Au diable la varice (1977)

De Medfilm



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Titre :
Au diable la varice
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
25 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

«  Les Laboratoires SANDOZ présentent. Prix du film d'enseignement, Entretiens de Bichat 1977. évolution et traitement de l'insuffisance veineuse chronique; un film du Docteur Didier Reinharez, Hôpital Necker, Paris; Réalisation Art et Science ».

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation de physiopathologie de l'insuffisance veineuse chronique. Examen d'un sujet variqueux et traitement grâce à la sclérose et stripping.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Présentation de cas cliniques et des traitements appropriés pour soigner la maladie.

Contexte

Santé

La varice n'est pas une maladie récente, on observe une évolution des connaissances dans ce domaine grâce aux travaux de William Harvey (1628).

La diffusion du film

Le film a été montré pendant l'édition de 1977 des Entretiens de Bichat. Les Entretiens de Bichat furent en France la première organisation de formation médicale continue fondée en 1947 par deux professeurs de médecine de la Faculté de Paris, chefs de services à l’Hôpital Bichat-Claude-Bernard, les professeurs Guy Laroche et Louis Justin-Besançon. Commencés d’abord avec de faibles moyens, dans des locaux de Bichat, les premiers entretiens rassemblèrent des médecins généralistes du quartier, puis devant le succès, l’organisation se mit en place de façon plus formelle et prit une dimension nationale, avec l'appui des AP-HP.

Créé dès la fondation, le comité scientifique des E.B, constitué de patrons hospitaliers bénévoles qui se renouvellent par cooptation, fait appel pour cette formation post-universitaire à des enseignants universitaires dits P.U.P.H. (Professeurs universitaires et praticiens hospitaliers) qui exercent souvent une activité de recherche médicale. Les fonctions de recherche médicale des P.U.P.H. font de ces enseignants, eux aussi bénévoles, des spécialistes des questions qu’ils exposent, appréciés pour cela du public médical. L’emploi du temps très chargé de ces enseignants explique le mode particulier de cette formation une fois l’an, avant la rentrée des étudiants, pendant toute une semaine, dans des locaux universitaires parisiens avec de nombreux intervenants, sur un programme à contenu pédagogique librement établi en concertation entre le comité scientifique et un panel de médecins généralistes praticiens. La durée des interventions est le plus souvent très courte (dix minutes) pour laisser la place aussitôt à un débat formateur, d’où le nom d’ «entretien ». Des tables rondes d’une heure sur des sujets plus complexes sont aussi suivies d’un débat entre intervenants et participants. Le programme aborde environ deux cents sujets médicaux et chirurgicaux, traités simultanément dans quatre amphithéâtres, ce qui amène le médecin à choisir « à la carte » ce qu’il veut entendre. Pour chaque sujet, un recueil de QCM permet au participant de procéder soit avant, soit au décours ou à distance de l’enseignement à une évaluation de ses acquisitions.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Oui.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Oui.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Oui.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Le film est composé de schémas explicatifs, d'images de reportage et surtout de témoignages d'experts (médecins). La voix off lie les étapes du film et complète le discours d'information alors que les schémas servent surtout d'accompagnement pour décrire et expliquer la pathologie.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

S'agissant de consultations de patients lambda, la médecine et la santé sont représentées comme nécessaires pour l'éducation des patients afin de mieux traiter la maladie. Ce film met aussi en avant l'aspect technique de la profession.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Facultés et écoles de médecine.

Communications et événements associés au film

Public

Médecins et étudiants en médecine.

Audience

Descriptif libre


Histoire de l’étude des varices
[00’35]
Le film s'ouvre sur une séquence d'animation représentant l'évolution de l'espèce humaine, passage du quadrupède au bipède, qui explique l'évolution de l'homme, des outils, du langage mais également l'apparition de la maladie. Cette séquence met en avant le fait que cette maladie n'est pas récente, notamment en faisant référence à des peintures rupestres qui montrent que la contention était déjà connue durant la Préhistoire. Elle fait également référence aux évolutions du traitement des varices mais aussi aux scientifiques qui ont permis ces évolutions comme Galien, Hypocrate ou William Harvey (notamment grâce à son ouvrage de 1628, Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et Sanguinis in Animalibus).
[02’04]
Caractéristiques des varices
Pour appuyer le propos et illustrer les explications, des schémas représentant le système veineux sont présents. Ils présentent notamment le rôle des veines ainsi que les veines principales de manière ludique. Ce passage est caractérisé par la présence de nombreux termes scientifiques et techniques. Afin de montrer les causes de la maladie, un schéma animé présente le fonctionnement du système veineux dans un premier temps puis la différence entre un système sain et un système endommagé dans un deuxième temps avec la mise en place d'un cercle vicieux. Afin de mieux présenter les différents stades de la maladie, le film présente cinq exemples de malades couramment rencontrés en médecine quotidienne. Ces cas sont de gravité croissante et de difficulté thérapeutique croissante pour illustrer les différentes phases de la maladie décrites en amont. Cette présentation montre l'importance de traiter la maladie le plus rapidement possible.
[06’22]
Examen médical d’une jeune femme
Le premier cas décrit une femme n'ayant pas encore de varices mais souffrant de ses jambes. L'interrogatoire est présenté comme clef du diagnostic et du traitement c'est pourquoi il doit être précis. Un jeu de questions/réponses entre le médecin et la patiente se met en place. La patiente est filmée de près (gros plan sur son visage). Elle explique dans un premier temps depuis quand ont commencé ses douleurs et donne des éléments de sa vie quotidienne comme le mode de chauffage, ses activités etc. Suite à cet entretien, le médecin entame un examen des jambes de la patiente. La voix off décrit les manipulations que le médecin est entrain de pratiquer sur la patiente ainsi que leur intérêt (gros plan sur les jambes de la patiente). L'examen général est pratiqué dans le cabinet du médecin.
[09’44]
Recherche et prévention
[09’44]
La voix off insiste sur l'importance du traitement, de la coopération du patient et présente l'état actuel de la recherche, des traitements existants mais aussi des nouvelles pistes de recherche envisagées. Ces explications sont accompagnées d'images de chercheurs en laboratoire, de schémas moléculaires mais également de tableaux comme les « Quatre saisons » de Giuseppe Arcimboldo (notamment au moment où il parle de la fréquence du traitement). Les conseils à appliquer dans la vie quotidienne pour ne pas aggraver la situation sont accompagnés de passages d'animation représentant des moments de la vie quotidienne. Ces conseils concernent la pratique d'une activité sportive, les lieux de vacances et font échos aux questions qu'avait posées le praticien à sa patiente précédemment. Le passage expliquant les risques liés à l'obésité dans cette maladie est accompagné d'une image faisant référence au film franco-italien de 1969, Fellini Satyricon réalisé par Federico Fellini. Des sculptures représentant l'image de la femme accompagnent à leur tour un discours sur l'influence des médias.
[13’02]
Traitement par sclérose et par éveinage (stripping)
Le film insiste sur l'aspect inévitable de l'apparition de varices et sur l'absence de médicaments pouvant stopper l'évolution de la maladie. Mais il donne les traitements possibles. La séquence associée à ce discours correspond à une séquence montrant les jambes d'un patient qui est à un stade assez avancé de la maladie et qui va subir une sclérose, qui est elle aussi présentée grâce à des schémas explicatifs animés et grâce à des séquences montrant l'acte chirurgical. La présentation montre les produits nécessaires pour la sclérose ainsi que le déroulement de celle-ci.
[17’32]
Thrombose et troubles trophiques
Si le patient n'est pas traité, il peut être atteint de thrombose variqueuse. Cette aggravation de la pathologie est présentée grâce à des images d'archives montrant les jambes d'un patient et à des schémas animés. La voix off met en avant l'évolution des approches et le traitement adapté et recommandé.
La quatrième phase correspond aux troubles trophiques. La présentation de cette phase est faite de la même manière que pour les phases précédentes. On y ajoute simplement la possibilité d'utiliser des stations thermales pour lesquelles la voix off fait une énumération des stations principales françaises.
[22’14]
Conclusion
La fin du film est marquée par le retour de musique, déjà présente en amont, et sur une séquence d'archive dans laquelle on retrouve la patiente examinée au début. Il y a un zoom progressif sur la patiente en question alors qu'elle est entrain de s'entretenir avec son médecin.
[24’28]
Fonds Eric Duvivier code 450.

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Blandine Lysensoone, Emmanuel Nuss
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