Alerte aux mamans (1946)
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Main credits
« Une Production ; Tadié-Cinéma ; Documentaire. Réalisation de, Pierre Boyer ; Opérateur, Paul Seguin ; Conseiller technique, André Outurquin. Schémas animés, ateliers Tadié-Cinéma ; Commentaire dit par, Jean Toscane ; Enregistrement sonore, SIS »
Générique de fin :
« Film réalisé par, Le Ministère de la Santé Publique ; avec le concours, de l’Institut Pasteur, et de l’Institut National d’Hygiène ».
Content
Theme
Les dangers présentés par la typhoïde, la diphtérie et le tétanos, la fabrication des vaccins et les bienfaits de la vaccination (Source CCEP)
Main genre
Résumé
A l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, l’état sanitaire de la population française en général et des enfants en particulier s’est dégradé et des maladies telles que la fièvre typhoïde, la diphtérie et le tétanos connaissent une recrudescence. Ces maladies ont pour cause une hygiène dégradée, voire un manque de celle-ci. Elles sont particulièrement dangereuses pour les enfants et peuvent même leur être fatales.
Context
Structuring elements of the film
- Reporting footage : Yes.
- Set footage : No.
- Archival footage : No.
- Animated sequences : Yes.
- Intertitles : No.
- Host : No.
- Voix off : Yes.
- Interview : No.
- Music and sound effects : Yes.
- Images featured in other films : No.
How does the film direct the viewer’s attention?
Le film suit un déroulement assez classique et didactique, en décrivant les trois maladies, leurs sources de contamination et leurs symptômes pour mieux mettre en valeur la vaccination, présentée comme le meilleur moyen de les combattre. Le commentaire se montre insistant quant aux dangers représentés par ces infections pour mieux toucher la sensibilité des mères de famille, quitte à adopter un ton franchement moralisateur, et devient grandiloquent dans sa conclusion sur les vertus de la vaccination.
How are health and medicine portrayed?
La santé et la médecine sont présentes tout au long du film, à travers les salles d’hôpital, les examens médicaux et la vaccination. Plusieurs séquences d’animation et des superpositions de visages et de capsules de vaccin complètent cette représentation qui culmine vers la fin du film avec la préparation des vaccins au laboratoire de l’Institut Pasteur de Garches.
Broadcasting and reception
Where is the film screened?
Presentations and events associated with the film
Audience
Local, national, or international audience
Description
[00’00]
Générique CCEP
[00’20]
Générique
[01’00]
Introduction : trois maladies, fléaux de l’enfance
[01’00]
Plan d’ensemble et généraux. Des enfants s’égayent dans une cour d’école tandis que le commentaire s’extasie sur ce « tableau véritable de la santé et de la joie ». Fondu de transition et travelling latéral. Des enfants sont alités dans des lits d’hôpital, séparés les uns des autres par des cloisons vitrées. Une infirmière s’occupe de l’un d’eux tandis qu’une autre passe juste devant la caméra en poussant un chariot sur lequel se trouve des flacons et autres produits médicaux. Le commentaire met en garde les mères de famille contre les « trois maladies graves » menaçant leurs enfants, la typhoïde, la diphtérie et le tétanos, dont les noms apparaissent en surimpression et grossissent jusqu’à former un bloc au centre de l’image. Celui-ci diminue vers l’angle supérieur gauche et un graphique apparait. Les noms de typhoïde et de diphtérie s’y portent successivement pour y tracer des courbes au profil en dents de scie mais néanmoins ascendantes, illustrant la progression de ces deux maladies entre 1938 et 1943.
Fondu de transition. Une animation fait apparaitre dix lits d’hôpital dont la moitié sont remplacés par des cercueils, illustrant les propos du commentaire sur le tétanos, dont le nom est resté à l’angle supérieur gauche et qui, bien que plus rare, est aussi « la plus grave », la mortalité de plus de la moitié des sujets étant statistiquement établie selon le commentaire. Lits et cercueils disparaissent à l’exception de l’un de ces derniers qui est agrandit au centre de l’écran. Deux autres apparaissent de chaque côté et les noms des trois maladies faisant l’objet du film apparaissent sur les couvercles.
[02’05]
La typhoïde
[02’05]
Ecran noir de transition. Le mot « typhoïde » apparait et grossit avant de se diluer. Plan d’ensemble en plongée et bref panoramique horizontal. Des enfants sortent de leur école. Volet de transition, plan moyen et rapproché. Deux enfants s’approchent d’un robinet public au-dessus duquel une plaque indique « eau non-potable » et l’un d’eux boit l’eau qui en coule. S’adressant aux mères regardant le film, le commentaire leur rappelle que ce que fait leur enfant entre l’école et la maison échappe à leur connaissance et qu’il est inconscient des risques qu’il prend. Panorama vertical de la plaque au robinet à l’eau qui coule toujours de celui-ci et dans laquelle peut se trouver le dangereux bacille d’Eberth qui provoque la fièvre typhoïde et qui apparait via l’objectif d’un microscope dans une nouvelle séquence animée. Le cercle ou il se trouve diminue vers l’angle supérieur gauche et une silhouette humaine apparait avec l’œsophage, l’estomac, le gros intestin, et l’intestin grêle, dont les noms apparaissent. Le commentaire souligne que les ravages provoqués par ce bacille sont souvent méconnus et en décrit le cheminement. Un petit point sort du cercle où est représenté le bacille, entre par la bouche, descend l’œsophage, parcourt le gros intestin et vient se greffer sur l’intestin grêle, où se déclenche d’importants troubles accompagnés de fièvre. Zoom avant sur cet organe fermé qui s’ouvre et se dilate. Le point y arrive et se fixe à la paroi, provoquant des ulcérations, des hémorragies internes voir une perforation intestinale, « accident de la plus extrême gravité » précise le commentaire.
[03’13]
Ecran noir de transition et plans en plongée. Une personne dont le visage reste caché se lave les mains, essuie celle-ci et, attablé, déplie la serviette posée sur son assiette, en retire le morceau de pain qui s’y trouve et la pose sur ses genoux. Par contraste, le commentaire indique que la fréquence de la typhoïde est due au non-respect des règles élémentaires d’hygiène et, rappelant qu’elle est la « maladie des mains sales » et se demande si celle-ci sont toujours soigneusement lavées avant les repas. Fondu de transition, plan d’ensemble et plan rapproché poitrine de profil. Un petit garçon a remonté de l’eau d’un puit dans un seau et y plonge un verre pour en boire quelques gorgées. Le commentaire avertit cependant que sa limpidité apparente ne vaut pas garantie de pureté. Nouveau fondu de transition et séquence d’animation. La margelle du puits apparait au centre d’une cour de ferme, entre la grange avec la cabane des toilettes à gauche et la maison avec un tas de fumier à droite, ainsi qu’une tour au second plan. Un plan en coupe représente la même scène avec l’ensemble du puit et la nappe phréatique qui l’alimente. Celle-ci est dangereusement infiltrée par de l’eau provenant de la cabane et du tas de fumier et qui a pénétré le sol. Ecran noir de transition et plans panoramiques verticaux. Un ruisseau coule au bord d’un chemin et l’eau d’un égout s’y déverse sous un pont. La clarté apparente cache donc une contamination réelle. Fondu de transition et autre plan panoramique vertical. Deux bouteille se trouvent côte à côte. A l’aide d’une pipette, une personne vêtue d’une blouse de laboratoire au visage hors-champ prélève deux gouttes d’eau de Javel dans celle de droite et les dilue dans l’eau contenue dans celle de gauche afin de la stériliser.
Volet de transition et plans panoramiques horizontaux et verticaux. Assise sur un tabouret et entourée de deux chiens, une fermière trait une vache. L’environnement apparait cependant malpropre et la traite sans précaution et mal tenue au commentaire qui souligne le danger d’une contamination du lait et observe que les « fermes modèle sont rares ». Fondus de transition, plan d’ensemble et plan en plongée. Trois bidons à lait sont posés au bord d’un chemin près d’une ferme. Le commentaire ajoute que les conditions de transport du lait ne sont pas toujours hygiéniques mais que le bouillonnement dans une casserole y remédie, à condition toutefois qu’il soit supérieur à dix minutes et que la « peau » soit crevée à la montée, comme cela est visible à l’image. Plan moyen et autre plan en plongée. La casserole est retirée de la cuisinière et posée sur un tabouret. Trois mouches mortes flottent au la surface du lait qui s’y trouve, constituant un danger de contamination à l’instar de la poussière et de la chaleur, contre lesquels le commentaire met en garde. Une assiette est posée sur la casserole pour en recouvrir le contenu.
[05’08]
Volet de transition vertical, autre plan panoramique vertical et plans moyens. Muni d’une fourche-bêche, un cultivateur arrache les poireaux qui ont poussé dans son champ et les met dans un panier. Le commentaire invite à prendre des précautions du fait d’une possible souillure par la terre et le fumier. Fondu de transition et autre plan moyen. Des légumes sont épluchés et lavés dans une bassine pour être consommés. Autre fondu de transition et plans divers. Un plat d’huître provenant « d’un parc salubre ». Une étiquette de l’Office des Pêches Maritimes garantit son contrôle mais le commentaire prévient qu’un rafraîchissement inconsidéré peut entrainer une contamination, tandis le l’objectif de la caméra parcourt les alignements de caisses où sont entassées d’autres huîtres.
Ecran noir de transition et plan panoramique. L’objectif de la caméra suit une ambulance Citroën TUB qui franchit la grille d’entrée de l’Hôpital Lariboisière. Le commentaire indique qu’une contamination reste possible malgré toutes les précautions prises et qu’une hospitalisation s’impose dans ce cas. Ecran noir de transition et plan moyen de dos. Un enfant se fait vacciner contre la typhoïde. En surimpression défilent les visages sérieux de son père, souriant de sa mère et rieur de son frère. Le commentaire insiste sur l’importance de la vaccination, seule arme efficace contre la maladie.
[06’13]
La diphtérie et le tétanos
[06’13]
Ecran noir de transition. Le mot « diphtérie » apparait et grossit avant de se dissoudre. Plan d’ensemble et plan rapproché taille. Deux garçons marchent côte à côte sur un trottoir et s’arrêtent. Celui de gauche a son bras gauche posé sur l’épaule de son copain. Il prend le sucre d’orge que celui-ci a en bouche et l’introduit dans la sienne, pouvant ainsi « très facilement » contracter la diphtérie. Son copain lui reprend la friandise et tous deux reprennent leur marche. Fondu de transition et zoom avant. Illustration du « bacille de Klebs-Löffler » à l’origine de la maladie, vu à travers l’objectif d’un microscope. Nouveau fondu de transition et image de face de la bouche ouverte d’un enfant. Une animation met en évidence la fausse membrane qui accompagne l’angine au premier stade de la maladie où, précise le commentaire, une injection de sérum suffit. Fondu de transition. Une silhouette de profil gauche d’une tête humaine. Les fausses membranes gagnent le larynx, provoquant le croup avec risque de suffocation voire d’asphyxie. Fondu de transition et plan rapproché taille. Un enfant est allongé dans un lit d’hôpital. Le commentaire indique que son palais, ses membres et ses yeux sont paralysés. Une infirmière, dont seuls les bras sont visibles, lui montre la page d’une revue mais il indique, en secouant la tête, qu’il n’en distingue rien. Ce n’est qu’une fois qu’elle l’a suffisamment éloigné de lui qu’il retrouve une certaine acuité visuelle. Plan fixe. Un alignement de capsules de vaccin. Le visage d’un enfant apparait en surimpression, soulignant l’insistance du commentaire sur l’impérieuse nécessité pour les parents de faire vacciner leurs enfants.
[07’00]
Ecran noir de transition. Le mot tétanos apparait et grossit avant de se dissoudre. Plans d’ensemble panoramiques. Des écoliers sortent de classe en se bousculant. Deux d’entre eux courent sur un trottoir et l’un laisse tomber son cartable. Un troisième qui les poursuivait trébuche sur celui-ci et s’écorche le genou droit en tombant. Ses camarades viennent à son secours et l’aident à se relever. Sa plaie en apparence bénigne peut cependant entrainer le tétanos. Zoom avant sur un objectif de microscope au travers duquel est visible le bacille de Nicolaïer, à l’origine de la maladie et qui se trouve principalement dans le fumier et les déjections animales mais, ajoute le commentaire, le sol peut en être couvert. Fondu de transition et séquence d’animation. Silhouette humaine vue de face. Une flèche apparait très brièvement pour indiquer le point de contamination et la progression du bacille est illustrée par un petit point blanc qui se diffuse par les nerfs. Zoom avant, fondu de transition et plan rapproché poitrine. La contamination atteint le bulbe et le cerveau. Retour au petit garçon allongé dans un lit d’hôpital. Son sourire est crispé car les muscles de sa mâchoire se sont contractés, lui interdisant de s’alimenter. Autre fondu de transition et nouvelle animation. Une silhouette humaine vue de profil droit se cambre fortement sous l’effet de la contraction de l’ensemble des muscles résultant de l’étendue du tétanos. Le commentaire précise que ce stade de la maladie est « horriblement » douloureux, avec une élévation très forte de la température et la mort comme très fréquente conséquence. Fondus de transition, plans moyens et plans rapprochés. Retour sur l’écolier qui s’est écorché en tombant, maintenant entouré par deux de ses camarades. Dans un champ, un paysan a posé son outil et, se tenant sur son pied gauche, retire sa chaussure droite dans laquelle se trouve un clou qui l’a blessé au pied. Il examine celui-ci, tandis que le commentaire précise que cela suffit à provoquer une infection. Une plaie sur le genou droit d’un enfant est désinfectée avec un coton imbibé d’éther ou d’eau de vie. Fondu de transition et plan rapproché taille. Tandis qu’une infirmière inocule un vaccin par piqûre derrière l’épaule droite d’un enfant, le commentaire appelle à consulter un médecin en cas de doute et, surtout à faire vacciner ses enfants pour les protéger.
Plan en plongée sur plusieurs capsules de vaccin couchées sur une surface. Les mots « thyphoïde », « diphtérie » et « tétanos » apparaissent en surimpression, suivi pour chacun d’eux du signe « égal » et du mot « vaccination », seul moyen sûr de protection martèle le commentaire. Celui-ci ajoute que l’association des trois vaccins en un seul supprime l’obligation de vaccinations séparées, ce qu’illustre la dissolution des trois mots « vaccination », remplacés par le terme de « vaccinations associées », ainsi que la disparition des signes « égal » et la réunion des mots « thyphoïde », « dyphtérie » et « tétanos » dans un même cercle.
[08’27]
La préparation du vaccin et la vaccination
[08’27]
Plan panoramiques horizontaux des bâtiments abritant les laboratoires de l’Institut Pasteur à Garches, dans l’ouest parisien. Le visage de Louis Pasteur apparait en surimpression. Un employé en blouse blanche parcourt la cour principale du site et s’engage dans une allée. Plans d’ensemble intérieurs. Il pousse la porte d’un bâtiment qu’il referme derrière lui. Le commentaire met l’accent sur la « blancheur immaculée » des couloirs et des salles, ainsi que sur « l’ordre parfait » et la « propreté méticuleuse ». Une porte s’ouvre sur une salle de laboratoire où deux employés préparent des anatoxines, qui y ont été découvertes vingt ans plus tôt par le biologiste Gaston Ramon. Le commentaire précise que ce poison très virulent se propage très rapidement dans l’organisme et que, sous l’effet de la chaleur « modérée et prolongée », il devient de l’anatoxine diphtérique ou tétanique suivant le vaccin à préparer. Plan fixe. L’objectif de la caméra se déplace d’une table de travail à un technicien de laboratoire. Celui-ci rapproche une bouteille étiquetée « Tétanos » d’une autre portant l’inscription « formol ». A l’aide d’une pipette, il aspire du produit contenu dans cette dernière et l’expire dans celle contenant le tétanos. Plan moyen, gros plan et plan rapproché taille. Il prend un mince tube à pied posé au milieu de bouteilles étiquetées « diphtérie » sur l’étagère d’un placard, vérifie la température sur le thermomètre gradué qui trempe dans le liquide qui y est contenu, puis le repose. Il place un flacon de diphtérie dans un autre placard où s’en trouvent déjà plusieurs, et en referme les deux portes vitrées. Travelling avant en plongée sur un alignement de verres à pied fermés par des tissus et de bouteilles fermées par des bouchons à bec de cygne et étiquetées « tétanos ». Celle posée en bout de table, ainsi qu’un verre, sont prises et posé sur une paillasse par un technicien de laboratoire. Le collègue qui est à côté de lui prend la bouteille, retire le tube à essai fixé au bouchon à bec de lièvre, passe celui-ci à la flamme d’un bec bunsen puis, en soufflant dans le bec latéral du tube, injecte un échantillon du contenu dans le verre à pied que le premier technicien a entrouvert. Le même procédé est renouvelé pour une deuxième bouteille. Le commentaire indique que l’innocuité du vaccin est vérifiée par quatre contrôles « répétés et rigoureux ». Le premier technicien se dirige vers la caméra avec le verre.
[10’00]
Transition et plan d’ensemble. Le verre est éloigné de la caméra et posé sur une table de travail où deux rangées y sont déjà alignées. Un autre laborantin en retire le tissu qui le recouvre pour en prélever une dose d’anatoxine. Plan panoramique en plongée sur des box remplis de paille où se trouvent des rongeurs utilisés comme cobayes. L’un d’entre eux est pris par un employé du laboratoire qui l’amène au laborantin. Retour au plan d’ensemble et plan rapproché. Celui-ci, qui a achevé le prélèvement, l’injecte à l’animal. Le commentaire précise que malgré une sensibilité à la diphtérie et au tétanos égale à celle de l’homme, la dose qu’il reçoit est cent fois plus forte que celle destiné à un enfant. Plan rapproché poitrine de profil droit et plan en plongée. Un technicien note la quantité de dose injectée. Gros plan et plan rapproché taille de trois quarts dos à gauche. L’animal, qui porte une boucle d’indentification à son oreille gauche, est posé sur une balance. Le commentaire ajoute que nul trouble général ou local n’est observé et que la courbe de poids continue de monter.
Ecran noir de transition, plan moyen, plan rapproché poitrine et plan fixe. A l’aide d’une pipette à aspiration, deux laborantines déposent des doses de vaccin dans des tubes à essai. Le technicien qui est assis à leurs côtés examine les tubes alignés dans un support et fermé par des bouchons. Le commentaire indique que le contrôle de cent quarante mille litres de « préparations vaccinantes » s’est fait sans incident et que l’augmentation de la demande entraine un accroissement de la production. Il ajoute que ce vaccin a déjà bénéficié à des milliers de personnes « de par le monde » et que son utilisation est plus répandue à l’étranger qu’en France, soulignant qu’aux Etats-Unis, où les primes des assurances sur la vie diminuent notablement si les bénéficiaires sont vaccinés. Fondu de transition et plans panoramique horizontaux. Des rangées de bouteilles étiquetées « tétanos » ou « diphtérie » remplissent des étagères superposées.
Plan rapproché taille de profil droit. Une technicienne remplit des ampoules d’une dose de vaccin. Plans fixes et plan moyen. Celles-ci sont fermées par passage de leur extrémité à la flamme d’un bec bunsen, à nouveau contrôlées puis emballées pour expédition. Fondu de transition et autre plan fixe. Des « myriades d’ampoules » s’avancent face à la caméra, les plus avancées disparaissant pour laisser la place aux suivantes. En surimpression apparait une main gauche tenant une boîte de vaccin. Une main droite l’ouvre et en extrait l’une des trois ampoules prêtes à l’usage qui s’y trouvent. Ecran noir de transition, plan d’ensemble et plan rapproché taille. Des enfants sont préparés pour une séance de vaccination, dont le commentaire précise qu’elle est rendue obligatoire par la loi de juin 1938 tandis qu’une infirmière prépare les doses nécessaires. Les enfants sont amenés auprès du médecin qui les ausculte l’un après l’autre. Alternance de plans d’ensemble et de plans rapprochés poitrine. Il applique la tête d’un stéthoscope su le dos d’un garçon pour écouter la respiration puis examine sa bouche avec une spatule abaisse-langue. Une « petite écolière parisienne » s’avance pour se prêter « de bonne grâce » à ce qui n’est qu’une « simple formalité ».
[12’36]
Conclusion : la vaccination, nécessité vitale pour l’avenir de la France
[12’36]
Ecran noir de transition et retour aux plans d’ensemble de la cour d’école et de la sortie de classe du début du film. Le commentaire invite les parents à ne pas soustraire leurs enfants à la vaccination mais au contraire à appuyer les efforts de ceux qui ont la charge d’administrer cette « indispensable précaution ». Nouvel écran noir de transition et gros plan. Un enfant malade sur un lit d’hôpital, une infirmière à côté de lui, regarde tristement la caméra. Le commentaire culpabilise par avance les parents négligents qui porteraient la responsabilité d’une contraction de la maladie par leur enfant. Fondu de transition, plan d’ensemble, plans rapprochés poitrine, plan général. Des enfants font un exercice de culture physique, sourient face à la caméra au bord et dans une piscine. D’autres y plongent pour y faire des longueurs. Fondu de transition, autre plan d’ensemble, plan rapproché taille et plan panoramiques horizontaux. Des jeunes hommes font eux aussi de la culture physique, de la natation, de la course de haie et du saut en hauteur. Le commentaire conclut sur un appel emphatique aux parents à garder à leurs enfants les « mines réjouies » et une vitalité reflétant une parfaite santé, signe d’enfants « vigoureux » qui deviendront les « hommes robustes, amis de l’effort, solidement armés pour la vie » et indispensables au redressement « complet et définitif » de la France. Le film se termine sur le plan général d’un groupe de jeunes hommes torses nus courant vers la caméra.
[13’32]
Contributors
- Record written by : Emmanuel Nuss