A la recherche d'un vaccin contre le SIDA (1998)

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Title :
A la recherche d'un vaccin contre le SIDA
Year of production :
Country of production :
Duration :
31 minutes
Format :
speaking film - Color - Digital Video
Original languages :
Subtitles and transcription :
Commissioning body :
Archive holder(s) :
Corpus :

Main credits

(français)

Marcel Pouchelet - Service cinématographie, INSERM ; Simone Peyrol et Ingrid Berger - Université Claude Bernard Lyon 1 - service de microscopie électronique ; Michael Jensen - photographe

Content

Medical themes

Theme

(français)

Reportage réalisé par Pasteur Mérieux Connaught en juin 1998, avec la participation de chercheurs et médecins, qui fait état de la recherche contre le SIDA, des connaissances qu'elle a apportées et des interrogations qu'elle suscite aujourd'hui.

Main genre

Documentary

Résumé

(français)

Cf. le carton d’introduction : "Où en est la recherche du vaccin contre le sida, aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, nous avons rencontré quelques-uns des principaux acteurs impliqués dans ce domaine, en France et aux États-Unis. Bien sûr, d’autres équipes travaillent à la mise au point d’un vaccin contre le sida. Mais plutôt qu’un tour d’horizon mondial de l’ensemble de ces travaux, ce film a pour objectif de vous présenter les grands courants et les axes majeurs de cette recherche. PASTEUR MERIEUX CONNAUGHT – Juin 1998"

Context

(français)

Les premiers cas de sida sont connus aux États-Unis en 1981. Le premier nom donné à l'épidémie est le "gay syndrome", car la maladie apparaît d'abord dans les communautés homosexuelles. En France, les premiers cas connus datent de 1982. L'Institut Pasteur commence les recherches dès la fin de ladite année et trouve en l'espace de 5 ans deux formes du virus LAV (Lymphadenopathy Associated Virus [premier nom scientifique donné au sida]). L'institut publie en collaboration avec des organismes américains les séquençages du virus ainsi que les premiers tests de dépistage dès 1985 (1987 pour la deuxième forme du virus).
L'institut Pasteur Mérieux Connaught de Lyon est considéré comme l'un des plus importants fabricants de vaccins au monde [1] et participe donc très activement aux recherches sur le sida dès le milieu des années 80.
La population mondiale est gravement touchée par l'épidémie et beaucoup de personnes meurent sans que l'on sache vraiment ce qu'est le sida. L'institut Pasteur Mérieux Connaught s'attache donc par ce film à informer les gens sur le virus et les recherches effectuées en France et aux Etats-Unis pour trouver une solution viable.

Structuring elements of the film

  • Reporting footage : Yes.
  • Set footage : No.
  • Archival footage : No.
  • Animated sequences : Yes.
  • Intertitles : Yes.
  • Host : No.
  • Voix off : Yes.
  • Interview : Yes.
  • Music and sound effects : Yes.
  • Images featured in other films : No.

How does the film direct the viewer’s attention?

(français)

Ce film a pour but de sensibiliser la population sur l'importance de la recherche sur le sida, d'informer des avancées de cette recherche, d'expliquer le fonctionnement du VIH et des composantes qui peuvent lutter contre ce dernier et enfin de rappeler l'importance des essais cliniques (appel aux volontaires). Il montre également par de nombreuses séquences que les populations les plus exposées sont celles des pays en voie de développement.

How are health and medicine portrayed?

(français)

Le sida est présenté comme le casse-tête scientifique et médical de la fin du 20e siècle. Les scientifiques mettent également en avant que la recherche d'un vaccin contre le sida a permis des avancées très importantes en matière d'immunologie et de recherche fondamentale. Le sida reste une épidémie majeure qui continue de mobiliser le corps médical de manière urgente : elle met en péril la vie de millions de personnes et qui nécessite des solutions médicales appropriées.

Broadcasting and reception

Where is the film screened?

(français)

Aucune information à ce sujet, mais on peut supposer qu'il a été distribué par Pasteur Mérieux Connaught à ses collaborateurs francophones afin qu'ils puissent le diffuser auprès de la population.

Presentations and events associated with the film

(français)

Inconnu.

Audience

(français)

National voir international (mais francophone) car Pasteur Mérieux Connaught possède un laboratoire au Canada (Toronto). Reportage adressé à la population.

Local, national, or international audience

Description

(français)

Un fond musical baigne les différentes séquences. Une voix off féminine (ci-dessous voix off 1) se charge des transitions entre intervenants tandis qu'une voix off masculine (ci-dessous voix off 2) se charge de la présentation des séquences d'animation. Les intervenants apparaissent en gros plan, parfois en très gros plan et sont présentés par un bandeau défilant en bas l'image qui indique leurs noms, lieux de résidence et, le cas échéant, l'organisme pour lequel ils travaillent. Si les intervenants sont anglophones, une voix off couvre leurs propos en fournissant une traduction française. Les transitions voix off 1 sont accompagnées de vidéos diverses montrant des personnes marchant dans la rue, ou des chercheurs, ou locaux de laboratoires, etc.

[00:00]

Carton d'introduction

Les débuts de l'épidémie, l'identification du virus [00:28]

Générique de début

[00:48]

Intervenant: Bill - New York. J'ai assisté à de nombreuses veillées pour les personnes mortes du sida. Cette épidémie a tué beaucoup de mes amis et des amis de mes amis. Cela a créé un vrai mouvement collectif à la mémoire des victimes comme le "Aids Memorial Quilt".[2]

[01:15]

Voix off 1 (défilé de brochures et de coupures de journaux présentant le sida comme une maladie d'homosexuels puis vidéos de malades): Bill est affecté par le virus du sida depuis 10 ans comme 30 millions de personnes dans le monde aujourd'hui. Les chercheurs se sont mobilisés dès le début de l'épidémie.

[01:41]

Intervenant: Donald FRANCIS - VaxGen, Inc - San Francisco. Une fois la maladie contractée, la mort était inévitable. Les groupes atteints pouvaient propager la maladie très rapidement, surtout chez les homosexuels. La maladie ressemblait à l'hépatite B, transmise par le sang et les rapports sexuels. Cela a tout de suite gravement inquiété les organismes de santé.

[02:51]

Intervenant: Luc MONTAGNIER - Institut Pasteur- Paris / Queen's College of the City University of New York - New York. Après un test de l'activité enzymatique du virus, on a découvert la présence d'un rétrovirus. Dès février 1983, on a pu voir le virus au microscope et ensuite il a fallu prouver que ce virus est responsable du sida.

[03:51]

Voix off 1 (vidéos de conférences de presse et colloques): L'identification du virus donne naissance à beaucoup d'espoirs vite suivis de désillusions car le virus est plus complexe que prévu.

[04:03]

Voix off 2: séquence d'animation montrant la molécule du virus et la manière dont le virus se développe dans les cellules puis images de cultures montrant les effets du sida sur les défenses immunitaires.
[7:24-7:30] Voix off 1 (vidéos de laboratoires): On assiste à la mise au point de nombreux traitements mais ils se révèlent avoir des limites.

La recherche du vaccin : la collaboration franco-états-unienne [07:31]

Intervenant: Peter PIOT - ONUSIDA - Genève. Possibilité de la trithérapie[3]: problème pour les pays en voie de développement car manque d'infrastructures. Il faut donc poursuivre les recherches car il n'y aura jamais un accès généralisé à la trithérapie.

[08:13]

Voix off 1 (vidéos de laboratoires): Les uns après les autres, les pays industrialisés se sont désengagés de la recherche d'un vaccin contre le sida. Seuls la France et les Etats-Unis poursuivent leurs efforts.

[08:32]

Intervenant: Jean-Paul LEVY - Agence Nationale de Recherches sur le Sida - Paris. Pour moi, il n'y a pas différence fondamentale entre la recherche en France et aux États-Unis car les mêmes objectifs sont poursuivis. Cependant les scientifiques américains sont soumis à des pressions politiques et lobbyistes que leurs collègues français ne connaissent pas. L'ANRS finance deux types de recherche : la recherche sur cultures et la recherche sur sujets vivants (singes et hommes).

[09:34]

Intervenant: David BALTIMORE - NIH Aids Vaccine Research Committee[4] / California Institute of Technology - Los Angeles. Il y a de nombreuses approches pour la mise en place d'un vaccin, c'est pourquoi nous nous efforçons de financer un maximum de projets, afin de ne négliger aucune piste. Il n'y a pas de date butoir mais le président des États-Unis a fixé un objectif à 10 ans. D'ici là nous avons espoir d'obtenir de bons candidats vaccins mais on ne peut pas garantir la découverte d'un vaccin efficace pour l'ensemble des personnes atteintes du VIH.

[10:12]

Voix off 1 (vidéos de laboratoire): Pasteur Mérieux Connaught est l'un des seuls laboratoires français à avoir continué les efforts de recherche en France.

[10:22]

Intervenant: Michel KLEIN - Pasteur Mérieux Connaught - Paris. La recherche actuelle de l'institut sur le sida ne pourrait pas se faire sans les collaborations que nous entretenons avec certains instituts américains. Actuellement nous travaillons à la formation d'antigènes qui protégeront l'organisme du virus. Il faut d'une part des anticorps neutralisant le virus et d'autre part des cellules spécialisées dans la destruction des cellules infectées.

[11:25]

Intervenant: Jean-Gérard GUILLET - Unité 445 INSERM - Paris. Explique le passage des hypothèses à la démarche expérimentale ainsi que le principe de la réponse immunitaire.

[11:54]

Les difficultés, les avancées : le cadre des expérimentations

Intervenant: Jean-Paul LEVY. Le problème, c'est que les vaccins classiques sont inefficaces sur le VIH. On doit donc travailler sur des vecteurs de vaccination. Chaque vecteur est testé sur des animaux puis sur l'homme. Le vaccin sera une combinaison de deux ou trois de ces vecteurs.

[12:55]

Voix off 2 accompagnée de plusieurs schémas pour expliquer les différentes approches et réponses immunitaires obtenues:- approche "sous-unité recombinante" / réponse anticorps neutralisants- approche "poxvirus / canarypox recombinant" / réponse anticorps neutralisants et CTL (Cytotoxic T Lymphocytes)- approche "pseudovirion" / réponse anticorps neutralisants et CTL- approche "ADN nu" / réponse anticorps neutralisants et CTL- approche "lipopeptides" / réponse CTL.

[15:18]

Intervenant: Marc GIRARD - Institut Pasteur - Paris. La recherche sur le sida a permis des avancées majeures en matière d'immunologie et de recherche fondamentale.

[15:51]

Voix off 1 (vidéos de laboratoires et séquence d'animation d'une chaîne moléculaire): Malgré les grandes avancées, il n'y a pas d'application immédiate au problème du sida.

[16:04]

Intervenant: Robert GALLO - University of Maryland - Baltimore. La piste des chimiokines[5] est favorisée car son action est la plus rapide (quelques heures alors que la reprogrammation d'anticorps prend au moins un mois).

[16:44]

Voix off 1 (vidéos de bâtiments d’accueil, de personnes dans la rue, d'un hôpital): Il y a déjà des essais cliniques effectués sur l'homme en France et aux États-Unis.

[17:33]

Intervenante: Mary Lou CLEMENTS-MANN - Johns Hopkins University - Baltimore. Les candidats vaccins sont contrôlés lors des essais de phase 1. Lors de la phase 2, on détermine si le candidat vaccin n'a pas de risque à plus grande échelle et s'il est efficace sur un plus grand nombre de sujets d'origines diverses. Le recrutement des sujets se fait par les journaux, la télé, la radio. Des personnes impliquées, notamment car ayant des connaissances atteintes du VIH, se portent volontaires.

[18:35]

Intervenant: Yves SOUTEYRAND - Agence Nationale de Recherches sur le Sida - Paris. Les critères de sélection des sujets sont un bon état de santé physique (pas d'allergies, etc.), une faible exposition aux risques de contamination et une évaluation psychologique favorable (pour s'assurer que les sujets sont aptes à supporter un essai clinique de 18 mois).

[19:13]

Intervenant: Gilles PIALOUX - Hôpital Pasteur - Paris. La sélection des sujets est réalisée par un groupe pluridisciplinaire et non par un spécialiste de chaque composante car il ne faut pas privilégier un critère lorsqu'on choisit les sujets.

[19:39]

Intervenante: Cladd STEVENS - New York Blood Center - New York. Il est important que les sujets aient conscience de ce pour quoi ils se sont portés volontaires, qu'ils donnent leur consentement. Ils passent donc un test pour s'assurer qu'ils comprennent les conséquences de leur engagement.

[19:56]

Intervenante: Denise GOODMANN - New York Blood Center - New York. Souvent la motivation des volontaires repose sur la perte de proches à cause du sida ou la proximité avec des personnes atteintes du virus.

[20:11]

Intervenante: Alice - Volontaire - New York. Je le fais pour éduquer les gens, ma famille (dont certains membres sont morts du sida) et moi-même, pour aider la communauté.

[20:44]

Intervenant: Marc - Volontaire - Baltimore. Je le fais par intérêt pour la science et la médecine.

[21:02]

Intervenant: Thomas LA SALVIA - Fenway Community Health Center - Boston. En participant aux essais, les sujets doivent avoir conscience qu'ils ne seront pas protégés du sida pour autant, car ils reçoivent un placebo.

[21:33]

Intervenante: Mary Lou CLEMENTS-MANN. On réalise différents essais pour distinguer plusieurs types de réponses immunitaires car on ignore quelle réponse peut réellement protéger l'individu.

[21:45]

Intervenante: Hélène POLLARD - Agence Nationale de Recherches sur le Sida - Paris. Les sujets sont considérés comme des partenaires de la recherche. C'est pour cela qu'on organise une réunion annuelle des volontaires où on leur explique les tests, les avancées et les projets de recherche en cours.

[22:12]

Voix off 1 (vidéos de rues puis de personnes africaines et asiatiques): Des essais cliniques sont mis en place dans les pays en voie de développement.

[22:16]

Intervenante: Deborah L. BIRX - Walter Red Army Institute of Research - Rockville. Essais effectués en Thaïlande et en Afrique pour assurer une protection contre toutes les souches du VIH. L'armée américaine possède six laboratoires dans le monde qui ont tous joué un rôle important dans le cadre d'essais vaccinaux.

[23:09]

Profiler les candidats-vaccins pour les pays en voie de développement

Intervenant: Seth BERKLEY - International Aids Vaccine Initiative[6] - New York. 90% des 16 000 infections qui se produisent chaque jour ont lieu dans des pays en voie de développement. Il faut faire en sorte que les candidats vaccins soient adaptés à ces pays: coût bas, vecteurs qui supportent les changements de température, campagnes d'information et utilisation simplifiée du produit.

[23:41]

Voix off 1 (vidéos de pays en voie de développement puis des Etats-Unis): Quelles questions éthiques soulèvent ces essais cliniques à l'étranger ?

[24:01]

Intervenant: Peter PIOT. Des consultations sont organisées en Asie, en Afrique et en Amérique latine pour que les pays aient une référence éthique pour les essais vaccinaux (les recommandations existantes n'étant pas adaptées).

[24:57]

Intervenant: Michel Klein. Un vaccin partiellement protecteur est souhaitable car il s'agira du premier de plusieurs générations qui seront améliorées au fil du temps.

[25:38]

Intervenant: Jean-Paul LEVY. Mettons que l'on arrive à un résultat de 40% (100% étant loin de nos objectifs actuels), il serait alors possible de s’engager dans des essais de phase 3. Le problème majeur est que ces essais doivent être réalisés dans le Tiers-Monde. Il faut de très grosses campagnes d'information car participer à un essai de phase 3 ne signifie pas que vous êtes vacciné. Le problème éthique réside dans le fait que lors des essais de phase 3, des sujets seront contaminés. Normalement, ils doivent être pris en charge pour recevoir un traitement mais cela est très difficile à faire en Afrique pour le moment. Le problème éthique est donc épineux.

[27:25]

Intervenant: Donald FRANCIS. Pour moi, le problème éthique est relativement facile à résoudre: il est éthiquement important de développer un vaccin tout en ne nuisant pas aux sujets. Le vaccin que nous testons actuellement semble sûr (pas de problème avec les mille sujets participant à l'essai).

[27:59]

L'espoir est-il permis?

Voix off 1 (vidéos de personnes partout dans le monde): En 2000, 40 millions de personnes seront affectées par le VIH. En 2010, la recherche permettra-t-elle de rattraper l'épidémie?

[28:15]

Les intervenants donnent à tout de rôle leur opinion sur la question posée par la voix off.-Aucune idée mais j’ai beaucoup d’espoir.-Si on commence à dire qu’un vaccin est impossible à créer alors il n’y en aura jamais.-La question qui demeure : est-ce que ce vaccin durera 3 semaines contre 10% des virus ou 3 ans contre 90% des virus ? Il faudra réaliser une étude d’efficacité du vaccin pour le découvrir.-Beaucoup de choses se font donc se serait surprenant de ne pas obtenir un résultat nettement positif.-Pas réaliste de penser qu’un vaccin sera au point en 2010, mais il y a une forte volonté d’y parvenir.-Les faits ne nous permettent pas de le dire mais j’ai de l’espoir.-Nous aurons des indications plus claires sur la possibilité d’un vaccin à la fin de la prochaine décennie.-Dans 10 ans, j’espère bien ne plus travailler dans le domaine du Sida.-J’espère travailler sur autre chose mais il y a 10 ans je vous aurais répondu la même chose. Toutefois l’environnement scientifique d’aujourd’hui est meilleur qu’autrefois.-Nous sommes à la moitié du chemin. On n’a pas le droit de ne pas faire tout ce qui est possible pour y parvenir. La génération future ne nous le pardonnerait pas. Pour le moment, je n’ai pas l’impression qu’on fait tout ce qu’il faudrait faire."

Une jeune femme (transgenre? Une pilosité importante se remarque sur son visage) est montrée en gros plan, elle n'est pas nommée : "Nous sommes désespérés, nous en avons besoin, vraiment besoin ici dans le Bronx. Tout ce que vous avez contre ce virus, tous vos vaccins, nous sommes prêts à nous les injecter. Ce virus fait des ravages ici." Motif musical de rock lyrique, entre Eagles et Elton John, avec panoramique en contreplongée sur des enfants traversant la rue d'un quartier pauvre.

[30:43]

Générique de fin.

[31:18]

Supplementary notes

(français)

References and external documents

Contributors

  • Record written by : Emmanuel Nuss, Lise Sevrain


  Cette fiche a été rédigée et/ou traduite dans le cadre du projet Neverending Infectious Diseases