Séméiologie psychiatrique, présentations de malades (16 films d'enseignement) (1971 à 1976)

De Medfilm



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Titre :
Séméiologie psychiatrique, présentations de malades (16 films d'enseignement)
Année de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
de 6 à 28 minutes chacun minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :

Générique principal

Auteurs Professeure agrégée Thérèse Lemperière Docteurs André Féline, Bertrand Samuel-Lajeunesse, Isabelle Ferrand Centre Psychiatrique Sainte-Anne et Hôpital Louis-Mourier (Colombes)

Contenus

Sujet

Présentation clinique de plusieurs cas illustrant les troubles retrouvés en psychiatrie.

Genre dominant

Résumé

Les différents films de cette série de Sémiologie pédo-psychiatrique sont destinés à illustrer le cours pour apporter un support intéressant à la présentation clinique. Chacun des films se construit comme une séquence-plan ; la caméra reste fixe. Dans certains cas, il est évident que la caméra est cachée, dans d'autres cas, les patients montrent bien que celle-ci est présente (quelque uns des patients portant même un micro à leur cou).

Contexte

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

En situation de consultation, sans aucuns commentaires, le spectateur assiste aux questions du médecin (plus ou moins rares) et aux réponses du patient.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / universités

Communications et événements associés au film

Corps médical (« ce film est strictement réservé au corps médical »)

Public

Audience

Descriptif libre

Le film suit des séances de consultations. Quelques mots en guise de commentaire présente le cas clinique qui va suivre. La consultation se fait sans ajouts, ni de commentaires, ni de musique.
Première série. Carton: « La projection de ce film est strictement réservée au corps médicalLes Laboratoires Delagrange présententUne promotion du G.E.R.C.E.P. (Groupe d'études et de Réalisations Cinématographiques pour l'Enseignement de la Psychopathologie)Réalisation ScienceFilm(Le titre apparaît sur un dessin de fenêtre ouverte sur une multitude d'hommes en costume noir et chapeau melon)Sémiologie psychiatrique Une série de films d'enseignementProfesseur agrégé Thérèse Lemperière, Docteurs André Féline, Bertrand Samuel-LajeunesseTravail de la Clinique des maladies mentales et de l'encéphale(Professeur P.Pichot) Centre Psychiatrique Sainte-Anne »Titre : « Symptomatologie hystérique (28')
Commentaire : « 1.Névrose hystérique à expressions somatiques : cathiémaphrénose (le gros ventre) »Dans une pièce sans bureau, une femme entre et le médecin (un homme) l'invite à s'assoir. Elle se place face à la caméra, le médecin lui étant en ¾ dos. Un zoom avant s'effectue sur la patiente. La caméra serre sur son visage lorsqu'elle évoque son « enfance très malheureuse », sa vie familiale et s'attarde sur ses problèmes de poids, ses insomnies et ses malaises qui l'on conduite à être hospitalisée. Alternance des plans très serrés, moyens et plus larges où on aperçoit le médecin de dos (en blouse). Elle montre son ventre qui gonfle selon ses émotions, c'est à dire très souvent. Le médecin l'interroge sur plusieurs aspects de ce « gros ventre » et ses possibles origines, mais elle exprime son incompréhension. Elle dévoile qu'elle a le même ventre que lorsqu'elle fut enceinte. La motivation de cette séquence est clairement de montrer les symptômes. Commentaire : « 2.Névrose hystérique à expressions somatiques : visuelles et motrices. Acuité visuelle à 7/10 après intervention pour cataracte examen neurologique normal »Dans une pièce avec un bureau, une femme dans la soixantaine est assise sur une chaise devant un médecin (une femme). On pperçoit un autre médecin fermer la porte en arrière plan. La femme porte des lunettes noires, et place sa main devant ses yeux, gênée par la lumière (après une cataracte). La femme est aussi gênée par son bras droit. Le médecin guide les réponses pour que la femme explique d'elle-même sa situation. Le médecin tente quelques expériences : lors de la première, la femme doit aller ouvrir la porte qu'elle peine à trouver puis doit se rassoir, lors de la seconde, elle doit lever son bras. La patiente exprime son incompréhension, et sa difficulté dans le quotidien. La motivation de cette séquence est toujours de montrer les symptômes.
Dans ce film, le médecin, par ses questions, guide le patient à expliquer ses symptômes, sa condition au quotidien, sa vie passée, ce qu'il peut ou ne peut pas faire, et comment et dans quelles circonstances apparaissent les symptômes.
Titre : « Symptomatologie mélancolique (14')
Commentaire : 1.Forme simple. Malade de 62 ans : accès mélancolique au cours de l'évolution d'une psychose périodique ayant débuté par un épisode maniaque. »Dans une pièce sans bureau, une femme entre dans la pièce. Le médecin (un homme) pose des questions par rapport à sa dépression. Elle exprime sa perte de goût à faire quoi que ce soit, son ennui, sa perte de toute vonlonté. Elle évoque un suivi lorsqu'elle dit : « Je crois que vous m'aviez donné du Tofranil à ce moment là ». Le médecin n'est pas le même que dans le film précédent, mais la mise en scène est la même. Commentaire : « 2.Expression délirante (idées de damnation) »Dans une pièce sans bureau, une femme âgée entre et se place devant le médecin et parle : « docteur, je suis certaine d'être maudite », avant même qu'il n'est commencé à lui poser des questions. Elle ne fait plus rien et n'a plus goût à rien. La femme part en s'excusant de ne pas pouvoir en dire plus. La mise en scène est identique.
Titre : « Angoisse psychotique » (10')
Dans une pièce avec un bureau, la patiente se lève, rode dans la pièce, touche les rideaux ; le médecin lui demande ce qu'elle fait, ce qu'elle cherche. Elle est très agitée. Lorsquelle parcourt la pièce, on voit que la caméra se trouve derrière une vitre (peut être miroir ? Puisqu'aucun patient ne regarde jamais la caméra, et celle-ci semble même regarder sa blouse dans ce miroir). Elle ne répond pas au questions.
Nouvelle série. Carton :
« Strictement réservé au corps médicalLes Laboratoires Delagrange présententSémiologie psychiatrique – une série de films d'enseignementProfesseur agrégé Thérèse LempièreDocteurs André Feline, Christiane Pilate et Isabelle FerrandService de psychiatrie Hôpital Louis Mourier ColombesU.E.R. Xavier BichatRéalisation ScienceFilm »
Titre : « Expérience délirante primaire chez un adolescent » (11')
Le patient est déjà assis, dans un fauteuil. Il paraît ennuyé de se savoir filmé, car sera mécontent de lui s'il le revoit. Il ne sait pas où il en est : « il faudrait que vous me posiez des questions pour approcher mon problème ». Le patient parle beaucoup ; il attendait qu'on l'interne pour savoir s'il était fou. On ne voit pas le médecin (un homme), on ne l'apperçoit même pas ; il pose très peu de questions (très rares dans la première moitié), le médecin est peu présent et guide peu le patient. Les plans très serrés sont majoritaires. La vue de quelques dessins de ce patient lui permet d'évoquer une évolution dans ces dessins ; ils représentent « cette folie du cerveau ».
Titre : « Délire chronique persécutif et mégalomaniaque » (11')
Le patient est déjà assis, dans un fauteuil, face au médecin (une femme) qui est 3/4 dos. Le patient, un homme dans la cinquantaine explique comment il se sent persécuté par la Franc-Maconnerie, accusé à la télévision de meurtre... Il y a alterance de plans serrés / plans poitrine / plans rapprochés.
Titre : « Bouffée délirante mystique » (8')
Commentaire : « apparue dans le post-partum chez une femme de 20 ans, originaire de la Réunion » Au premier plan, on voit le médecin dans un fauteuil, en costume (pas de blouse blanche) ; on ne le reverra plus. Le film fait beaucoup usage de plans serrés. La patiente a le regard assuré, ses paroles sont celles d'une femme persuadée de ce quelle dit (délires à thème religieux concernant son enfant). Elle a un micro autour du cou.
Titre : « Athymhormie schizophrénique » (10')
Un homme est assis, face au médein (une femme) qu'on ne voit pas et dont la voix se distingue en hors-champ. Beaucoup de plans serrés. Le patient a un micro autour du cou.
Titre : « Forme de début de la schizophrénie » (6')
Commentaire : « chez une jeune fille de 18 ans : idées de références, sentiments de dédoublement et de mécanisation, troubles psycho-moteurs. »La jeune fille se lève après un signe du médecin, elle fait un tour dans la pièce comme pour se montrer à la caméra. La caméra se dirige sur ses mains. Avec un micro autour du cou, elle regarde parfois la caméra. Elle se relève pour faire un tour, fixe la caméra.Fin.
Nouvelle série. Carton :
« Strictement réservé au corps médicalLes Laboratoires Delagrange présententSémiologie psychiatrique – une série de films d'enseignementProfesseur agrégé Thérèse LempièreDocteurs André Feline, Nadine Rousselet, Jean-François ChevalierService de psychiatrie Hôpital Louis Mourier ColombesU.E.R. Xavier BichatRéalisation ScienceFilm »
Titre : « Syndrome hébéphréno-catatonique » (10')
Commentaire : « Stéréotypies gestuelles, maniérisme, discordance psychomotrice, désorganisation idéo-verbale, évoluant depuis deux ans chez un adolescent ayant suivi une scolarité normale jusqu'à la quatrième. » Le médecin porte une blouse blanche. Le jeune patient est agité, remuant, et éprouve visiblement des difficultées à parler. Le médecin est très présent et pose beaucoup de questions. Le patient ne porte pas de micro. Une fois le patient assis, on ne voit plus le médecin, qui pose des questions totalement différentes (plutôt sur ce qu'il aime, ce qu'il a fait dans la journée...). A la fin, il y a coupure du son, ils continuent à parler quelques secondes.
Titre : « Psychose alcoolique » (12')
Commentaire : « Femme de 47 ans, éthylique chronique, hospitalisée d'urgence pour un épisode confusionnel au cours duquel elle fuyait des agresseurs imaginaires, « les gaulois ». Trois jours après... »La patiente parle au médecin, en blouse blanche, ¾ dos. Toujours utilisation du zoom.
Titre : « Psychose hallucinatoire chronique » (16')
Commentaire : « Symptômatologie psycho-sensorielle, auditive et olfactive, automatisme mental, thématique persécutive chez une femme de 60 ans bien adaptée professionnellement. L'isolement social préexistait à l'apparition du délire. » On ne voit pas le médecin (une femme), mais on apperçoit tout de même un bras et une blouse blanche ; le médecin pose beaucoup de questions. La patiente évoque les pétitions contre elle au travail, ses réveils avec des odeurs de gaz et autres, son sentiment qu'on cherche à l'asphixier, et le fait qu'elle entende des injures contre elle.
Nouvelle série. Carton :
« Strictement réservé au corps médicalLes Laboratoires Delagrange présententSémiologie psychiatrique – une série de films d'enseignementProfesseur agrégé Thérèse LempièreDocteurs Isabelle Ferrand, Jean Ades, Gilles BurnatService de psychiatrie Hôpital Louis Mourier ColombesU.E.R. Xavier BichatRéalisation ScienceFilm »
Titre : « Etat démentiel : maladie d'Alzheimer ? » (14')
Commentaire : « Femme de 62 ans sans antécédent neuro-psychiatrique. Début de la maladie, il y a un an, par des troubles mnésiques et une désorientation spatiale. Pas de signes neurologiques en foyer. EEG globalement perturbé ; gamma encéphalogramme normal. Maladie d'Alzheimer probable. »Un médecin sans blouse blanche, ¾ dos ; la patiente est face à la caméra. La caméra reste longtemps en plan serré, la patiente éprouve des difficultées à se souvenir (de la date de naissance de son fils, du jour d'aujourd'hui, d'où elle est, de la dernière guerre, de certains mots...).
Titre : « Jalousie et dépression « Jalousie pathologique avec décompensation dépressive » » (10')
Commentaire : « Malade de 39 ans, né de père inconnu, élevé par sa mère seule. Jalousie pathologique évoluant depuis 2 ans sur un mode interprétatif et aboutissant à une décompensation dépressive par tentative de suicide par ingestion d'aspirine »Un homme parle devant un médecin, ¾ dos, qu'on ne voit à peine. Cette séquence a été reprise dans le film d'Eric Duvivier, Une psychose en enfer (1994) pour introduire le sujet du délire de jalousie.
Nouvelle série. Carton :
« Strictement réservé au corps médical.Les Laboratoires Delagrange présentent Sémiologie psychiatrique Une série de films d'enseignementProfesseur J.M. Alby, Docteur M. FerreriDépartement de psychiatrie et de psychologie médicale, Faculté de Médecine Saint-Antoine, Université Paris VIRéalisation Art et Science »
Titre : « Psychose maniaco-dépressive : accès maniaque » (11')
Commentaire : « en cours de résolution » Dans le cabinet d'un médecin (avec des étagères et des livres sur le mur se trouvant dos au patient), celui-ci est ¾ dos, de l'autre côté de la caméra par rapport à tous les autres films (on voit son épaule droite). Le patient, un homme dans la cinquantaine d'années, est en peignoir, face à la caméra. La caméra se resserre sur le patient. On voit le médecin quelques secondes, puis plus. Alterne plans serrés/plans taille.
Titre : « Psychose maniaco-dépressive : accès mélancolique » (9')
Commentaire : « chez une personne âgée »Dans le même bureau que précédemment, la même mise en scène montre un homme de 71 ans, en peignoir.
Titre : « Névrose obsessionnelle invalidante » (11')Commentaire : « chez un sujet jeune »La mise en scène est identique, à la différence que le patient n'est pas en peignoir. I – Caméra derrière un miroir. Médecin en blouse, présent. Alternance égale des plans serrés/rapprochés. La femme angoissée psychotique dévoile la caméra cachée.
II – Micro autour du cou. Caméra présente. Peu de questions du médecin, plus effacé on le voit rarement. La jeune fille dévoile la présence de la caméra, le jeune homme aussi.
III – Dans un bureau. Beaucoup de questions. On aperçoit le médecin au début, puis plus du tout.

Notes complémentaires

réfs CIL du film :
Cote 359 + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)


Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht