entre ses deux jambes il enferme celle-ci dans son membre supérieur gauche tout en lui demandant d’écarter les genoux tout en levant le bassin. Plan moyen analogue. Elle se retourne ensuite en décubitus ventral et il monte sur la table pour exercer des deux mains une pression sur sa fesse gauche. Il lui demande à deux reprises de résister et de lâcher puis de se laisser aller. Il accentue alors sa pression avant de solliciter à nouveau une contraction et une décontraction. Les mouvements des muscles sont bien visibles.
[14’10]
Plan moyen identique au précédent. La jeune femme est en position assise sur la table d’examen, le kinésithérapeute, assis face à elle sur son tabouret, appuie de ses deux mains sur l’extérieur des genoux et lui demande de serrer les pieds, d’écarter les membres inférieurs, de poser les mains sur les hanches de rentrer le ventre et de se grandir. Il renouvelle l’exercice en coinçant ses jambes entre les siennes.
Plan rapproché des genoux aux pieds. Elle incurve ceux-ci vers l’intérieur et y prend appui. La caméra remonte jusqu’au bassin. Le praticien essaie de lui tourner celui-ci vers la gauche tout en lui demandant de résister. Elle lève ensuite le membre inférieur droit pour répéter l’exercice en prenant uniquement appui sur le pied gauche. Elle s’assied ensuite le tabouret, tend les membres supérieurs et joint les mains, puis décolle ses fesses du siège. Le kinésithérapeute exerce alors de sa main droite une pression sur les épaules et, appuyant de sa main gauche sur ses mains jointes, lui demande à nouveau de résister puis de relâcher. La voix off précise que l’accroupissement et l’extension ne doivent être qu’ébauchés en cas de « souffrance fémoro-patellaire ».
[15'44]
Exercice de kinésithérapie avec une patiente âgée puis un patient jeune
[15'44]
Plans moyens et plan rapproché poitrine-bassin. Une kinésithérapeute a fait s’allonger sa patiente, membres inférieurs pliés, sur la table d’examen afin de lui faire travailler le manchon musculaire péri-vertébral, en commençant par les psoas et les spinaux en isométrique « depuis le décubitus jusqu’à la station debout ». Elle lui fait tenir une barre de bois les deux mains tendues, replier les membres inférieurs sur la poitrine et lui demande de résister pendant qu’elle va pousser. C’est le « décubitus dorsal avec allongement axial actif et recrutement de la chaîne extérieure ». Résistance et relâchement s’alternent comme précédemment. L’exercice est répété mais la patiente doit essayer d’étendre ses jambes « sans décoller les pieds ».
Plan en plongée de trois quarts face droite et plan rapproché dos. Le décubitus latéral « symétrique et asymétrique » se fait avec un genou puis les deux. La praticienne exerce des deux mains une pression sur le dos de la patiente à laquelle elle demande d’arrondir la colonne vertébrale. À nouveau alternance de poussée et de relâchement. Elle retire ensuite sa main gauche, la pose sous le genou droit et lui fait réitérer son effort.
Plans rapprochés taille. La patiente est maintenant assise, bras tendu et mains jointes. La kinésithérapeute lui fait travailler la chaîne musculaire antérieure avec un « allongement axial ». Elle lui fait ensuite reposer les deux mains sur son épaule droite et lever le genou droit tandis qu’elle-même y exerce une pression avec ses mains. S’ensuit un pousser-relâcher avec un bâton, bras tendus en avant, puis un nouvel effort du genou droit afin de solliciter la « chaîne postérieure et les psoas ». La patiente se met debout, mains jointes derrière le dos, et se grandit pour solliciter simultanément les chaînes antérieures et postérieures. Elle tourne ensuite les pieds vers l’intérieur, écarte les talons, tend les bras, joint les mains et appuie vers le bas. Le manchon musculaire périvertébral est sollicité, avec une rétroversion du pelvis, et le plancher périnéal est contracté.
La kinésithérapeute soumet sa patiente, à nouveau assise, à des exercices visant par grandissement et pression sur le dos à rendre la musculature plus fine et vigilante. La voix off précise que c’est une « proprioception » et un « ajustement rotatoire et latéral » qui sont ainsi recherchés.
[19’11]
Plans moyens et rapprochés, en plongée et de profil. Un jeune homme est allongé en décubitus dorsal sur une planche instable, que la kinésithérapeute fait osciller. L’exercice est réitéré en décubitus latéral gauche, en quadrupédie avec le membre supérieur gauche et le membre inférieur droit tendus, à genoux avec les deux bras tendus tenant la barre de bois. Il réussit à chaque fois à garder l’équilibre sans se retenir. Plan américain et plan rapproché taille de dos. La praticienne maintient la barre contre laquelle il fait à nouveau un effort, debout avec le membre inférieur gauche en avant. Elle exerce ensuite de « petites poussées le long du rachis » en lui demandant à nouveau de résister. La séance se termine par un « effort d’équilibration sur plateau instable » ou les « qualités de vigilance du manchon péri-vertébral » sont sollicitées.
[21'07]
Conclusion
[21'07]
Plans rapprochés et plans moyens. Retour de la musique au violon de la première partie du film. Une jeune femme effectue des exercices sur son lieu de travail. La voix off conclut en rappelant que « la rééducation musculaire est un des aspects de la kinésithérapie lombalgique » et qu’elle est mise en œuvre « comme un traitement de fond de la lombalgie ». Elle souligne ensuite l’importance d’un « travail personnel régulier sous forme d'exercices simples » correspondant aux activités quotidiennes et au type de lombalgie à traiter. Le film se termine sur un carton portant les mentions du commanditaire du film, les « Laboratoires Besins-Iscovesco », et de la société de production « Art et Science ». . [22'03]
Notes complémentaires
Fonds Eric Duvivier code 544.
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss, Roger Mori